S
Soomy
Non connecté
Jamais avant le mariage  ! En Egypte, les noces, enregistrées devant le maazoun (l'officier d'état civil), marquent l'entrée des jeunes gens dans la vie sexuelle.
Mais les difficultés toujours plus importantes pour répondre aux conditions financières exigées par le mariage (appartement, dot, bijoux de fiançailles...) allongent indéfiniment la période d'abstinence et poussent les jeunes à s'unir en secret. Deux époux, deux témoins, un contrat : voilà les prétendants mariés orfi prêts à vivre pleinement leur relation avec la bénédiction de Dieu.
« Les voisins ne savent pas qu'on vit dans le même appartement »
Sadeq, 31 ans, et sa collègue Samia, 27 ans, se connaissent et se fréquentent depuis quatre ans. Ils se sont mariés orfi l'année dernière après que le père de la jeune fille s'est, une fois de plus, opposé à leur mariage.
Sadeq n'est pas le gendre idéal. Et pour cause : son salaire de comptable et son appartenance à la classe moyenne ne lui permettent pas de proposer, en plus de son amour, un bel appartement pour abriter sa future famille. Alors le couple fait comme il peut, en attendant le jour où il y aura assez d'argent pour renouveler la demande au père.
Avant, ils se voyaient chez des amis, mais depuis le décès de sa mère, le jeune homme a la jouissance d'un appartement pour lui seul. Samia le rejoint dès qu'elle le peut, toujours en catimini. Sadeq raconte :
« Les voisins ne savent pas qu'on vit dans le même appartement. Je fais très attention pour que personne ne la voie entrer et sortir. Je l'appelle au téléphone pour lui confirmer que la voie est libre.Tout est fait dans le secret. Ce n'est pas facile du tout, on a tout le temps peur que quelqu'un frappe à la porte. »
Samer, son meilleur ami et témoin, a 33 ans. Lui s'est marié orfi à trois reprises, mais « par la grâce de Dieu, il n'y a pas eu d'enfant ! »
A chaque fois, un même scénario s'est répété. Quand l'histoire s'est terminée, il a déchiré le contrat avec l'épouse et versé 1 000 livres égyptiennes en compensation, l'équivalent de quatre mois d'un salaire moyen. La jeune fille a récupéré sa liberté et, comme c'est souvent le cas, probablement utilisé cet argent pour retrouver chirurgicalement une virginité factice, se marier et fonder une famille.
4 100 mariages orfi en 2008, dont 17% d'étudiants
A l'instar de Sadeq et de Samer, ce sont les jeunes et les ...
http://www.rue89.com/2010/11/13/mariage-orfi-ces-egyptiens-qui-sunissent-en-secret-175781
Mais les difficultés toujours plus importantes pour répondre aux conditions financières exigées par le mariage (appartement, dot, bijoux de fiançailles...) allongent indéfiniment la période d'abstinence et poussent les jeunes à s'unir en secret. Deux époux, deux témoins, un contrat : voilà les prétendants mariés orfi prêts à vivre pleinement leur relation avec la bénédiction de Dieu.
« Les voisins ne savent pas qu'on vit dans le même appartement »
Sadeq, 31 ans, et sa collègue Samia, 27 ans, se connaissent et se fréquentent depuis quatre ans. Ils se sont mariés orfi l'année dernière après que le père de la jeune fille s'est, une fois de plus, opposé à leur mariage.
Sadeq n'est pas le gendre idéal. Et pour cause : son salaire de comptable et son appartenance à la classe moyenne ne lui permettent pas de proposer, en plus de son amour, un bel appartement pour abriter sa future famille. Alors le couple fait comme il peut, en attendant le jour où il y aura assez d'argent pour renouveler la demande au père.
Avant, ils se voyaient chez des amis, mais depuis le décès de sa mère, le jeune homme a la jouissance d'un appartement pour lui seul. Samia le rejoint dès qu'elle le peut, toujours en catimini. Sadeq raconte :
« Les voisins ne savent pas qu'on vit dans le même appartement. Je fais très attention pour que personne ne la voie entrer et sortir. Je l'appelle au téléphone pour lui confirmer que la voie est libre.Tout est fait dans le secret. Ce n'est pas facile du tout, on a tout le temps peur que quelqu'un frappe à la porte. »
Samer, son meilleur ami et témoin, a 33 ans. Lui s'est marié orfi à trois reprises, mais « par la grâce de Dieu, il n'y a pas eu d'enfant ! »
A chaque fois, un même scénario s'est répété. Quand l'histoire s'est terminée, il a déchiré le contrat avec l'épouse et versé 1 000 livres égyptiennes en compensation, l'équivalent de quatre mois d'un salaire moyen. La jeune fille a récupéré sa liberté et, comme c'est souvent le cas, probablement utilisé cet argent pour retrouver chirurgicalement une virginité factice, se marier et fonder une famille.
4 100 mariages orfi en 2008, dont 17% d'étudiants
A l'instar de Sadeq et de Samer, ce sont les jeunes et les ...
http://www.rue89.com/2010/11/13/mariage-orfi-ces-egyptiens-qui-sunissent-en-secret-175781