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À Milan, un restaurant un peu particulier a ouvert ses portes depuis octobre 2015. Baptisé InGalera, il est situé à l'intérieur d'une prison.
À première vue, InGalera est un restaurant comme les autres. Le mobilier est design, le vin coule à flots et les plats ont l'air tous plus alléchants les uns que les autres. Mais avant de pouvoir vous asseoir à l'une des tables impeccablement dressées, il faudra passer par un petit contrôle de sécurité. L'établissement est situé dans la prison Bollate à Milan, ce sont donc des détenus qui s'occupent du service et de la cuisine. Seuls le chef et le "maître d'hôtel" ne sont pas incarcérés.
Ce n'est pas la première fois que le centre pénitencier se fait remarquer pour ses projets progressistes. Les criminels peuvent se déplacer librement à l'intérieur de la prison pendant certaines heures et ils sont vivement encouragés à apprendre un métier. Les employés du restaurant InGalera reçoivent d'ailleurs tous un petit salaire pour leur travail. Mais comme la loi italienne interdit aux prisonniers de percevoir de l'argent, leurs économies sont envoyées à leur famille ou déposées sur un compte en banque pour leur vie future.
"Les clients me voient uniquement comme leur serveur, un point c'est tout. Ils ne me jugent pas et j'ai l'impression qu'ils me traitent comme une personne ordinaire", explique l'un des détenus, Giuseppe, à Munchies. "C'est une nouvelle expérience pour ma vie en prison et c'est quelque chose dont je peux être fier". Si le restaurant a ouvert ses portes, c'est notamment grâce au soutien financier de certaines grosses compagnies privées comme PwC par exemple. Le but du projet est d'aider les prisonniers à s'intégrer le plus vite possible et à trouver un emploi à leur sortie.
Lutter contre la stigmatisation prend du temps mais la fondatrice de l'établissement, Silvia Polleri, est déterminée. "Nous voulons que les gens se sentent impliqués afin que la société puisse commencer à comprendre le monde carcéral. Nous espérons que de cette façon, ils seront prêts à accueillir ces personnes qui quittent la prison après avoir purgé leur peine", a-t-elle confié avant d'ajouter: "Peut-être que les Italiens ont vraiment besoin de s'asseoir à une table pour digérer les problèmes de criminalité".
À Milan, un restaurant un peu particulier a ouvert ses portes depuis octobre 2015. Baptisé InGalera, il est situé à l'intérieur d'une prison.
À première vue, InGalera est un restaurant comme les autres. Le mobilier est design, le vin coule à flots et les plats ont l'air tous plus alléchants les uns que les autres. Mais avant de pouvoir vous asseoir à l'une des tables impeccablement dressées, il faudra passer par un petit contrôle de sécurité. L'établissement est situé dans la prison Bollate à Milan, ce sont donc des détenus qui s'occupent du service et de la cuisine. Seuls le chef et le "maître d'hôtel" ne sont pas incarcérés.
Ce n'est pas la première fois que le centre pénitencier se fait remarquer pour ses projets progressistes. Les criminels peuvent se déplacer librement à l'intérieur de la prison pendant certaines heures et ils sont vivement encouragés à apprendre un métier. Les employés du restaurant InGalera reçoivent d'ailleurs tous un petit salaire pour leur travail. Mais comme la loi italienne interdit aux prisonniers de percevoir de l'argent, leurs économies sont envoyées à leur famille ou déposées sur un compte en banque pour leur vie future.
"Les clients me voient uniquement comme leur serveur, un point c'est tout. Ils ne me jugent pas et j'ai l'impression qu'ils me traitent comme une personne ordinaire", explique l'un des détenus, Giuseppe, à Munchies. "C'est une nouvelle expérience pour ma vie en prison et c'est quelque chose dont je peux être fier". Si le restaurant a ouvert ses portes, c'est notamment grâce au soutien financier de certaines grosses compagnies privées comme PwC par exemple. Le but du projet est d'aider les prisonniers à s'intégrer le plus vite possible et à trouver un emploi à leur sortie.
Lutter contre la stigmatisation prend du temps mais la fondatrice de l'établissement, Silvia Polleri, est déterminée. "Nous voulons que les gens se sentent impliqués afin que la société puisse commencer à comprendre le monde carcéral. Nous espérons que de cette façon, ils seront prêts à accueillir ces personnes qui quittent la prison après avoir purgé leur peine", a-t-elle confié avant d'ajouter: "Peut-être que les Italiens ont vraiment besoin de s'asseoir à une table pour digérer les problèmes de criminalité".