Il y a quand même de nombreux versets qui affirme que Dieu n'appelle qu'à la droiture et à la pieté, que les hommes sont responsables du mal, c'est difficile de concilier des propositions qui semblent s'opposer, j'essaye aussi de comprendre cette idée.
Il y a plusieurs defis auquel est soumis un musulman pieux, essayer de comprendre des aspects du messages qui semblent controversés aujourd'hui, il y a cet idée que Dieu egare et guide, les menaces de chatiments, les références aux femmes et les sourates qui répondent à des situations guerrières.
Évidement c'est difficiles, nous avons pas toutes les réponses, certains espèrent en Dieu, et ne cherchent pas spécialement aux objections faites à leurs foi.
Ça a aurait été tellement plus simple si Dieu avait appelé à une foi simple en lui sans dogme, aux actes moraux et pieux, mais nos attentes n'étaient pas celles des hommes du passés, ils attendaient pas la même choses de Dieu.
J'espère vraiment que Dieu est intervenu dans l'histoire, évidement à muhammad, à jesus mais aussi plus généralement à beaucoup d'autres. Mais peut etre que nos espoires nous aveugle..
Je pense que c'est vrai de toutes les grandes religions, et même des anciennes traditions philosophiques, où on trouve des affirmations pas toujours politiquement correctes, ou des idées bizarres ou qui s'inspirent de cadres scientifiques dépassés... bien sûr il y a des croyants après coup qui interprètent cela métaphoriquement, ou qui disent que Dieu, en révélant cela, ne parlait pas littéralement, mais qu'il se mettait au niveau de compréhension ou au niveau de conscience morale des gens de l'époque.
La plupart des croyants ne prêtent pas beaucoup attention aux versets problématiques. Ils sont plus attentifs aux belles choses, ou aux versets qui les inspirent et les édifient dans leur vie. C'est surtout les athées ou les croyants polémistes d'autres religions (chrétiens versus musulmans, par exemple) qui remettent constamment sur la table des versets problématiques. Et c'est aussi de cela qu'entend surtout parler le grand public. Et cela lui donne pas envie de s'informer ou d'approfondir.
Quand on parle de « l'islam » dans les médias, on parle de ce qui choque. On parle pas des idéaux d'une communauté fraternelle universelle, au-delà des frontières ethniques et linguistiques. On parle pas du souci des pauvres, des orphelins, du respect de la famille, le respect des savants, ou des principes moraux qui « vont de soi »... On met plutôt sur la table quelques thèmes obsessionnels : les femmes, le voile, l'homosexualité, le terrorisme, la violence, l'obscurantisme, et ainsi de suite.
L'autre chose, comme tu dis, ce sont les paradoxes à un niveau davantage théologique ou philosophique, comme les attributs de Dieu, ou la liberté humaine. Beaucoup se sont cassé la tête à ce sujet, et je crois pas que ça ait servi à grand-chose. Et en attendant, c'est pas très utile pour soulager la misère dans le monde.
Il y a des aides-soignantes dans des foyers qui sont plus utiles socialement que bien des théologiens.