Voilà ce que j'ai trouvé
* Walîmah.
Après la cérémonie du mariage, il est recommandé de préparer un repas (en fonction de ses moyens), appelé "Walimah", et d'y convier les membres de la famille et les personnes démunies. (Certains savants de l'école châféite sont d'avis qu'il est nécessaire de faire le "walîmah".)
Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) lui même avait fait le "Walîmah", et il avait également recommandé à ses Compagnons (radhia Allâhou anhoum) de le faire (Voir notamment le Hadith de Abdour Rahmân Ibné Awf (radhia Allâhou anhou) évoquant cela dans le Sahîh Boukhâri.)
Il y a des divergences sur la question de savoir à quel moment ce repas doit avoir lieu : Certains savants sont d'avis que cela se fait après la cérémonie et avant la consommation du mariage, tandis que d'autres pensent qu'il se fait après que l'union ait été consommée. (Il y a également d'autres avis qui ont été émis
Voir à ce sujet les détails présentés par Sayyid Sâbiq r.a. dans son "Fiqh ous Sounnah" - Volume 2 / 373)
Ibnous Soubouki r.a. rappelle néanmoins qu'en ce qui concerne le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), le "Walîmah" avait lieu après la consommation du mariage. (Réf : "Al Moufassal" - Volume 6 / Page 151)
Par ailleurs, il est très important de souligner que le repas du "Walîmah" (et la réception organisée à cette occasion) doit se faire dans le strict respect des préceptes islamiques. Les savants condamnent ainsi les dépenses excessives et le gaspillage dans la réalisation du "Walîmah". Il ne faut pas non plus que cette réception revêt une dimension ostentatoire.
Comme indiqué précédemment, le "Walîmah" sera organisé selon nos moyens : Néanmoins, on veillera à ne pas y convier exclusivement des personnes aisées, en excluant les pauvres. Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) condamnait cela sévèrement en disant : "Le pire des repas est celui du "Walîmah" auquel on n'a invité que les riches et délaissé les pauvres (
)" (Boukhâri) Des propos allant dans le même sens sont rapportés de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) et Ibn Mas'oûd (radhia Allâhou anhou) ("Fath oul Bâriy" - Volume 9 / Pages 244 et 245)
En ce qui concerne la personne qui reçoit une invitation personnelle au repas du "Walîmah" (da'wah khâssah), selon pas mal de savants, il lui est obligatoire d'honorer celle-ci - sauf s'il a une excuse valable pour ne pas le faire ; c'est le cas par exemple lorsqu'il y a des choses illicites dans la réception et qu'il ne peut rien faire pour qu'elles soient enlevées -Pour d'autres exemples d'excuses valables, voir les propos de Ibn Hadjar r.a., cités par Sayyid Sâbiq r.a. "Fiqh ous Sounnah" - Volume 2 / Page 374-375) : Cette opinion est rapportée notamment des savants de l'école châféite, de l'école hambalite et de l'Imâm Mâlik r.a. ; certains, comme Ibn Abdil Barr r.a., Qâdhi Iyâdh r.a. et l'Imâm An Nawawi r.a. sont même allés jusqu'à évoquer un accord entre les savants à ce sujet. Mais Ibn Hadjar r.a. remet en question ce dernier point, étant donné qu'il y a bien des savants qui sont d'avis que le fait d'accepter l'invitation du "Walîmah" n'est pas obligatoire, mais seulement recommandée : Cheikh Khâlid Sayfoullâh r.a. affirme que c'est là la position des oulémas hanafites en général (il cite comme référence à ce sujet les "Fatâwa Hindiyya", Volume 5 / Page 343).
Voici donc les grandes lignes du déroulement du mariage religieux en Islam.
Wa Allâhou A'lam !