adaghar
Yemmac tadehcurt...
La mine revêche, le regard maussade et sévère, telle mest apparue Lwiza Bussetach la première fois que je lai rencontré en 2005. Une seconde entrevue lété suivant me la présentée sous un visage plus clément. Cest dans son fief en effet, latelier dans lequel elle peint et entrepose ses uvres à Nador (Rif, Maroc), quelle ma dévoilé un peu de son univers à travers son récit de vie et ses tableaux.
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A la source de son inspiration, une liberté enfantine
Lwiza est née en 1954 dans un dcar (village) situé entre la commune de Nador et celle de Zeghanghan, dans la tribu des Aït Chiker : Tazegwart Tim7ara. Sous sa maison coulait une rivière, Ighzar nazugwart ou « Rivière rouge » du nom de la couleur des matériaux quelle charriait. Petite fille, elle prit très vite lhabitude de jouer sur les berges de ce cours deau ; elle venait y trouver la quiétude qui nourrissait tant son imagination et lui permettait alors de façonner des ustensiles avec cette terre rouge humide quelle séchait ensuite au soleil. Parfois, sous leffet des pluies et de lérosion, les versants de montagnes proches lui offraient des matériaux sableux, lui servant de support pour dessiner.
En même temps, dans cet univers exaltant son insouciance juvénile, elle sinspirait de toute cette biodiversité (insectes, fleurs, plantes et animaux..) pour composer des poèmes. Chaque matin, dès quelle se levait, Lwiza sempressait de retrouver cette rivière. Une source deau, des jeux, une solitude recherchée, tout concourait dans cet univers naturel à son bien-être et son épanouissement esthétique.
Pour lire la suite :
http://revista.free.fr/spip/article.php3?id_article=67
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A la source de son inspiration, une liberté enfantine
Lwiza est née en 1954 dans un dcar (village) situé entre la commune de Nador et celle de Zeghanghan, dans la tribu des Aït Chiker : Tazegwart Tim7ara. Sous sa maison coulait une rivière, Ighzar nazugwart ou « Rivière rouge » du nom de la couleur des matériaux quelle charriait. Petite fille, elle prit très vite lhabitude de jouer sur les berges de ce cours deau ; elle venait y trouver la quiétude qui nourrissait tant son imagination et lui permettait alors de façonner des ustensiles avec cette terre rouge humide quelle séchait ensuite au soleil. Parfois, sous leffet des pluies et de lérosion, les versants de montagnes proches lui offraient des matériaux sableux, lui servant de support pour dessiner.
En même temps, dans cet univers exaltant son insouciance juvénile, elle sinspirait de toute cette biodiversité (insectes, fleurs, plantes et animaux..) pour composer des poèmes. Chaque matin, dès quelle se levait, Lwiza sempressait de retrouver cette rivière. Une source deau, des jeux, une solitude recherchée, tout concourait dans cet univers naturel à son bien-être et son épanouissement esthétique.
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http://revista.free.fr/spip/article.php3?id_article=67