Dormeur
zzz...zzz...zzz...
Les inventeurs de maladies
Jaurai très bien pu sous-titrer cet article "Le malade imaginaire". Mais ce titre est déjà pris (sic). Pourtant, il lui va comme un gant. Tant la World Company du médicament nous prend comme tel pour nous imposer sa pharmacopée toute aussi inutile que dangereuse ! Oui, nous ne sommes pas aussi malades que certains aimeraient nous y voir. Seulement il faut toujours plus de consommateurs. Car il y a toujours plus de nouvelles molécules "inventées". Pour le plus grand profit de quelques uns. Ne serait-il pas temps de dire STOP ?!
La médecine occidentale a perdu tout bon sens. Et sest enfermée dans ses canons. Certitudes. Certitudes. Et encore certitudes, et toujours la même et seule manière de concevoir, de faire. Exit les médecines traditionnelles, les remèdes, les traditions. Et ne parlons surtout pas de lapproche naturelle, quel vilain mot !. Ainsi, lon est arrivé, dans les années 1980, à désigner crise de foie une migraine accompagnée de symptômes digestifs. Et spasmophilie une crise de panique. Etc. Des maladies inventées pour justifier un traitement de cheval.
Une migraineuse devait subir le parcours du combattant. De la radiographie de la vésicule aux multiples prises de sang, histoire de trouver un « petit quelque chose ». De justifier la prise de médicaments : des hépatotropes, en loccurence, accompagnés de cholagogues ; et 365 jours lan !
La spasmophile, elle, subissait aussi moult dosages sanguins, et parfois des électromyogrammes absolument ininterprétables. Mais à quoi bon ? La voix du médecin est impénétrable. A ne jamais remettre en question. Et ainsi à justifier les prises de magnésium 15 jours par mois. Avec effet ... nul ! Un placebo aurait fait aussi bien ...
"Tout bien portant est un malade qui signore"
Docteur Knock
Ce héros de Jules Romains est tristement dactualité ! Car nous marchons sur la tête. La seule vision que nous avons de nos jours est celle définie par le médecin. Une vision faite de diktats et davertissements inquiétants : une vision totalitaire et non soignante !
En France, on trouve dans les officines plusieurs dizaines de milliers de marques de médicaments. Alors pourquoi lOMS dresse-t-il une liste de médicaments essentiels de 325 éléments ?
Parce que les pays riches subissent le Big Brother de lindustrie pharmaceutique. Avec lillusion que cela nous est indispensable ...
Or, il nen est rien !
Lindustrie du médicament - et avec elle, celle des appareillages de dosage biologique, des machines diagnostiques, des cosmétiques, des instruments chirurgicaux, etc. - a fait de la devise du personnage de Jules Romains son leitmotiv !
Avec une variable habillement ajouté. Tout bien portant est un consommateur en puissance ... à condition de lui faire croire quil est malade
Le mot est lâché : consommateur.
Lêtre humain est réduit à la condition de pions que les politiciens incitent à consommer pour soutenir la croissance. Cest dans cette brèche que les laboratoires se sont engouffrés, et lon en arrive à labsurdité absolue de voir des traitements prescrits qui ne servent à rien. Sauf à augmenter le déficit de la Sécurité sociale !
Mais qui incite à la surconsommation des médicaments ? Pas seulement le matraquage publicitaire. Non ! Ce sont bien les médecins qui sont passés du mauvais côté ! Ces médecins, investis de laura de confiance que confère leur titre. Ces médecins enfermés dans la spirale perverse qui les pousse à croire à ces diagnostics inexistants. Car on les leur a enseignés à la faculté. Et depuis, ils sont confortés dans ces faux diagnostics par des visiteurs pharmaceutiques leur proposant ... les traitements que leurs patients attendent.
La boucle est bouclée. CQFD.
[...]
Jaurai très bien pu sous-titrer cet article "Le malade imaginaire". Mais ce titre est déjà pris (sic). Pourtant, il lui va comme un gant. Tant la World Company du médicament nous prend comme tel pour nous imposer sa pharmacopée toute aussi inutile que dangereuse ! Oui, nous ne sommes pas aussi malades que certains aimeraient nous y voir. Seulement il faut toujours plus de consommateurs. Car il y a toujours plus de nouvelles molécules "inventées". Pour le plus grand profit de quelques uns. Ne serait-il pas temps de dire STOP ?!
La médecine occidentale a perdu tout bon sens. Et sest enfermée dans ses canons. Certitudes. Certitudes. Et encore certitudes, et toujours la même et seule manière de concevoir, de faire. Exit les médecines traditionnelles, les remèdes, les traditions. Et ne parlons surtout pas de lapproche naturelle, quel vilain mot !. Ainsi, lon est arrivé, dans les années 1980, à désigner crise de foie une migraine accompagnée de symptômes digestifs. Et spasmophilie une crise de panique. Etc. Des maladies inventées pour justifier un traitement de cheval.
Une migraineuse devait subir le parcours du combattant. De la radiographie de la vésicule aux multiples prises de sang, histoire de trouver un « petit quelque chose ». De justifier la prise de médicaments : des hépatotropes, en loccurence, accompagnés de cholagogues ; et 365 jours lan !
La spasmophile, elle, subissait aussi moult dosages sanguins, et parfois des électromyogrammes absolument ininterprétables. Mais à quoi bon ? La voix du médecin est impénétrable. A ne jamais remettre en question. Et ainsi à justifier les prises de magnésium 15 jours par mois. Avec effet ... nul ! Un placebo aurait fait aussi bien ...
"Tout bien portant est un malade qui signore"
Docteur Knock
Ce héros de Jules Romains est tristement dactualité ! Car nous marchons sur la tête. La seule vision que nous avons de nos jours est celle définie par le médecin. Une vision faite de diktats et davertissements inquiétants : une vision totalitaire et non soignante !
En France, on trouve dans les officines plusieurs dizaines de milliers de marques de médicaments. Alors pourquoi lOMS dresse-t-il une liste de médicaments essentiels de 325 éléments ?
Parce que les pays riches subissent le Big Brother de lindustrie pharmaceutique. Avec lillusion que cela nous est indispensable ...
Or, il nen est rien !
Lindustrie du médicament - et avec elle, celle des appareillages de dosage biologique, des machines diagnostiques, des cosmétiques, des instruments chirurgicaux, etc. - a fait de la devise du personnage de Jules Romains son leitmotiv !
Avec une variable habillement ajouté. Tout bien portant est un consommateur en puissance ... à condition de lui faire croire quil est malade
Le mot est lâché : consommateur.
Lêtre humain est réduit à la condition de pions que les politiciens incitent à consommer pour soutenir la croissance. Cest dans cette brèche que les laboratoires se sont engouffrés, et lon en arrive à labsurdité absolue de voir des traitements prescrits qui ne servent à rien. Sauf à augmenter le déficit de la Sécurité sociale !
Mais qui incite à la surconsommation des médicaments ? Pas seulement le matraquage publicitaire. Non ! Ce sont bien les médecins qui sont passés du mauvais côté ! Ces médecins, investis de laura de confiance que confère leur titre. Ces médecins enfermés dans la spirale perverse qui les pousse à croire à ces diagnostics inexistants. Car on les leur a enseignés à la faculté. Et depuis, ils sont confortés dans ces faux diagnostics par des visiteurs pharmaceutiques leur proposant ... les traitements que leurs patients attendent.
La boucle est bouclée. CQFD.
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