Le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe doit être présenté mercredi en Conseil des ministres alors qu'il suscite une opposition très virulente de la droite et des églises mais ne va pas assez loin pour les associations homosexuelles.
L'essentiel du texte est connu: "le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe". De la possibilité de se marier, découlera, pour les couples homos, le droit d'adopter ensemble un enfant.
Exit donc, au grand dam des associations de défense des homosexuels, l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes ou les questions de filiation, renvoyées par le gouvernement à une future loi sur la famille.
Mais le texte examiné par les ministres pourrait évoluer pendant le débat au Parlement, décalé de décembre à janvier pour laisser plus de temps au débat. Le Parti socialiste a déjà promis un amendement sur la PMA.
A l'approche du Conseil des ministres, les opposants au projet ont haussé le ton, le cardinal André Vingt-Trois profitant de l'assemblée des évêques de France ce week-end pour taxer le projet de "supercherie" et brandir l'argument de la protection des enfants qui doivent "se construire en référence" à un père et une mère.
Des propos qui lui ont valu les foudres de la gauche, d'associations et d'internautes qui ont déversé des tombereaux d'insultes sur les réseaux sociaux tandis que le journal satirique Charlie Hebdo s'est fendu d'un dessin en une mettant en scène, dans des positions pour le moins équivoques, "Le père, le fils et le Saint-Esprit" devenus "Les trois papas" de Mgr Vingt-Trois.
Mais l'Eglise catholique marche sur des oeufs car elle craint de se laisser entraîner par les intégristes, comme l'Institut Civitas, qui appellent à descendre dans la rue le 18 novembre.
D'autres opposants, comme l'association anti-avortement Alliance Vita, organisent des rassemblements la veille, le 17.
Alors que le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim s'est lui aussi élevé contre le futur texte, des associations de défense des homosexuels ont appelé l'opinion et les parlementaires à résister aux "pressions" religieuses.
"Cesser de raconter n'importe quoi"
...................
http://www.ladepeche.fr/article/201...es-ministres-le-debat-tourne-au-vinaigre.html
L'essentiel du texte est connu: "le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe". De la possibilité de se marier, découlera, pour les couples homos, le droit d'adopter ensemble un enfant.
Exit donc, au grand dam des associations de défense des homosexuels, l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes ou les questions de filiation, renvoyées par le gouvernement à une future loi sur la famille.
Mais le texte examiné par les ministres pourrait évoluer pendant le débat au Parlement, décalé de décembre à janvier pour laisser plus de temps au débat. Le Parti socialiste a déjà promis un amendement sur la PMA.
A l'approche du Conseil des ministres, les opposants au projet ont haussé le ton, le cardinal André Vingt-Trois profitant de l'assemblée des évêques de France ce week-end pour taxer le projet de "supercherie" et brandir l'argument de la protection des enfants qui doivent "se construire en référence" à un père et une mère.
Des propos qui lui ont valu les foudres de la gauche, d'associations et d'internautes qui ont déversé des tombereaux d'insultes sur les réseaux sociaux tandis que le journal satirique Charlie Hebdo s'est fendu d'un dessin en une mettant en scène, dans des positions pour le moins équivoques, "Le père, le fils et le Saint-Esprit" devenus "Les trois papas" de Mgr Vingt-Trois.
Mais l'Eglise catholique marche sur des oeufs car elle craint de se laisser entraîner par les intégristes, comme l'Institut Civitas, qui appellent à descendre dans la rue le 18 novembre.
D'autres opposants, comme l'association anti-avortement Alliance Vita, organisent des rassemblements la veille, le 17.
Alors que le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim s'est lui aussi élevé contre le futur texte, des associations de défense des homosexuels ont appelé l'opinion et les parlementaires à résister aux "pressions" religieuses.
"Cesser de raconter n'importe quoi"
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http://www.ladepeche.fr/article/201...es-ministres-le-debat-tourne-au-vinaigre.html