Des lycéens sous le choc après avoir vu 1:54, un film sur le harcèlement scolaire

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
REPORTAGE - Une classe de 1ère a assisté à la projection du film 1:54 dans un cinéma de Bobigny. Le réalisateur Yan England a échangé avec les lycéens sur le thème du harcèlement scolaire.

«Je suis choquée...» La dernière scène laisse place au générique de fin quand une lycéenne laisse s’échapper cette remarque. La lumière revenue dans la salle, ses camarades sont, comme elle, sonnés par un dénouement inattendu. Au Magic cinema de Bobigny (Seine-Saint-Denis), ce jeudi 9 mars, une classe de 1ère du lycée Eugène Delacroix de Drancy assiste à la projection de 1:54, un film qui met en lumière le harcèlement scolaire. Son réalisateur, qui signe son premier long-métrage, était présent pour échanger avec les élèves et dévoiler quelques secrets de tournage.

» À Lire -1:54 , un film poignant sur le harcèlement scolaire

«De l’écriture jusqu’au tournage, je tenais à rester fidèle à la réalité», insiste Yan England. À une lycéenne qui lui demande s’il s’est inspiré d’une histoire vraie, il réplique: «Ce n’est pas l’histoire d’un ado en particulier, mais un résumé des nombreux témoignages que j’ai reçus». Par souci d’authenticité, toujours, il s’est plongé dans le quotidien de ces adolescents: «J’ai tourné le film dans un vrai lycée, au milieu de vrais lycéens, pendant les heures de cours. Les élèves ne savaient rien du scénario. Leurs réactions, à l’écran, sont authentiques et spontanées», révèle le réalisateur.

Chez les lycéens, la parole se libère
Comme il l’espérait, son film «ouvre le débat». Entre deux questions, quelques élèves s’aventurent à raconter leur propre vécu. «Il y a quelques années, je faisais partie d’un groupe et je m’y sentais vraiment bien. Puis j’en ai été rejetée sans savoir pourquoi, exactement comme Tim dans le film», confie Exoucia. Si cette période «qui appartient au passé» l’a affectée moralement, elle a aussi perturbé sa scolarité: «Je me suis sentie seule, je n’osais en parler à personne. J’ai fini par ne plus aller en cours et par redoubler.» 1:54 montre, selon elle, l’importance de ne pas rester passif face au harcèlement scolaire: «Les témoins doivent agir et ne pas fermer les yeux». Ce qu’approuve le réalisateur: «Parlez aux élèves seuls et signalez les problèmes à vos professeurs. C’est un début».

«Je voulais immerger des adolescents dans un film qui leur ressemble»Florence, professeur de français
Ses camarades reconnaissent, comme elle, le réalisme de l’intrigue.

«Ce film m’a parlé. Il a beau être tourné au Canada, la même chose se passe en France et peut-être même partout dans le monde», observe Kévin. «Les séries m’ont tellement habituée aux happy end que je ne m’attendais pas du tout à cette fin, s’étonne Cécilia. Là, on est dans le vrai, c’est la réalité!»

C’est pour sensibiliser ses élèves à cette réalité que Florence, leur professeur de français, a organisé cette sortie. «Il me semblait important d’immerger des adolescents dans un film qui leur ressemble», explique-t-elle.

«Le film est si réaliste que chaque jeune a forcément vécu ou assisté à l’une des scènes du film, en tant que bourreau, victime ou simple témoin».
Mais 1:54 ne se résume pas selon elle au seul thème du harcèlement: «C’est une invitation à repenser ses rapports avec ses camarades.»






lefigaro


mam
 
Le bizutage je le voie que à la télé ou reportage j'ai jamais vue sa en vrai, apres de se que j'ai compris (corrige moi si je me trompe) c'est une personne qui se sent seul qui veut faire partit d'un groupe "cool" ? Mais bon mieux vaux être seul que mal accompagner, pourquoi faire le guignol pour être accepter par quelque personnes on est des milliards il peut bien se faire d'autre amis.

Enfin je ne connais pas jai jamais vue
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le bizutage je le voie que à la télé ou reportage j'ai jamais vue sa en vrai, apres de se que j'ai compris (corrige moi si je me trompe) c'est une personne qui se sent seul qui veut faire partit d'un groupe "cool" ? Mais bon mieux vaux être seul que mal accompagner, pourquoi faire le guignol pour être accepter par quelque personnes on est des milliards il peut bien se faire d'autre amis.

Enfin je ne connais pas jai jamais vue

en 1ère année de médecine, il n'est pas besoin de faire partie d'un groupe : c'est systématique



dans de grandes universités prestigieuses, les 2èmes années bizutent les 1ères

et les 3èmes années bizutent les 2èmes annéees

pour une question "d'appartenance" à l"établissement où ils étudient

mam
 
en 1ère année de médecine, il n'est pas besoin de faire partie d'un groupe : c'est systématique



dans de grandes universités prestigieuses, les 2èmes années bizutent les 1ères

et les 3èmes années bizutent les 2èmes annéees

pour une question "d'appartenance" à l"établissement où ils étudient

mam

À mon avis ils attaques que les faibles, quelqu'un il veut me hagar je me défend même si ils sont en groupe j'ai mes amis de l'extérieur...
 
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