Babouchemasquee
VIB
Des estimations avancent que le nombre des enfants des rues au Maroc varient entre 30 à 50 mille. Au sein de cette catégorie, les filles représentent 17%, selon les propos de la ministre de la Famille et de la Solidarité, Mme Bassima Hakkaoui.
Le nombre des filles abandonnées au Maroc, augmente. Hier à la Chambre des conseillers, lors de la session hebdomadaire des questions orales, la ministre de la Solidarité et de la Famille a actualisé les résultats d’une étude réalisée en 2011, reconnaissant que la proportion des mineures représente 17% des estimations des enfants des rues dans les périmètres urbains et ruraux, contre 11 % enregistrée deux ans auparavant. Parmi elles de nombreuses filles-mères.
La ministre pointe du doigt la responsabilité des gouvernements précédents
Durant son intervention, Mme Bassima Hakkaoui, a catégoriquement refusé de porter toute la responsabilité de cet échec, soulignant que les gouvernements précédents n’ont pas, réellement, pris à bras le corps ce problème pour le résoudre. Chaque ministre qui passe se contente, selon elle, de privilégier les mesures à même de lui assurer une petite promotion dans les médias et s’en va. Elle s’est dit hostile à une telle démarche, préférant se lancer « dans une réforme radicale des structures d’accueil pour cette catégorie ».
Résultat, « les bébés abandonnés, il y a sept ou huit ans, sont actuellement dans la rue », a-t-elle ajoutée. A l’adresse du conseiller auteur de la question, la ministre a expliqué que ce problème est "international" et n’a pas commencé avec la formation du cabinet Benkirane. Et de citer pour preuve, l’étude réalisée par le gouvernement Abbas El Fassi, laquelle avait conclu que l’ancienne équipe n’a pas accordée l’importance nécessaire à ce dossier. « Cette étude, assure Mme Hakkaoui, nous a servi de base pour lancer notre action afin de garantir une protection des enfants des rues et réparer, ainsi, l’erreur commise précédemment ».
Le travail auquel Mme Hakkaoui fait référence, lors de son passage à la Chambre des conseillers, a été présenté le 12 novembre 2011, par l’ancienne ministre de la Solidarité et de la Famille, Nouzha Skalli. Une étude réservée exclusivement aux enfants des rues. Ceux qui résidaient dans des centres d’accueil ou passaient leurs nuits chez leurs familles en étaient carrément exclus.
Source Yabiladi.
Le nombre des filles abandonnées au Maroc, augmente. Hier à la Chambre des conseillers, lors de la session hebdomadaire des questions orales, la ministre de la Solidarité et de la Famille a actualisé les résultats d’une étude réalisée en 2011, reconnaissant que la proportion des mineures représente 17% des estimations des enfants des rues dans les périmètres urbains et ruraux, contre 11 % enregistrée deux ans auparavant. Parmi elles de nombreuses filles-mères.
La ministre pointe du doigt la responsabilité des gouvernements précédents
Durant son intervention, Mme Bassima Hakkaoui, a catégoriquement refusé de porter toute la responsabilité de cet échec, soulignant que les gouvernements précédents n’ont pas, réellement, pris à bras le corps ce problème pour le résoudre. Chaque ministre qui passe se contente, selon elle, de privilégier les mesures à même de lui assurer une petite promotion dans les médias et s’en va. Elle s’est dit hostile à une telle démarche, préférant se lancer « dans une réforme radicale des structures d’accueil pour cette catégorie ».
Résultat, « les bébés abandonnés, il y a sept ou huit ans, sont actuellement dans la rue », a-t-elle ajoutée. A l’adresse du conseiller auteur de la question, la ministre a expliqué que ce problème est "international" et n’a pas commencé avec la formation du cabinet Benkirane. Et de citer pour preuve, l’étude réalisée par le gouvernement Abbas El Fassi, laquelle avait conclu que l’ancienne équipe n’a pas accordée l’importance nécessaire à ce dossier. « Cette étude, assure Mme Hakkaoui, nous a servi de base pour lancer notre action afin de garantir une protection des enfants des rues et réparer, ainsi, l’erreur commise précédemment ».
Le travail auquel Mme Hakkaoui fait référence, lors de son passage à la Chambre des conseillers, a été présenté le 12 novembre 2011, par l’ancienne ministre de la Solidarité et de la Famille, Nouzha Skalli. Une étude réservée exclusivement aux enfants des rues. Ceux qui résidaient dans des centres d’accueil ou passaient leurs nuits chez leurs familles en étaient carrément exclus.
Source Yabiladi.