Manuel Valls, a appelé l'opposition à ne pas faire d'amalgames entre les casseurs et les habitants des quartiers populaires avant d'ajouter qu'"en 2005, quand le pays a été gagné par des émeutes urbaines, partout dans tous les quartiers, ceux qui étaient dans l'opposition – et j'en étais – ont eu une autre attitude, celle de la responsabilité."
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Valls véhément face aux critiques de la droite
Manuel Valls a accusé mardi l'opposition de vouloir "salir" en cherchant à polémiquer sur les incidents survenus à Brétigny-sur-Orge (Essonne) et dénoncé avec force ses "amalgames" sur les violences de Trappes (Yvelines) lors des questions à l'Assemblée.
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Il ne sert à rien de jeter les Français les uns contre les autres (...) de faire des amalgames, (...) entre l'immense majorité de nos compatriotes musulmans et ceux qui s'en prennent aux lois de la République !", s'est indigné le ministre au sujet des violences à Trappes.
"Et il ne sert à rien d'opposer la police et la justice, parce que nous avons besoin des deux pour que l'Etat de droit s'impose partout", a vitupéré le ministre. "C'est de notre responsabilité de faire en sorte que magistrats et forces de l'ordre travaillent ensemble (...) Je suis fier que grâce (...) à la relation que nous avons, avec Christiane Taubira, nous construisions une politique sérieuse, crédible, qui donne des résultats", a-t-il lancé.
Quelques instant plus tard, Manuel Valls a repris la parole pour répondre à la droite, cette fois sur les incidents en marge de la catastrophe ferroviaire de Brétigny, qui a fait six morts le 12 juillet.
"On ne peut pas accepter (...) qu'on salisse en permanence", a répondu M. Valls à une question de l'UMP sur "la volonté de l'Etat de cacher la vérité" sur des scènes de vols et de caillassage qui auraient eu lieu à la suite du drame.
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Selon M. Valls, "il n'y a pas eu de scènes de pillage, ni de caillassage d'envergure, ni de détroussage des victimes, comme cela a pu être dit le soir de la catastrophe". "Je ne laisserai jamais croire que des hordes sauvages se sont livrées à des exactions de masse", a-t-il poursuivi.
"Il y a bien eu un certain nombre d'incidents que personne ne minimise et qui sont évidemment inadmissibles (...) Il y a eu des jets de projectiles au moment de la mise en place du périmètre de sécurité et il y a eu sans doute des vols et des plaintes qui ont été déposées".
Depuis le 12 juillet, la droite et l'extrême droite accusent le gouvernement de minimiser les incidents de Brétigny. Quatre plaintes pour des faits de vol ont jusqu'ici été recensées par le parquet d'Evry.
http://www.leparisien.fr/flash-actu...te-de-chercher-a-salir-23-07-2013-3002711.php
Et bien cela s'agite enfin élections...élections ...élections