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Plus l'on passe du temps en cuisine, plus l'on augmente son risque de maladie cardiaque et d'AVC, avance une étude scientifique américaine.
La cuisine maison ne serait finalement pas si bonne que ça pour la santé. Une étude scientifique américaine de la Rush University de Chicago a constaté que le fait de cuisiner chez soi conduisait à manger des portions individuelles trop grandes et des ingrédients peu recommandables pour la santé, comme le sel et le beurre.
Au final, plus l'on passe de temps dans sa cuisine, plus l'on augmente son risque de problèmes cardiovasculaires et d'AVC, en augmentant son taux de cholestérol et sa pression artérielle.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 14 ans de données alimentaires fournies par 2 755 femmes, âgées de 42 à 52 ans.
Les données comprenaient des informations sur le temps de préparation du repas ainsi que les résultats aux contrôles de santé mesurant leur niveau de graisse dans le sang, leur taux de cholestérol, la tension artérielle et les niveaux sanguins en glucose (sucre). Tous ces facteurs biologiques sont liés au risque cardiovasculaire et au risque d'AVC.
Cuisiner moins et mieux pour vivre plus ?
A la fin de l'étude, l'équipe de recherche a constaté que les femmes qui passaient le plus de temps à cuisiner avaient plus de risque de développer un syndrome métabolique, lié à un risque accru d'AVC et d'attaques cardiaques que les autres. A l'inverse, les femmes ayant diminué leur temps de cuisine ont réduit leur risque de problèmes cardiaques et d'AVC.
Pour le Dr Brad Appelhans, ces résultats appellent à repenser les politiques de santé publiques, qui présentent la cuisine faite maison comme la « pierre angulaire » d'un régime alimentaire sain.
« Durant les quatre dernières décennies, la proportion de nourriture que nous préparons à la maison a diminué, alors que la prévalence de l'obésité a augmenté. En constatant cela, les experts de santé publique ont trouvé bon de promouvoir la cuisine maison, comme une façon de réduire l'épidémie d'obésité, et les facteurs de risque de maladie cardiaque et de diabète, explique le Docteur. Toutefois, nos recherches menées sur plus de 2 700 femmes montrent que plus l'on passe de temps à cuisiner, plus les facteurs de risque des maladies cardiaques et métaboliques augmentent dans le temps. »
Le Docteur Appelhans a ainsi rappelé qu'il était important de cuisiner sainement, et pas seulement fréquemment. Car si les plats préparés sont souvent présentés en portions individuelles, ce n'est pas le cas des plats faits maison, qui poussent à manger plus que ce dont on a réellement besoin.
http://www.topsante.com/medecine/tr...u-temps-a-la-cuisine-augmente-le-risque-74457
Plus l'on passe du temps en cuisine, plus l'on augmente son risque de maladie cardiaque et d'AVC, avance une étude scientifique américaine.
La cuisine maison ne serait finalement pas si bonne que ça pour la santé. Une étude scientifique américaine de la Rush University de Chicago a constaté que le fait de cuisiner chez soi conduisait à manger des portions individuelles trop grandes et des ingrédients peu recommandables pour la santé, comme le sel et le beurre.
Au final, plus l'on passe de temps dans sa cuisine, plus l'on augmente son risque de problèmes cardiovasculaires et d'AVC, en augmentant son taux de cholestérol et sa pression artérielle.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 14 ans de données alimentaires fournies par 2 755 femmes, âgées de 42 à 52 ans.
Les données comprenaient des informations sur le temps de préparation du repas ainsi que les résultats aux contrôles de santé mesurant leur niveau de graisse dans le sang, leur taux de cholestérol, la tension artérielle et les niveaux sanguins en glucose (sucre). Tous ces facteurs biologiques sont liés au risque cardiovasculaire et au risque d'AVC.
Cuisiner moins et mieux pour vivre plus ?
A la fin de l'étude, l'équipe de recherche a constaté que les femmes qui passaient le plus de temps à cuisiner avaient plus de risque de développer un syndrome métabolique, lié à un risque accru d'AVC et d'attaques cardiaques que les autres. A l'inverse, les femmes ayant diminué leur temps de cuisine ont réduit leur risque de problèmes cardiaques et d'AVC.
Pour le Dr Brad Appelhans, ces résultats appellent à repenser les politiques de santé publiques, qui présentent la cuisine faite maison comme la « pierre angulaire » d'un régime alimentaire sain.
« Durant les quatre dernières décennies, la proportion de nourriture que nous préparons à la maison a diminué, alors que la prévalence de l'obésité a augmenté. En constatant cela, les experts de santé publique ont trouvé bon de promouvoir la cuisine maison, comme une façon de réduire l'épidémie d'obésité, et les facteurs de risque de maladie cardiaque et de diabète, explique le Docteur. Toutefois, nos recherches menées sur plus de 2 700 femmes montrent que plus l'on passe de temps à cuisiner, plus les facteurs de risque des maladies cardiaques et métaboliques augmentent dans le temps. »
Le Docteur Appelhans a ainsi rappelé qu'il était important de cuisiner sainement, et pas seulement fréquemment. Car si les plats préparés sont souvent présentés en portions individuelles, ce n'est pas le cas des plats faits maison, qui poussent à manger plus que ce dont on a réellement besoin.
http://www.topsante.com/medecine/tr...u-temps-a-la-cuisine-augmente-le-risque-74457