e gouvernement indien a refusé jeudi in extremis un projet d'accord qui aurait permis d'annuler la mise aux enchères des lunettes et autres objets personnels du "Mahatma" Gandhi, mais s'est engagé à les acquérir pour qu'ils reviennent à l'Inde.
Le lot unique mis en vente jeudi par Antiquorum Auctioneers à New York comprend les fameuses petites lunettes rondes cerclées de fer du défunt "Mahatma", des sandales de cuir usées, une montre à gousset en argent, un bol et une assiette de cuivre. La mise à prix devrait commencer à 20.000 dollars.
Selon le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Anand Sharma, les conditions posées par le propriétaire de ces objets étaient inacceptables et violaient la souveraineté indienne.
Le militant pacifiste James Otis s'était dit prêt à céder ces effets personnels ayant appartenu à Mohandas Gandhi, père de l'indépendance indienne et apôtre de la non-violence, en échange de l'engagement par New Delhi de consacrer une partie plus importante du budget national à la lutte contre la pauvreté.
La vente de ces objets ayant appartenu à Gandhi fait scandale en Inde. Otis a dit envisager d'utiliser l'argent pour promouvoir l'éducation au pacifisme et à la non-violence, principalement dans les pays en développement. La ministre de la Culture Ambika Soni a fait savoir qu'il était hors de question que quiconque rachète ces objets: l'Inde "paiera ce qu'il faut pour garantir que ces objets reviennent à la patrie de Gandhi", a-t-elle déclaré, dénonçant la "commercialisation honteuse" de l'héritage d'un homme qui incarna l'ascétisme et le détachement.
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Le lot unique mis en vente jeudi par Antiquorum Auctioneers à New York comprend les fameuses petites lunettes rondes cerclées de fer du défunt "Mahatma", des sandales de cuir usées, une montre à gousset en argent, un bol et une assiette de cuivre. La mise à prix devrait commencer à 20.000 dollars.
Selon le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Anand Sharma, les conditions posées par le propriétaire de ces objets étaient inacceptables et violaient la souveraineté indienne.
Le militant pacifiste James Otis s'était dit prêt à céder ces effets personnels ayant appartenu à Mohandas Gandhi, père de l'indépendance indienne et apôtre de la non-violence, en échange de l'engagement par New Delhi de consacrer une partie plus importante du budget national à la lutte contre la pauvreté.
La vente de ces objets ayant appartenu à Gandhi fait scandale en Inde. Otis a dit envisager d'utiliser l'argent pour promouvoir l'éducation au pacifisme et à la non-violence, principalement dans les pays en développement. La ministre de la Culture Ambika Soni a fait savoir qu'il était hors de question que quiconque rachète ces objets: l'Inde "paiera ce qu'il faut pour garantir que ces objets reviennent à la patrie de Gandhi", a-t-elle déclaré, dénonçant la "commercialisation honteuse" de l'héritage d'un homme qui incarna l'ascétisme et le détachement.
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