« Elle n’est pas dans la liste des survivants ». Le message, posté sur Facebookle 24 mars, par Hamid El Bachiri, le beau-frère de Loubna Lafquiri laissait présager le pire. La jeune femme de 34 ans, professeur de gymnastique, empruntait tous les jours la ligne 1-5 de métro pour se rendre de Molenbeek, où elle habitait, à l’école “La Vertu”, à Schaerbeek, où elle travaillait depuis septembre. Mardi 22 mars, à 9h45, elle devait être en cours. Elle n’est jamais arrivée à “La Vertu”. L’attente, interminable, a duré deux jours, avant la confirmation par le frère de la jeune Belgo-Marocaine : “C’est le cœur lourd et rempli de douleur que nous vous annonçons le décès de notre sœur”.
Loubna Lafquiri ? Une jeune femme avec un sourire immense, ravageur, qu’on sentait débordante d’énergie. On l’avait rencontrée en mars 2015, lors d’un reportage au cœur de l’école islamique Al Ghazali à Etterbeek, où elle enseignait depuis dix ans. Elle avait récemment repris le travail après la naissance de son petit dernier – « mon troisième garçon », riait-elle fièrement.
http://www.lemonde.fr/europe/articl...i-34-ans-enmemoirebruxelles_4913336_3214.html
Loubna Lafquiri ? Une jeune femme avec un sourire immense, ravageur, qu’on sentait débordante d’énergie. On l’avait rencontrée en mars 2015, lors d’un reportage au cœur de l’école islamique Al Ghazali à Etterbeek, où elle enseignait depuis dix ans. Elle avait récemment repris le travail après la naissance de son petit dernier – « mon troisième garçon », riait-elle fièrement.
http://www.lemonde.fr/europe/articl...i-34-ans-enmemoirebruxelles_4913336_3214.html