Rien ne va plus à Berlin pour l'équipe nationale. L'un après l'autre, les athlètes marocains mordent la poussière.
Même Hasna Benshassi, qui fut l'une des valeurs les plus sûres du team, a vu son parcours prendre fin en demi-finales du 800 m. Et mercredi, un jour après l'affaire de dopage de Jamel Chatbi, le Maroc a vu un nouvel espoir de médaille s'envoler avec la contre-performance du trio, Laâlou, Iguider et Moustaoui sur le 1500 m. Une déception de trop puisque ces trois athlètes ont été carrément absents de la compétition. Si leurs corps étaient bel et bien présents sur la piste, leurs esprits, eux, ont été ailleurs. Amine Laâlou a eu la mauvaise idée de refaire le remake de la finale du 800 m d'Osaka. Encore un fois, l'athlète marocain, pourtant expérimenté, a fait un mauvais départ. Puis, il est resté en queue de peloton pendant une grande partie de la course. Ainsi, il n'a pas trouvé les ressources pour rejoindre les coureurs de tête dans le dernier tour.
Il a terminé 10e. Un résultat décevant tout comme celui d'Abdalaati Iguider qui a fini avant-dernier (11e). Seul Mohamed Moustaoui (6e) a fait un effort en essayant de remonter lors du sprint final, mais il n'avait pas le soutien de ses compatriotes. Car au lieu de courir ensemble, les athlètes marocains se sont fondus dans le peloton devenant même à un certain moment invisibles alors que dans cette épreuve, le travail d'équipe permet parfois d'atteindre le podium. Et c'est le coureur du Bahreïn Yusuf Saad Kamel qui l'a emporté, devant l'Ethiopien Deresse Mekonnen et le tenant du titre, l'Américain Bernard Lagat.
L'échec des Marocains n'a pas laissé indifférent l'ancien champion du monde et olympique Hicham El Guerrouj qui a assisté à cette finale. Dans une déclaration à l'agence MAP, El Guerrouj s'est dit «triste de voir trois coureurs marocains rater une si belle occasion». «Je souhaitais voir le drapeau marocain se hisser haut et l'hymne national retentir au stade de Berlin, surtout parce que j'ai eu l'honneur de remettre les médailles aux vainqueurs de cette course», a-t-il indiqué.
Trois fois élu meilleur athlète au monde (record), El Guerrouj a indiqué que la course était ouverte et que les Marocains, notamment Amine Laâlou, avaient l'opportunité de remporter le métal précieux. Le quadruple champion du monde a dit avoir misé sur Amine Laâlou pour décrocher l'or, mais ce dernier a fait une grosse erreur de courir en arrière et de ne pas prendre l'initiative.
El Guerrouj, détenteur de cinq records du monde, a noté que le vainqueur du titre, le Bahreïni Yusuf Saad Kamel, est un spécialiste du 800 m comme Laâlou qui a couru de la même façon qu'en quarts et demi-finales. Il a également regretté l'absence d'une tactique collective qui devrait permettre au Maroc de monter la haute marche du podium. Hicham El Guerrouj a estimé que les coureurs marocains devaient livrer une course tactique et que l'un d'eux devait présenter des sacrifices pour Laâlou, comme c'était le cas aux Mondiaux de Séville 1999 et Edmonton 2001.
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Laâlou en demi-finale
Le Marocain Amine Laâlou s'est qualifié, jeudi à Berlin, pour les demi-finales du 800m des Championnats du monde d'athlétisme, prévues vendredi. Laâlou a terminé troisième en 1:46.38 de la 7e et dernière série des qualifications, remportée par le Kenyan Jackson Mumbwa Kivuva (1:46.17), devant le Néérlandais Bram Som (1:46.33). Les trois premiers de chaque série ainsi que les auteurs des trois meilleurs temps se qualifient aux demi-finales.
lematin
Même Hasna Benshassi, qui fut l'une des valeurs les plus sûres du team, a vu son parcours prendre fin en demi-finales du 800 m. Et mercredi, un jour après l'affaire de dopage de Jamel Chatbi, le Maroc a vu un nouvel espoir de médaille s'envoler avec la contre-performance du trio, Laâlou, Iguider et Moustaoui sur le 1500 m. Une déception de trop puisque ces trois athlètes ont été carrément absents de la compétition. Si leurs corps étaient bel et bien présents sur la piste, leurs esprits, eux, ont été ailleurs. Amine Laâlou a eu la mauvaise idée de refaire le remake de la finale du 800 m d'Osaka. Encore un fois, l'athlète marocain, pourtant expérimenté, a fait un mauvais départ. Puis, il est resté en queue de peloton pendant une grande partie de la course. Ainsi, il n'a pas trouvé les ressources pour rejoindre les coureurs de tête dans le dernier tour.
Il a terminé 10e. Un résultat décevant tout comme celui d'Abdalaati Iguider qui a fini avant-dernier (11e). Seul Mohamed Moustaoui (6e) a fait un effort en essayant de remonter lors du sprint final, mais il n'avait pas le soutien de ses compatriotes. Car au lieu de courir ensemble, les athlètes marocains se sont fondus dans le peloton devenant même à un certain moment invisibles alors que dans cette épreuve, le travail d'équipe permet parfois d'atteindre le podium. Et c'est le coureur du Bahreïn Yusuf Saad Kamel qui l'a emporté, devant l'Ethiopien Deresse Mekonnen et le tenant du titre, l'Américain Bernard Lagat.
L'échec des Marocains n'a pas laissé indifférent l'ancien champion du monde et olympique Hicham El Guerrouj qui a assisté à cette finale. Dans une déclaration à l'agence MAP, El Guerrouj s'est dit «triste de voir trois coureurs marocains rater une si belle occasion». «Je souhaitais voir le drapeau marocain se hisser haut et l'hymne national retentir au stade de Berlin, surtout parce que j'ai eu l'honneur de remettre les médailles aux vainqueurs de cette course», a-t-il indiqué.
Trois fois élu meilleur athlète au monde (record), El Guerrouj a indiqué que la course était ouverte et que les Marocains, notamment Amine Laâlou, avaient l'opportunité de remporter le métal précieux. Le quadruple champion du monde a dit avoir misé sur Amine Laâlou pour décrocher l'or, mais ce dernier a fait une grosse erreur de courir en arrière et de ne pas prendre l'initiative.
El Guerrouj, détenteur de cinq records du monde, a noté que le vainqueur du titre, le Bahreïni Yusuf Saad Kamel, est un spécialiste du 800 m comme Laâlou qui a couru de la même façon qu'en quarts et demi-finales. Il a également regretté l'absence d'une tactique collective qui devrait permettre au Maroc de monter la haute marche du podium. Hicham El Guerrouj a estimé que les coureurs marocains devaient livrer une course tactique et que l'un d'eux devait présenter des sacrifices pour Laâlou, comme c'était le cas aux Mondiaux de Séville 1999 et Edmonton 2001.
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Laâlou en demi-finale
Le Marocain Amine Laâlou s'est qualifié, jeudi à Berlin, pour les demi-finales du 800m des Championnats du monde d'athlétisme, prévues vendredi. Laâlou a terminé troisième en 1:46.38 de la 7e et dernière série des qualifications, remportée par le Kenyan Jackson Mumbwa Kivuva (1:46.17), devant le Néérlandais Bram Som (1:46.33). Les trois premiers de chaque série ainsi que les auteurs des trois meilleurs temps se qualifient aux demi-finales.
lematin