La justice administrative a ordonné, vendredi 1er juillet, à la municipalité Front national de Mantes-la-Ville, d’accorder une salle aux musulmans pour fêter l’Aïd el-Fitr, qui marquera la fin du ramadan, la semaine prochaine.Le juge statuant en urgence, estime que « le refus implicite » d’accorder un local aux musulmans « doit être tenu pour manifestement illégal et portant une atteinte grave aux libertés de réunion et de culte ». Ainsi, le magistrat enjoint au maire FN Cyril Nauth de mettre la salle polyvalente de la ville à disposition de l’association des musulmans de Mantes-sud (AMMS), de 7?à 11 heures, le jour de l’Aïd, qui doit avoir lieu le 5 ou le 6 juillet.
Un bras de fer avec le maire
L’association, qui prévoit d’accueillir 1.500 fidèles, avait saisi le tribunal faute de réponse à sa demande de salle. En septembre dernier déjà, le Conseil d’État avait ordonné à Mantes-la-Ville de mettre sa salle polyvalente à disposition des musulmans pour l’Aïd el-Kebir. L’association attend une réponse du maire pour le prochain Aïd el-Kebir. L’association musulmane est engagée dans un bras de fer avec le maire FN depuis son élection, en 2014, cristallisé autour d’un projet de salle de prière. Cyril Nauth, qui avait ardemment combattu ce projet, avait décidé de préempter les lieux pour y installer un commissariat, une action retoquée à deux reprises en urgence par la justice administrative. Une audience sur le fond doit encore avoir lieu. La nouvelle salle de prière a toutefois ouvert ses portes fin mai.
http://www.lechorepublicain.fr/eure...ville-condamne-a-faciliter-laid_11984894.html
Un bras de fer avec le maire
L’association, qui prévoit d’accueillir 1.500 fidèles, avait saisi le tribunal faute de réponse à sa demande de salle. En septembre dernier déjà, le Conseil d’État avait ordonné à Mantes-la-Ville de mettre sa salle polyvalente à disposition des musulmans pour l’Aïd el-Kebir. L’association attend une réponse du maire pour le prochain Aïd el-Kebir. L’association musulmane est engagée dans un bras de fer avec le maire FN depuis son élection, en 2014, cristallisé autour d’un projet de salle de prière. Cyril Nauth, qui avait ardemment combattu ce projet, avait décidé de préempter les lieux pour y installer un commissariat, une action retoquée à deux reprises en urgence par la justice administrative. Une audience sur le fond doit encore avoir lieu. La nouvelle salle de prière a toutefois ouvert ses portes fin mai.
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