Les parents de la petite Marina, retrouvée morte en 2008 après six ans de maltraitance, sont jugés devant les assises de la Sarthe pour actes de torture et de barbarie.
« J'ai réalisé l'horreur de ce que j'ai fait, de ce que j'ai laissé faire » : la mère de Marina, morte à l'âge de 8 ans après six années de maltraitance, s'est présentée devant les assises de la Sarthe comme une victime, minimisant son rôle dans les sévices subis par sa fille, lors de l'ouverture du procès où elle et son ex-mari sont accusés d'actes de tortures et de barbarie sur mineure de moins de 15 ans ayant entraîné la mort.
Whisky quotidien pour les parents
Dans son box, la tête basse, Virginie Darras, 33 ans, a sangloté la majeure partie du temps. Mais c'est une maman « restée de marbre » qui avait évoqué en 2010 lors de l'enquête socio-judiciaire la dernière journée de maltraitance de la fillette.
Cliquez ici !
Virginie Darras, qui multipliait les amants selon les témoignages, s'est surtout présentée lors de cette enquête, comme auprès de l'expert psychiatre, en victime de son mari. Un portrait loin de celui brossé par sa famille dont une de ses soeurs, Vanessa, qui explique qu'Eric Sabatier « s'écrasait devant ma soeur ».
« On se disputait, ça finissait mal, il me mettait des gifles, il m'attrapait à la gorge », affirme Virginie Darras. Puis de continuer : « Au fil des années j'ai appris à me défendre, ça m'est arrivé aussi de lui mettre des coups ».
- « C'était des violences réciproques alors ? », interroge le président de la cour d'assises, Denis Roucou.
- « À la fin oui », concède l'accusée qui explique que le couple buvait, tous les soirs, deux à trois verres de whisky au moins, et « des bonnes doses ».
"Les enfants vont penser que je suis un monstre"
Mais Eric Sabatier affirme lui que la violence venait de son épouse. « De mémoire, si je lui ai mis trois claques en 12 ans de vie commune, c'est tout ce qu'il y a eu », affirme-t-il. Et d'expliquer : « J'ai voulu empêcher qu'elle casse tout dans la maison, c'était une tornade, incontrôlable. Elle peut avoir un visage super gentil, agréable, mais quand elle pétait un plomb, c'était invivable. »
Virgine Darras a aussi affirmé avoir été violée « à deux ou trois reprises » par son mari. Selon les déclarations de ce dernier, il s'agissait de « pratiques en dessous du sado-maso, mais pas de viol », relève le président. Eric Sabatier et elle vont alors avoir un échange tendu. « On avait des rapports torrides, consentis », affirme le mari. « Pourquoi tu dis que je t'ai violée ? On a cinq enfants, je ne pense qu'à eux, ils vont grandir en pensant que leur père était un monstre, et qu'en plus il t'a violée ». Et elle de répliquer, déstabilisée : « Moi tout ce que je peux dire c'est que tu es un menteur ».
Virginie Darras, dans ses déclarations à l'expert psychiatre, a aussi minimisé son rôle dans les maltraitances de Marina avant sa mort : elle aurait tenté de contenir la violence de son mari et ne reconnaît que « des claques » à sa fille ce jour-là. Selon elle, il est « l'instigateur de ce qui s'est passé, elle-même était impuissante et apeurée », a expliqué l'expert.
Détails horriblement sordides
« J'ai réalisé l'horreur de ce que j'ai fait, de ce que j'ai laissé faire » : la mère de Marina, morte à l'âge de 8 ans après six années de maltraitance, s'est présentée devant les assises de la Sarthe comme une victime, minimisant son rôle dans les sévices subis par sa fille, lors de l'ouverture du procès où elle et son ex-mari sont accusés d'actes de tortures et de barbarie sur mineure de moins de 15 ans ayant entraîné la mort.
Whisky quotidien pour les parents
Dans son box, la tête basse, Virginie Darras, 33 ans, a sangloté la majeure partie du temps. Mais c'est une maman « restée de marbre » qui avait évoqué en 2010 lors de l'enquête socio-judiciaire la dernière journée de maltraitance de la fillette.
Cliquez ici !
Virginie Darras, qui multipliait les amants selon les témoignages, s'est surtout présentée lors de cette enquête, comme auprès de l'expert psychiatre, en victime de son mari. Un portrait loin de celui brossé par sa famille dont une de ses soeurs, Vanessa, qui explique qu'Eric Sabatier « s'écrasait devant ma soeur ».
« On se disputait, ça finissait mal, il me mettait des gifles, il m'attrapait à la gorge », affirme Virginie Darras. Puis de continuer : « Au fil des années j'ai appris à me défendre, ça m'est arrivé aussi de lui mettre des coups ».
- « C'était des violences réciproques alors ? », interroge le président de la cour d'assises, Denis Roucou.
- « À la fin oui », concède l'accusée qui explique que le couple buvait, tous les soirs, deux à trois verres de whisky au moins, et « des bonnes doses ».
"Les enfants vont penser que je suis un monstre"
Mais Eric Sabatier affirme lui que la violence venait de son épouse. « De mémoire, si je lui ai mis trois claques en 12 ans de vie commune, c'est tout ce qu'il y a eu », affirme-t-il. Et d'expliquer : « J'ai voulu empêcher qu'elle casse tout dans la maison, c'était une tornade, incontrôlable. Elle peut avoir un visage super gentil, agréable, mais quand elle pétait un plomb, c'était invivable. »
Virgine Darras a aussi affirmé avoir été violée « à deux ou trois reprises » par son mari. Selon les déclarations de ce dernier, il s'agissait de « pratiques en dessous du sado-maso, mais pas de viol », relève le président. Eric Sabatier et elle vont alors avoir un échange tendu. « On avait des rapports torrides, consentis », affirme le mari. « Pourquoi tu dis que je t'ai violée ? On a cinq enfants, je ne pense qu'à eux, ils vont grandir en pensant que leur père était un monstre, et qu'en plus il t'a violée ». Et elle de répliquer, déstabilisée : « Moi tout ce que je peux dire c'est que tu es un menteur ».
Virginie Darras, dans ses déclarations à l'expert psychiatre, a aussi minimisé son rôle dans les maltraitances de Marina avant sa mort : elle aurait tenté de contenir la violence de son mari et ne reconnaît que « des claques » à sa fille ce jour-là. Selon elle, il est « l'instigateur de ce qui s'est passé, elle-même était impuissante et apeurée », a expliqué l'expert.
Détails horriblement sordides