Le nouveau film de Luc Besson, The Lady, sort mercredi en salle, et le cinéaste souhaite à tout prix qu'il soit piraté... en Birmanie.
Ce long-métrage ambitieux, tourné en langue anglaise et birmane, retrace la vie et les combats de Aung San Suu Kyi, femme politique de Birmanie, figure de l'opposition non-violente à la dictature militaire de son pays et prix Nobel de la Paix en 1991. C'est donc une véritable fresque historique que le cinéaste nous livre avec ce film, qui se veut épique et poignant.
"The Lady" signe le retour du réalisateur à un cinéma pour adultes. Grosses productions bourrées d'effets spéciaux, ses derniers films, que ce soit la trilogie Arthur et les Minimoys ou Adèle Blanc-Sec, s'adressaient avant tout aux enfants et aux ados.
Le film a été présenté en septembre au festival International du Film de Toronto au Canada et a manifestement surpris les spectateurs, Besson n'étant pas connu pour tourner des mélos.
Luc, ne pleure pas...
Dans une interview qu'il a donnée récemment à Paris-Match, Besson, qui n'est pas à l'origine du scénario, a avoué avoir pleuré "comme une madeleine" en lisant le script signé par la Britannique Rebecca Frayn. En visionnant les deux bandes-annonces disponibles, on pressent en effet que The Lady entend nous tirer à tout prix de grosses larmes avant de quitter la salle de cinéma.
Difficile cependant de dire si Luc Besson a réussi son pari. Les premières critiques sur son film sont très partagées et les personnes l'ayant vu en avant-première ne sont pas assez nombreuses pour que l'on parvienne à se faire une véritable idée de la qualité du long métrage.
Mais quoi qu'il en soit, le réalisateur n'est pas homme à se laisser déstabiliser par les critiques qui ne l'ont jamais épargné tout au long de sa carrière. Lors de l'émission Avant-premières sur France 2, il a même assuré que The Lady était certainement le meilleur film qu'il n'ait jamais tourné.
Lors de la conférence de presse qui a suivi la projection du film à Toronto, Besson a dit qu'il espérait que son film soit vu par le plus grand nombre, et en premier lieu par les Birmans. Mais il y a évidemment peu de chances que le régime totalitaire en vigueur dans le pays n'autorise la sortie du film dans les salles du pays.
Que tout le monde télécharge !
Toujours à Toronto, Luc Besson, qui a révélé que Aung San Suu Kyi n'avait pas vu elle-même le film, a fait une déclaration plutôt surprenante pour celui qui est l'un des plus fervents opposants au téléchargement illégal : "Je pense qu'elle verra le film et c'est le bon côté du piratage. J'espère sincèrement que le film sera piraté en Birmanie. En fait, je leur donne ma bénédiction pour le faire, car ils n'ont le droit à rien, et c'est le seul moyen pour eux de voir le film, alors pour moi, c'est ok."
Le piratage aurait donc parfois "un bon côté" selon Besson. Télécharger illégalement un film serait même "d'utilité publique" dans certains cas et dans certains pays. Ce point de vue tranche allègement avec les propos tenus depuis plusieurs années par le cinéaste qui ne cesse de dénoncer avec virulence l'économie du piratage et du téléchargement illégal coupable selon lui de mettre en danger toute l'industrie cinématographique...
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source : http://www.lepost.fr/article/2011/1...-film-the-lady-sera-pirate.html#xtor=ADC-218-[2647176-luc-besson-espere-que-son-dernier-film-the-lady-sera-pirate]
Ce long-métrage ambitieux, tourné en langue anglaise et birmane, retrace la vie et les combats de Aung San Suu Kyi, femme politique de Birmanie, figure de l'opposition non-violente à la dictature militaire de son pays et prix Nobel de la Paix en 1991. C'est donc une véritable fresque historique que le cinéaste nous livre avec ce film, qui se veut épique et poignant.
"The Lady" signe le retour du réalisateur à un cinéma pour adultes. Grosses productions bourrées d'effets spéciaux, ses derniers films, que ce soit la trilogie Arthur et les Minimoys ou Adèle Blanc-Sec, s'adressaient avant tout aux enfants et aux ados.
Le film a été présenté en septembre au festival International du Film de Toronto au Canada et a manifestement surpris les spectateurs, Besson n'étant pas connu pour tourner des mélos.
Luc, ne pleure pas...
Dans une interview qu'il a donnée récemment à Paris-Match, Besson, qui n'est pas à l'origine du scénario, a avoué avoir pleuré "comme une madeleine" en lisant le script signé par la Britannique Rebecca Frayn. En visionnant les deux bandes-annonces disponibles, on pressent en effet que The Lady entend nous tirer à tout prix de grosses larmes avant de quitter la salle de cinéma.
Difficile cependant de dire si Luc Besson a réussi son pari. Les premières critiques sur son film sont très partagées et les personnes l'ayant vu en avant-première ne sont pas assez nombreuses pour que l'on parvienne à se faire une véritable idée de la qualité du long métrage.
Mais quoi qu'il en soit, le réalisateur n'est pas homme à se laisser déstabiliser par les critiques qui ne l'ont jamais épargné tout au long de sa carrière. Lors de l'émission Avant-premières sur France 2, il a même assuré que The Lady était certainement le meilleur film qu'il n'ait jamais tourné.
Lors de la conférence de presse qui a suivi la projection du film à Toronto, Besson a dit qu'il espérait que son film soit vu par le plus grand nombre, et en premier lieu par les Birmans. Mais il y a évidemment peu de chances que le régime totalitaire en vigueur dans le pays n'autorise la sortie du film dans les salles du pays.
Que tout le monde télécharge !
Toujours à Toronto, Luc Besson, qui a révélé que Aung San Suu Kyi n'avait pas vu elle-même le film, a fait une déclaration plutôt surprenante pour celui qui est l'un des plus fervents opposants au téléchargement illégal : "Je pense qu'elle verra le film et c'est le bon côté du piratage. J'espère sincèrement que le film sera piraté en Birmanie. En fait, je leur donne ma bénédiction pour le faire, car ils n'ont le droit à rien, et c'est le seul moyen pour eux de voir le film, alors pour moi, c'est ok."
Le piratage aurait donc parfois "un bon côté" selon Besson. Télécharger illégalement un film serait même "d'utilité publique" dans certains cas et dans certains pays. Ce point de vue tranche allègement avec les propos tenus depuis plusieurs années par le cinéaste qui ne cesse de dénoncer avec virulence l'économie du piratage et du téléchargement illégal coupable selon lui de mettre en danger toute l'industrie cinématographique...
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source : http://www.lepost.fr/article/2011/1...-film-the-lady-sera-pirate.html#xtor=ADC-218-[2647176-luc-besson-espere-que-son-dernier-film-the-lady-sera-pirate]