Par AFP , le 12/05/2009
Le premier forum de l'Union maghrébine des entrepreneurs (UME) a souligné la "nécessité vitale" d'une intégration économique entre les pays de la région pour faire face à la mondialisation, au cours de sa première réunion de deux jours à Alger. A l'issue de cette rencontre, les quelque 600 hommes d'affaires algériens, tunisiens, marocains, libyens et mauritaniens présents ont adopté lundi soir une déclaration" dans laquelle ils soulignent la nécessité de "développer les investissements communs dans le Maghreb et d'intensifier les échanges commerciaux".
L'UME est composée de l'Union tunisienne de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), de la Confédération algérienne du patronat (CAP), de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de la Confédération nationale du patronat mauritanien (CNPM) et du Conseil du patronat libyen (CPL).
Le président de l'UME, Hédi Djilani, a plaidé durant cette réunion pour la création de groupements privés transmaghrébins pour réaliser des projets communs. Les problèmes économiques doivent être traités "loin des problèmes politiques qui ont empêché jusqu'à présent la réalisation d'une véritable Union du Maghreb arabe" (UMA), a-t-il dit.
Créée en 1989, l'UMA (Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie et Libye) est au point mort depuis plusieurs années en raison notamment de la situation au Sahara occidental que revendiquent le Maroc et le Front Polisario.
Le président du CAP, Boualemn M'Rakach, a souligné la "nécessité vitale" d'une intégration économique du Maghreb. La moyenne des échanges intermaghrébins n'atteint pas 3% alors que l'ensemble des échanges des pays de l'UMA avec l'Union européenne représente en moyenne 70% de leur commerce extérieur, a-t-il affirmé. Le Forum a souligné que cette situation faisait perdre 2 points de croissance aux pays du Maghreb, qui représente un marché de 100 millions de
consommateurs. Des experts de l'UME ont identifié des secteurs porteurs comme la construction navale, l'industrie pharmaceutique ou chimique, les transports maritimes, ferroviaire et routiers ou le tourisme dans lesquels des projets communs pourraient être développés.
Le premier forum de l'Union maghrébine des entrepreneurs (UME) a souligné la "nécessité vitale" d'une intégration économique entre les pays de la région pour faire face à la mondialisation, au cours de sa première réunion de deux jours à Alger. A l'issue de cette rencontre, les quelque 600 hommes d'affaires algériens, tunisiens, marocains, libyens et mauritaniens présents ont adopté lundi soir une déclaration" dans laquelle ils soulignent la nécessité de "développer les investissements communs dans le Maghreb et d'intensifier les échanges commerciaux".
L'UME est composée de l'Union tunisienne de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), de la Confédération algérienne du patronat (CAP), de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de la Confédération nationale du patronat mauritanien (CNPM) et du Conseil du patronat libyen (CPL).
Le président de l'UME, Hédi Djilani, a plaidé durant cette réunion pour la création de groupements privés transmaghrébins pour réaliser des projets communs. Les problèmes économiques doivent être traités "loin des problèmes politiques qui ont empêché jusqu'à présent la réalisation d'une véritable Union du Maghreb arabe" (UMA), a-t-il dit.
Créée en 1989, l'UMA (Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie et Libye) est au point mort depuis plusieurs années en raison notamment de la situation au Sahara occidental que revendiquent le Maroc et le Front Polisario.
Le président du CAP, Boualemn M'Rakach, a souligné la "nécessité vitale" d'une intégration économique du Maghreb. La moyenne des échanges intermaghrébins n'atteint pas 3% alors que l'ensemble des échanges des pays de l'UMA avec l'Union européenne représente en moyenne 70% de leur commerce extérieur, a-t-il affirmé. Le Forum a souligné que cette situation faisait perdre 2 points de croissance aux pays du Maghreb, qui représente un marché de 100 millions de
consommateurs. Des experts de l'UME ont identifié des secteurs porteurs comme la construction navale, l'industrie pharmaceutique ou chimique, les transports maritimes, ferroviaire et routiers ou le tourisme dans lesquels des projets communs pourraient être développés.