« Mariage d'amour » dit-il, « blanc » selon l'Alésienne
Lui, étudiant marocain, dit que c'est un vrai mariage d'amour. Natacha, son épouse alésienne - ils se sont mariés le 14 juillet 2008 au consulat d'Agadir (Maroc) -, affirme que c'était un mariage blanc. Depuis, est né un enfant métis... dont le père serait Martiniquais assure Natacha, revenue dans le Gard une quinzaine de jours après le mariage.
Apprenant la naissance de l'enfant par des SMS envoyés par la soeur de son épouse, Abderrahmane, l'étudiant marocain, arrivé en France quelques mois plus tard, a reconnu le bébé. A la grande colère de la maman. Une belle embrouille, véritable casse-tête en tout cas, qui a tenu en haleine une partie de l'auditoire du tribunal correctionnel de Nîmes, la semaine dernière.
Le couple a été arrêté le 21 juillet 2009 à la gare de Nîmes lors d'une dispute particulièrement démonstrative. Natacha a déballé toute l'affaire. Elle a rencontré Abderrahmane sur un site internet et conclu un mariage blanc, moyennant finances : 500 € versés au Maroc, 500 € en France après l'obtention d'une carte de séjour pour Abderrahmane. Le mari n'aurait pas réglé la note à son épouse, ce qui serait à l'origine de ce conflit.
« Ce n'est pas un mariage blanc, prétend l'ancien étudiant marocain, revenant sur ses premières dépositions. Nous avons consommé l'acte de mariage. C'est un mariage vrai. J'étais en formation au Maroc. Elle m'appelait tout le temps. J'en ai la preuve. » Et son avocat, M e Ledouerin de brandir les relevés de communications. « Mais ces appels ne prouvent rien. Nous n'en n'avons pas le contenu, proteste M e Cailar, l'avocat de Natacha. Et les numéros ne sont même pas les bons. » « Elle m'avait promis que nous vivrions ensemble, assure Abderahmane. Et que nous aurions ensemble des enfants.
Ensuite, elle m'a envoyé des SMS pour me dire que j'avais un fils. J'ai reconnu l'enfant. » « Et qui est le père de l'enfant ? », demande la présidente. « Ce n'est pas celui-là , répond Natacha en montrant d'un signe de tête Abderrhamane. Et j'ai demandé l'annulation du mariage. » Plus tard, la jeune mère indiquera que « pour l'instant, le vrai père ne veut pas reconnaître l'enfant ». Et aussi ; « J'avais envoyé des fausses photos du bébé à Abderrhamane parce que je ne voulais pas qu'il voit l'enfant. »
Finalement, le tribunal a renvoyé cette affaire au 29 avril prochain et ordonné un supplément d'information. Le représentant du parquet avait requis six mois de prison avec sursis pour le vrai-faux mari et une interdiction de territoire national pendant cinq ans. Et deux mois de prison ferme à l'encontre de Natacha, déjà condamnée dans le passé pour dans une affaire d'escroquerie.
midi libre.com
Lui, étudiant marocain, dit que c'est un vrai mariage d'amour. Natacha, son épouse alésienne - ils se sont mariés le 14 juillet 2008 au consulat d'Agadir (Maroc) -, affirme que c'était un mariage blanc. Depuis, est né un enfant métis... dont le père serait Martiniquais assure Natacha, revenue dans le Gard une quinzaine de jours après le mariage.
Apprenant la naissance de l'enfant par des SMS envoyés par la soeur de son épouse, Abderrahmane, l'étudiant marocain, arrivé en France quelques mois plus tard, a reconnu le bébé. A la grande colère de la maman. Une belle embrouille, véritable casse-tête en tout cas, qui a tenu en haleine une partie de l'auditoire du tribunal correctionnel de Nîmes, la semaine dernière.
Le couple a été arrêté le 21 juillet 2009 à la gare de Nîmes lors d'une dispute particulièrement démonstrative. Natacha a déballé toute l'affaire. Elle a rencontré Abderrahmane sur un site internet et conclu un mariage blanc, moyennant finances : 500 € versés au Maroc, 500 € en France après l'obtention d'une carte de séjour pour Abderrahmane. Le mari n'aurait pas réglé la note à son épouse, ce qui serait à l'origine de ce conflit.
« Ce n'est pas un mariage blanc, prétend l'ancien étudiant marocain, revenant sur ses premières dépositions. Nous avons consommé l'acte de mariage. C'est un mariage vrai. J'étais en formation au Maroc. Elle m'appelait tout le temps. J'en ai la preuve. » Et son avocat, M e Ledouerin de brandir les relevés de communications. « Mais ces appels ne prouvent rien. Nous n'en n'avons pas le contenu, proteste M e Cailar, l'avocat de Natacha. Et les numéros ne sont même pas les bons. » « Elle m'avait promis que nous vivrions ensemble, assure Abderahmane. Et que nous aurions ensemble des enfants.
Ensuite, elle m'a envoyé des SMS pour me dire que j'avais un fils. J'ai reconnu l'enfant. » « Et qui est le père de l'enfant ? », demande la présidente. « Ce n'est pas celui-là , répond Natacha en montrant d'un signe de tête Abderrhamane. Et j'ai demandé l'annulation du mariage. » Plus tard, la jeune mère indiquera que « pour l'instant, le vrai père ne veut pas reconnaître l'enfant ». Et aussi ; « J'avais envoyé des fausses photos du bébé à Abderrhamane parce que je ne voulais pas qu'il voit l'enfant. »
Finalement, le tribunal a renvoyé cette affaire au 29 avril prochain et ordonné un supplément d'information. Le représentant du parquet avait requis six mois de prison avec sursis pour le vrai-faux mari et une interdiction de territoire national pendant cinq ans. Et deux mois de prison ferme à l'encontre de Natacha, déjà condamnée dans le passé pour dans une affaire d'escroquerie.
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