Mariée mais larguée
Mariée mais larguée.
Comment la loi belge est abusée pour se débarrasser dun conjoint marocain
Les mois dété sont, pour beaucoup de Marocains européens, le moment par excellence pour aller rendre visite à leur famille au Maroc. Cest souvent aussi loccasion daller à la recherche dune épouse du pays dorigine. Chaque été, des dizaines de mariages sont célébrés entre des Marocains de létranger et des jeunes filles marocaines. Dounia, 22 ans était lune dentre elles. Avec beaucoup de difficulté, elle raconte lhistoire mouvementée de son mariage rapide avec un Belgo-Marocain.
Jai rencontré mon mari belge Ahmed il y a 4 ans dans lEst du Maroc, alors quil était en vacances dans ma ville natale Berkane. Il ma été présenté par quelquun de sa famille. Bien quil avait 11 ans de plus que moi, je suis tombée amoureuse de lui. Il a très vite commencé à parler de mariage. Mes parents ont trouvé que je me lançais beaucoup trop vite. Ils ne comprenaient pas que je voulais abandonner mes études dun coup pour me marier à un homme que je connaissais à peine, sans compter le fait que je partais avec lui en Belgique.
Dounia avait à ce moment-là 21 ans et était en deuxième année de biologie à luniversité dOujda. Malgré les avertissements de sa famille et de ses amis, elle continua sur sa lancée et se maria ce même été avec Ahmed au Maroc. Six mois plus tard, elle reçut son visa pour regroupement familial et rejoignit son mari à Bruxelles.
Ahmed et moi nous étions mis daccord pour que je continue mais études en Belgique. Il a déposé la demande pour mon permis de séjour et jai reçu ma carte orange deux mois après mon arrivée à Bruxelles. Jusque là, tout était en ordre. Je nai eu alors aucun doute quand Ahmed a suggéré de laccompagner au Maroc pour aller visiter sa famille. Jai pensé quaprès cela notre nouvelle vie en Belgique commencerait définitivement, raconte Dounia.
La réalité savéra complètement différente. Arrivée au Maroc, Dounia reçut une surprise brutale. Ahmed saisit tous ses papiers, y compris le passeport de Dounia et son permis de séjour.
Il a dit quil voulait demander le divorce. Jai paniqué. Jai directement téléphoné à la police marocaine. Mon mari avait en effet volé tous mes documents, même ma carte détudiante. Lorsque jai téléphoné au consulat belge à propos de mon voyage de retour, il sest avéré que je ne pouvais en effet plus rentrer. On ma dit que jétais dépendante de mon mari et que je ne pouvais pas entrer seule dans le pays.
Selon la loi belge, les conjoints ayant un permis de séjour encore en cours doivent pouvoir démontrer quils ont le droit de résider en Belgique. Sinon leur visa de retour est refusé.
Jétais désespérée. Je navais aucun avenir au Maroc. En tant que femme divorcée, vous êtes une honte pour la famille et il est pratiquement impossible de se remarier ou de trouver du travail.
Apparemment, mon mari aurait raconté au consulat belge que notre mariage était un mariage dapparence. Je ne pouvais donc plus revenir en Belgique non plus.
La suite : http://www.wafin.be/articles/26-general/97-divorce.html
Laissez moi rire
Mariée mais larguée.
Comment la loi belge est abusée pour se débarrasser dun conjoint marocain
Les mois dété sont, pour beaucoup de Marocains européens, le moment par excellence pour aller rendre visite à leur famille au Maroc. Cest souvent aussi loccasion daller à la recherche dune épouse du pays dorigine. Chaque été, des dizaines de mariages sont célébrés entre des Marocains de létranger et des jeunes filles marocaines. Dounia, 22 ans était lune dentre elles. Avec beaucoup de difficulté, elle raconte lhistoire mouvementée de son mariage rapide avec un Belgo-Marocain.
Jai rencontré mon mari belge Ahmed il y a 4 ans dans lEst du Maroc, alors quil était en vacances dans ma ville natale Berkane. Il ma été présenté par quelquun de sa famille. Bien quil avait 11 ans de plus que moi, je suis tombée amoureuse de lui. Il a très vite commencé à parler de mariage. Mes parents ont trouvé que je me lançais beaucoup trop vite. Ils ne comprenaient pas que je voulais abandonner mes études dun coup pour me marier à un homme que je connaissais à peine, sans compter le fait que je partais avec lui en Belgique.
Dounia avait à ce moment-là 21 ans et était en deuxième année de biologie à luniversité dOujda. Malgré les avertissements de sa famille et de ses amis, elle continua sur sa lancée et se maria ce même été avec Ahmed au Maroc. Six mois plus tard, elle reçut son visa pour regroupement familial et rejoignit son mari à Bruxelles.
Ahmed et moi nous étions mis daccord pour que je continue mais études en Belgique. Il a déposé la demande pour mon permis de séjour et jai reçu ma carte orange deux mois après mon arrivée à Bruxelles. Jusque là, tout était en ordre. Je nai eu alors aucun doute quand Ahmed a suggéré de laccompagner au Maroc pour aller visiter sa famille. Jai pensé quaprès cela notre nouvelle vie en Belgique commencerait définitivement, raconte Dounia.
La réalité savéra complètement différente. Arrivée au Maroc, Dounia reçut une surprise brutale. Ahmed saisit tous ses papiers, y compris le passeport de Dounia et son permis de séjour.
Il a dit quil voulait demander le divorce. Jai paniqué. Jai directement téléphoné à la police marocaine. Mon mari avait en effet volé tous mes documents, même ma carte détudiante. Lorsque jai téléphoné au consulat belge à propos de mon voyage de retour, il sest avéré que je ne pouvais en effet plus rentrer. On ma dit que jétais dépendante de mon mari et que je ne pouvais pas entrer seule dans le pays.
Selon la loi belge, les conjoints ayant un permis de séjour encore en cours doivent pouvoir démontrer quils ont le droit de résider en Belgique. Sinon leur visa de retour est refusé.
Jétais désespérée. Je navais aucun avenir au Maroc. En tant que femme divorcée, vous êtes une honte pour la famille et il est pratiquement impossible de se remarier ou de trouver du travail.
Apparemment, mon mari aurait raconté au consulat belge que notre mariage était un mariage dapparence. Je ne pouvais donc plus revenir en Belgique non plus.
La suite : http://www.wafin.be/articles/26-general/97-divorce.html
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