B
belgika
Non connecté
Mariages et
partenariats de
complaisance
Déplacement vers la
migration
pseudo-légale
Le déplacement de la migration
purement illégale vers la migration
pseudo-légale est clairement
perceptible depuis plusieurs années.
Labus du statut lié au mariage en est
lexemple le plus connu.
Depuis la transposition de la
directive 2004/38/CE en droit
belge, un nouveau phénomène a
fait son apparition : les déclarations
frauduleuses de cohabitation légale.
Depuis 2008, un étranger qui a fait
une déclaration de cohabitation
légale ou de partenariat devant un
officier de létat civil, entre en ligne
de compte pour un regroupement
familial. La cohabitation ou le
partenariat doit être conclu(e)
avec un Belge, un ressortissant de
lUnion européenne ou un étranger
bénéficiant dun droit de séjour de
plus de trois mois en Belgique.
Ce statut est de plus en plus utilisé
frauduleusement pour obtenir un
droit de séjour en Belgique.
En 2010, plusieurs villes et
communes ont signalé que les
étrangers qui échouent dans leur
tentative pour conclure un mariage
(de complaisance), entament
immédiatement une procédure de
cohabitation légale. Il sagit alors de
fausses déclarations de cohabitation
légale.
Toutefois, la réglementation actuelle
ne prévoit pas de règle spécifique
permettant dagir préventivement
contre les abus potentiels de ce
statut administratif. Lintervention
répressive se limite à lévaluation
dun potentiel abus de droit et dune
éventuelle fraude intellectuelle.
Fin 2008, plusieurs initiatives législatives
et réglementaires ont été prises afin
que par analogie avec les mariages
de complaisance, les administrations
locales puissent prendre les mesures
appropriées pour lutter contre ce
nouveau phénomène.
Mesures
Des efforts considérables ont été
consentis pour lutter contre les
mariages blancs et les partenariats
de complaisance sur le territoire. Ces
mesures portent leurs fruits.
La problématique se déplace
cependant : les couples préfèrent se
marier à létranger pour échapper au
contrôle sur le territoire belge.
Michel Mouligneaux, chef de service
au Bureau Recherches : « Nous
collaborons avec les parquets, les
communes, les ambassades, les
services de police et les autres
bureaux de lOffice des Etrangers
afin de juguler le phénomène des
mariages blancs et de dissuader les
étrangers davoir recours à cette
pratique.
Par ailleurs, nous aidons
aussi les victimes de mariages blancs
qui étaient de bonne foi et avaient
réellement lintention de fonder une
famille, mais qui ont été dupées. »
Extrait du rapport annuel de 2010 Service Public Fédéral Intérieur
http://www.ibz.be/download/2010/SPF_Interieur-Rapport_activites_2010.pdf
partenariats de
complaisance
Déplacement vers la
migration
pseudo-légale
Le déplacement de la migration
purement illégale vers la migration
pseudo-légale est clairement
perceptible depuis plusieurs années.
Labus du statut lié au mariage en est
lexemple le plus connu.
Depuis la transposition de la
directive 2004/38/CE en droit
belge, un nouveau phénomène a
fait son apparition : les déclarations
frauduleuses de cohabitation légale.
Depuis 2008, un étranger qui a fait
une déclaration de cohabitation
légale ou de partenariat devant un
officier de létat civil, entre en ligne
de compte pour un regroupement
familial. La cohabitation ou le
partenariat doit être conclu(e)
avec un Belge, un ressortissant de
lUnion européenne ou un étranger
bénéficiant dun droit de séjour de
plus de trois mois en Belgique.
Ce statut est de plus en plus utilisé
frauduleusement pour obtenir un
droit de séjour en Belgique.
En 2010, plusieurs villes et
communes ont signalé que les
étrangers qui échouent dans leur
tentative pour conclure un mariage
(de complaisance), entament
immédiatement une procédure de
cohabitation légale. Il sagit alors de
fausses déclarations de cohabitation
légale.
Toutefois, la réglementation actuelle
ne prévoit pas de règle spécifique
permettant dagir préventivement
contre les abus potentiels de ce
statut administratif. Lintervention
répressive se limite à lévaluation
dun potentiel abus de droit et dune
éventuelle fraude intellectuelle.
Fin 2008, plusieurs initiatives législatives
et réglementaires ont été prises afin
que par analogie avec les mariages
de complaisance, les administrations
locales puissent prendre les mesures
appropriées pour lutter contre ce
nouveau phénomène.
Mesures
Des efforts considérables ont été
consentis pour lutter contre les
mariages blancs et les partenariats
de complaisance sur le territoire. Ces
mesures portent leurs fruits.
La problématique se déplace
cependant : les couples préfèrent se
marier à létranger pour échapper au
contrôle sur le territoire belge.
Michel Mouligneaux, chef de service
au Bureau Recherches : « Nous
collaborons avec les parquets, les
communes, les ambassades, les
services de police et les autres
bureaux de lOffice des Etrangers
afin de juguler le phénomène des
mariages blancs et de dissuader les
étrangers davoir recours à cette
pratique.
Par ailleurs, nous aidons
aussi les victimes de mariages blancs
qui étaient de bonne foi et avaient
réellement lintention de fonder une
famille, mais qui ont été dupées. »
Extrait du rapport annuel de 2010 Service Public Fédéral Intérieur
http://www.ibz.be/download/2010/SPF_Interieur-Rapport_activites_2010.pdf