INTERVIEW - Les Palestiniens comptent sur la France pour les aider à obtenir la reconnaissance de leur État aux Nations unies au mois de septembre.
Le président de l'Autorité palestinienne a été reçu, jeudi, à l'Élysée par Nicolas Sarkozy.
LE FIGARO - Quelle est la priorité de votre visite à Paris ?
Mahmoud Abbas - Nous avons une très grande confiance dans le président Sarkozy et comptons sur ses conseils utiles et nécessaires pour faire avancer le processus de paix. Je lui ai notamment demandé d'élargir l'ordre du jour de la Conférence des donateurs, prévue en juin à Paris, pour que l'on puisse aborder aussi les questions politiques afin d'avancer dans la recherche d'une solution. Nous avons aussi abordé l'échéance du mois de septembre.
Vous comptez obtenir, en septembre, à l'Assemblée générale des Nations unies, une reconnaissance internationale de l'État palestinien, dans ses frontières de 1967. En quoi cela peut-il débloquer les négociations ?
La reconnaissance n'est pas une alternative aux négociations. Nous souhaitons reprendre les pourparlers. C'est pour cela que nous demandons au Quartet (États-Unis, UE, Russie, ONU) d'adopter la déclaration tripartite, signée par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, qui définit les termes de référence de la négociation. Notre priorité est donc de négocier, mais si cela n'est pas possible nous demanderons aux Nations unies de nous reconnaître. Nous attendons du président Barack Obama qu'il mette en uvre la promesse qu'il avait faite en septembre dernier, de voir un État palestinien devenir membre de l'ONU à part entière.
http://www.lefigaro.fr/internationa...ahmoud-abbas-israel-va-etre-isole-a-l-onu.php
Le président de l'Autorité palestinienne a été reçu, jeudi, à l'Élysée par Nicolas Sarkozy.
LE FIGARO - Quelle est la priorité de votre visite à Paris ?
Mahmoud Abbas - Nous avons une très grande confiance dans le président Sarkozy et comptons sur ses conseils utiles et nécessaires pour faire avancer le processus de paix. Je lui ai notamment demandé d'élargir l'ordre du jour de la Conférence des donateurs, prévue en juin à Paris, pour que l'on puisse aborder aussi les questions politiques afin d'avancer dans la recherche d'une solution. Nous avons aussi abordé l'échéance du mois de septembre.
Vous comptez obtenir, en septembre, à l'Assemblée générale des Nations unies, une reconnaissance internationale de l'État palestinien, dans ses frontières de 1967. En quoi cela peut-il débloquer les négociations ?
La reconnaissance n'est pas une alternative aux négociations. Nous souhaitons reprendre les pourparlers. C'est pour cela que nous demandons au Quartet (États-Unis, UE, Russie, ONU) d'adopter la déclaration tripartite, signée par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, qui définit les termes de référence de la négociation. Notre priorité est donc de négocier, mais si cela n'est pas possible nous demanderons aux Nations unies de nous reconnaître. Nous attendons du président Barack Obama qu'il mette en uvre la promesse qu'il avait faite en septembre dernier, de voir un État palestinien devenir membre de l'ONU à part entière.
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