Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités marocaines
Marchands ambulants: les commerçants prêts à lincivisme!
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="petitbijou, post: 9164093, member: 67618"] «C’est une honte pour la famille». Ainsi était qualifiée l’initiative d’un jeune qui quitte l’école pour s’adonner au commerce ambulant. D’ailleurs, il y a une vingtaine d’années, les jeunes désœuvrés préféraient chômer en quémandant de l’argent à leurs parents, plutôt que de «s’humilier» en vendant dans la rue ou en se procurant une carriole à fruits ou à légumes. Ce qu’il fallait pour se mettre au diapason, c’était avoir un diplôme, intégrer la fonction publique ou une société renommée, apprendre un métier... Tout, sauf «vendre dans la rue», une activité réservée exclusivement à ceux qui viennent de la campagne ou aux bidonvillois. Les choses ont complètement changé depuis près d’une décennie. Les perspectives d’emploi ou d’immigration étant considérablement réduites (ou rejetées, pour le premier cas), la nouvelle génération constate que les diplômés d’antan ont vieilli sans avoir jamais été embauchés, tandis que leurs congénères marchands ambulants se sont fait une situation décente, et se sont imposés au sein de la société. Alors l’unique solution ? Se mettre à son propre compte ! Il faut dire qu’avec un revenu journalier de 100 à 400 DH nets, on peut se laisser tenter. Aujourd’hui, dans les milieux populaires, on trouve que dans une même famille les lauréats des universités sont bien moins estimés que les marchands ambulants. Ces derniers ont droit à tous les égards. Ce sont eux qui équipent la maison (électroménager, meubles, etc.), entretiennent les parents et bénéficient de l’estime des voisins, voire des autorités. Il y en a même qui ont réussi à s’acheter un appartement. Ce sont des débrouillards qui ne pensent jamais à protester ou faire des sit-in, sauf si on essaie de les déloger. D’où la grande problématique de l’envahissement des artères et des rues. Comment faire pour structurer cette sorte de «nouvelle classe socioprofessionnelle» ? Car le phénomène est présent partout dans le Royaume. En France et en Espagne, les autorités ont aménagé des espaces spécialement dédiés aux marchands ambulants qui s’y rendent une ou deux fois par semaine. Une solution qui semblerait idéale pour une société qui a la culture du souk hebdomadaire. Impossible. Car au Maroc, le marchand ambulant se réserve une place et s’y fixe… à vie. Le terme «ambulant» a perdu son sens. La Vie Eco [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités marocaines
Marchands ambulants: les commerçants prêts à lincivisme!
Haut