L'UE demande un retour à l'orthodoxie budgétaire en 2010 et 2011

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion zonekush
  • Date de début Date de début
Les ministres des Finances de l'Union européenne recommanderont mardi le retour rapide à l'orthodoxie budgétaire une fois les économies repartie, ajoutant qu'elle sera de rigueur pour la plupart des pays en 2010 et pour d'autres en 2011, suivant un projet de document.
Ce document, obtenu jeudi par Reuters, dresse la liste des grandes questions économiques qui seront débattues à l'occasion du sommet européen des 19 et 20 mars.
Les ministres observeront en outre qu'en conséquence de la récession et des divers plans de relance mis en oeuvre, le déficit budgétaire de l'UE atteindra 4,4% du PIB cette année, le plus élevé en 15 ans.
En principe, un déficit dépassant le plafond maximal autorisé de 3% doit être corrigé dans les deux ans mais comme certains déficits risquent d'être à deux chiffres, comme celui de l'Irlande, la théorie devient impraticable.
"Dans le cas de déficits excessifs des finances publiques, il faut accorder des délais de correction plus longs mais stipuler une consolidation annuelle moyenne plus rapide", lit-on dans le document.
Le Pacte de stabilité et de croissance fixe comme norme une consolidation annuelle de 0,5% jusqu'à ce que le pays concerné atteigne l'équilibre ou l'excédent budgétaire.
Les ministres se prononceront également pour une surveillance et une règlementation plus rigoureuses des marchés financiers, une règlementation des fonds spéculatifs et autres véhicules d'investissement alternatifs, et un enregistrement et une surveillance des agences de notation, reprenant en cela certaines des propositions du rapport de Jacques de Larosière sur la supervision financière, remis à la Commission le mois dernier.
D'autant qu'ils appuient aussi l'idée de collèges internationaux de superviseurs financiers et mettent l'accent sur une gestion plus efficace du risque systémique.
Enfin, les ministres feront savoir que l'Union européenne appuiera, lors de la prochaine réunion du G20, le principe d'une augmentation des ressources du Fonds monétaire international (FMI) pour aider les pays en difficulté.
Le FMI lui-même réclame un doublement de ses fonds à 500 milliards de dollars pour ses besoins à court terme.

source
 
Retour
Haut