Le Maghreb uni ça serait plus de 86 millions d'habitants (14ème mondial), près de 390 milliards de dollars de PIB (27ème quasi au niveau de Taiwan et devant des pays comme la Grèce, l'Iran, l'Argentine, l'Egypte ,..) et cela en faisant une simple addition parce que sans frontières cette "somme" est augmentée :
Sans parler d'une chose inestimable : la paix.
WHY THE MAGHREB MATTERS: THREATS, OPPORTUNITIES, AND OPTIONS FOR EFFECTIVE AMERICAN ENGAGEMENT IN NORTH AFRICA
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Economic model analysis suggests that a fullfledged free trade area among the Maghrebi countries would yield a gain in total merchandise trade of some $1 billion. Even this modest figure would almost double the extent of commercial relations within the region and might pave the way for a future deepening of ties. FTAs between the EU or the US and the major Maghrebi countries would generate even lbarger gains. Based on gravity model (GM) calculations, total Maghrebi trade would expand by $4 to $5 billion (3.0 to 4.5 percent) if the EU and the US separately establish FTAs with the UMA countries, and by nearly $9 billion (nearly 8 percent) if both establish regional FTAs with the UMA countries. In terms of a possible EU‐US‐Maghreb FTA, total Maghrebi inward foreign direct investment (FDI) stocks would increase by $5.8 billion (75 percent), and total Maghrebi outward FDI stocks would rise by $3.9 billion; both the US and European economies stand to benefit from enhanced integration with the Maghreb region as well. If the agreements depicted
in these scenarios are implemented, the trade and FDI impacts of Maghrebi economic integration can be expected to materialize over horizons of 2 to 5 years.
http://www.potomacinstitute.org/publications/studies/NorthAfricaPolicyPaper033109.pdf
Ce que nous côute le sahara
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Echanges. La facture du non-Maghreb
Alors que le Maghreb économique pourrait créer un marché de plus de 75 millions de consommateurs. Cette taille, similaire à nombre de pays leaders dans le commerce mondial, permet d’exploiter les économies d'échelle. Les complémentarités, visibles à l’œil nu, devraient également susciter un accroissement conséquent des investissements directs étrangers. Et puis, face à la mondialisation et à la prévalence des regroupements régionaux, le Maghreb économique semble impératif. Etant divisés, les membres de ce G5 maghrébin disposent actuellement d’un pouvoir de négociation réduit en face des puissances internationales. Les analystes de la Banque Mondiale le laissent d’ailleurs entendre quand ils évoquent les relations avec l’Union Européenne : “L'UE est la principale destination des exportations et source d'importation pour les pays du Maghreb. Ces échanges constituent plus de 65% du total du commerce du Maghreb. Créer un bloc commercial du Maghreb avec l'Union Européenne amènerait à de plus gros gains économiques”. Et de préciser : “Cela générerait 1,5 % de croissance additionnelle du PIB par habitant pour chacun des 5 pays”. En dirhams, cela représente 9,6 milliards. Largement de quoi multiplier par deux les budgets d’investissement en matière d’agriculture, de pêche, d’équipement et de transport.
Tel Quel
http://recitdevie.blogs.courrierint.../12/ce-que-nous-coute-le-sahara-marocain.html
Algérie-Maroc : à quand la fin du gâchis ?
Interview de Belkacem Boutayeb, entrepreneur et président du groupe MENA à l’IMRI
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Afrik : Existe-t-il des estimations des pertes engendrées par la fermeture des frontières et les mauvaises relations diplomatiques algéro-marocaines ?
Belkacem Boutayeb : Il est difficile de répondre de manière scientifique et rationnelle... Néanmoins, il est établi, à partir d’études et d’analyses sérieuses de l’Organisation mondiale du commerce et de la Banque Mondiale, que le coût du non-maghreb est catastrophique à plusieurs titres : aggravation de la pauvreté et déficit de croissance de 2 à 3 % du PIB, manque à gagner de 4,5 milliards US $, par les investissements directs étrangers et la croissance des exportations, potentialités d’exportations hors hydrocarbures de 800 millions $/an, absence d’harmonisation des politiques économiques, absence d’harmonisation des systèmes éducatifs et culturels, absence de climat de confiance, déficit de l’implication financière et humaine de la diaspora...
http://www.afrik.com/article14721.html
Sans parler d'une chose inestimable : la paix.