Maroc-algérie : que faire face à la haine ?

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Aderrbal

Aime et fais ce que tu veux
La récente crise dans les relations entre le Maroc et l’Algérie a vu éclore dans notre pays une série d’articles et de commentaires faisant l’amalgame entre le peuple algérien et ses dirigeants. Or il n’en est rien car le peuple algérien souffre le premier de la caste au pouvoir dans son pays depuis son indépendance d’une part alors que des liens de sang, des liens culturels et linguistiques tissés à travers des siècles font de ces deux peuples, des peuples frères d’autre part.
D’abord les deux peuples sont victimes d’une incompréhension historique. En effet, les relations tumultueuses entre Rabat et Alger ont pour objet un passif historique perçu différemment dans les deux pays. Cette incompréhension remonte à la colonisation de l'Algérie et la résistance menée par l'Emir Abdelkader. En effet Moulay Abderrahmane - sultan du Maroc à l'époque - avait soutenu le chef de la résistance algérienne l'Emir Abd el-Kader contre la colonisation française. De ce fait, un conflit a éclaté entre l'armée française et l'armée marocaine conduite par le Sultan Moulay Abderrahmane. Cette bataille s'est terminée par la défaite de cette dernière à Isly (14 août 1844). Par le traité de paix qui lui était imposé, le Sultan reconnut la présence française en Algérie et s'engagea par conséquent à ne plus soutenir l'Emir Abdelkader lequel après avoir mené une guérilla se rendit aux Français.
Pour les Algériens, c'était une trahison du sultan du Maroc, mais pour les Marocains au contraire, la bataille d'Isly qui s'est soldée pour le Maroc par la perte de 800 hommes est un signe de solidarité dont les conséquences furent lourdes pour le pays : un tracé des frontières imposé par la France, l'affaiblissement du Pays qui a conduit à la perte de Tétouan en 1860 au profit de l'Espagne et un peu plus tard à la partition du Maroc entre la France et l'Espagne.
Pendant l'occupation française de l'Algérie, la France a annexé de larges portions du territoire marocain notamment en 1900 et 1901. A l'indépendance du Maroc, Mohammed V a refusé l'offre de la France de restituer ces territoires en contrepartie de ne plus héberger les combattants du FLN. Le roi Mohammed V voyait cette proposition comme un « coup de poignard dans le dos » des « frères algériens » et parvint séparément à un accord le 6 juillet 1961 avec le chef du Gouvernement provisoire de la République algérienne, Ferhat Abbas.
A leur indépendance les autorités algériennes ont refusé de discuter du sujet alors même que lors du référendum d'indépendance en Algérie, les habitants de Tindouf indiquaient sur leur bulletin : « Oui à l'indépendance, mais nous sommes marocains ». Ceci entraina les deux pays dans une guerre en 1963.
Les conséquences de cette guerre pour les deux pays étaient lourdes. Les deux régimes ne se sont vraiment jamais réconciliés depuis. Alger a toujours reproché à Rabat cette guerre ce qui l'a entrainé à vouloir déstabiliser le régime marocain de Hassan2 par opposants interposés. Cela s'est aussi traduit par l'expulsion de 350 000 ressortissants marocains établis en Algérie dans des conditions souvent inhumaines. Les autorités algériennes reprochent de leur côté aux marocains d’avoir en 1973 dépossédés sans indemnisations des algériens des terres acquis au Maroc.
Enfin, la création du Polisario au départ un mouvement de libération du Sahara sous occupation espagnole sous l'égide du Maroc et qui va être rapidement instrumentalisé par les dirigeants de l’Algérie contre son voisin de l’Est.
Ce passif historique, et bien qu’il soit au détriment du Maroc du fait des gouvernants d’Alger et non du peuple algérien, devait donner lieu à des négociations directes a été largement instrumentalisé par ces mêmes gouvernants pour maintenir la tension entre les deux pays et surtout pousser le peuple algérien à la haine de son voisin de l’Est. En fait, cette détestation du voisin de l’Est était devenue un des fondements de la politique des gouvernants d’Alger, incapables de moderniser le pays, de le doter d’institutions crédibles, de diversifier son économie et de répondre aux aspirations de sa jeunesse.
N’est-ce pas ce peuple qui a tant souffert, d’abord à travers la colonisation qui a fait de ce pays un département français alors que les deux autres pays du Maghreb (Maroc, Tunisie) n’étaient que sous protectorat. Le fait colonial a réduit ses habitants autochtones à des « citoyens » français « indigènes » de second ordre et a essayé de gommer l’identité arabo-amazighe et musulmane de sa population. Alors que l’indépendance n’a été acquise qu’en payant un lourd tribu (des centaines de milliers de morts). Dans les années 90, la décennie noire comme l’appellent les algériens et la lutte contre le terrorisme islamique s’est soldée par 100 000 à 200 000 morts.
Après ce lourd tribu, le pays était en droit d’espérer une mobilisation des énergies faisant de la manne pétrolière qui se tarit une opportunité de bâtir une économie moderne et diversifiée. Alors que l’Algérie est le premier pays producteur qui risque de devenir un pays importateur de pétrole, (d’après des experts pétroliers) le pays s’est renfermé sur lui-même. Des économistes surtout algériens ne cessent pointer du doigt cette sorte « d’autarcie » dans laquelle évolue l’économie algérienne et qui n’est plus compatible avec la mondialisation.
En effet, d’après les documents de Wikileaks sur l’Algérie rapportés par le presse algérienne, le président « Bouteflika est son propre ministre de l’Extérieur, et sa conception politique régionale n’a pas évolué depuis les années 1970 ». « La seule approche de M Bouteflika et de son équipe est la dépense de milliards de dollars dans des infrastructures et des projets grandioses ». En vain. La raison, en est, selon les diplomates « la bureaucratie, les lourdes réglementations, la centralisation ralentissant les projets et empêchant les nouveaux investissements privés ».Il y a « un manque de vision au sommet ». « Bouteflika et son équipe ne savent pas que s’ils veulent que l’Algérie intègre l’économie de marché mondiale, ou si le gouvernement doit perdurer dans le contrat social des années 1960-1970 », est-il affirmé dans le document.
En prenant ces jugements avec précaution, force est de constater que le Président Bouteflika a réussi à faire sortir son pays de cette décennie noire du terrorisme et c’est ce que gardera peut être l’histoire de son passage à la tête de l’état algérien ; mais il n’a tout de même pas réussi jusqu'à présent à mettre les algériens au travail et a maintenu le pays renfermé sur lui-même sans normaliser ses relations avec ses voisins. Or, des économistes surtout algériens ne cessent de pointer du doigt cette sorte « d’autarcie » dans laquelle évolue l’économie algérienne et qui n’est plus compatible avec la mondialisation, car le pays ne peut plus se contenter de gérer la rente pétrolière, il est appelé à diversifier son économie pour préparer l’après pétrole.
Tout cela pour dire en conclusion qu’il nous faire la part des choses dans nos relations avec l’Algérie. Les premières victimes des gouvernants d’Alger c’est d’abord, ce peuple algérien frère. Les actes anti-algériens sont mal venus et doivent être dénoncés.
Cet énergumène qui a souillé le drapeau algérien sait-il que nos parents et grands-parents se sont battus aussi pour ce drapeau et pour l'indépendance de l'Algérie. »


Mohamed Takadoum http://bouliq.blogspot.ch/
 
encore une analyse a la waneguen...les algeriens tous comme la plupart des marocains sont solidaire avec la decision de leusr gouvernants respectif alors merci de respectez le choix de chacun...:D
 
'"Les dirigeants algériens souffrent de paranoïa A force de croire qu’ils sont persécutés, ils ont fini par devenir persécuteurs. C’est ce qu’affirme FRANTZ FANON dans son livre intitulé : « Les Damnés de la terre ».
« Le colonisé est un persécuté qui rêve en permanence de devenir persécuteur ».
C’est ce qui explique le régime dictatorial mis en place par la junte militaire au pouvoir ainsi que les rêves d’hégémonie et de leadership de la république algérienne.
Tout observateur de la réalité algérienne est en mesure de voir que la situation dans ce pays n’est pas normale .Elle est le fruit d’une politique concertée et d’une dictature militaire déguisée qui vise à brouiller les pistes et à maintenir le peuple dans la servitude et dans la dépendance. Des milliers d’opposants algériens ont été éliminés, des milliers d’autres vivent en exil, loin de leur pays parce qu’ils estiment que la révolution a été trahie et assassinée, le socialisme corrompu, le peuple encore une fois mystifié et asservi par ceux qui lui avaient promis la liberté, la dignité et la prospérité."

en plus les derigeants algeriens ne sont pas à une contradiction prés ,ils crachent sur la monarchie marocaine ,mais en souhaitent une pour eux !! lol:

une interview accordée à une journaliste de la chaîne de télévision DUBAI par le président Bouteflika quelques mois après son investiture (1999-2000), qui montre que les dirigeants algériens ne sont pas à une contradiction près et qu’il existe un grand écart entre ce qu’ils disent et ce qu’ils pensent vraiment.

Question : Monsieur le président, selon vous, quel régime politique conviendrait le mieux à l’Algérie?

Réponse : La Monarchie.
 
'"Les dirigeants algériens souffrent de paranoïa A force de croire qu’ils sont persécutés, ils ont fini par devenir persécuteurs. C’est ce qu’affirme FRANTZ FANON dans son livre intitulé : « Les Damnés de la terre ».
« Le colonisé est un persécuté qui rêve en permanence de devenir persécuteur ».
C’est ce qui explique le régime dictatorial mis en place par la junte militaire au pouvoir ainsi que les rêves d’hégémonie et de leadership de la république algérienne.
Tout observateur de la réalité algérienne est en mesure de voir que la situation dans ce pays n’est pas normale .Elle est le fruit d’une politique concertée et d’une dictature militaire déguisée qui vise à brouiller les pistes et à maintenir le peuple dans la servitude et dans la dépendance. Des milliers d’opposants algériens ont été éliminés, des milliers d’autres vivent en exil, loin de leur pays parce qu’ils estiment que la révolution a été trahie et assassinée, le socialisme corrompu, le peuple encore une fois mystifié et asservi par ceux qui lui avaient promis la liberté, la dignité et la prospérité."

en plus les derigeants algeriens ne sont pas à une contradiction prés ,ils crachent sur la monarchie marocaine ,mais en souhaitent une pour eux !! lol:

une interview accordée à une journaliste de la chaîne de télévision DUBAI par le président Bouteflika quelques mois après son investiture (1999-2000), qui montre que les dirigeants algériens ne sont pas à une contradiction près et qu’il existe un grand écart entre ce qu’ils disent et ce qu’ils pensent vraiment.

Question : Monsieur le président, selon vous, quel régime politique conviendrait le mieux à l’Algérie?

Réponse : La Monarchie.
Et hop!
http://www.kabyles.net/Le-syndrome-monarchique-aggrave-du,6872
 
la meilleure solution c'est d'ignorer leur messages pas répondre

Tenez les mêmes médias non plus de mémoires
une fois ils accusent le Maroc de les avoirs refouler et là il disent le contraire
c'est l'amateurisme -----------------------

32 Syriens qui voulaient regagner illégalement
le Maroc interceptés
Les éléments de la gendarmerie de Boukanoune ont intercepté
32 ressortissants syriens qui tentaient de s’introduire
illicitement au Maroc. L’enquête menée a permis aux gendarmes
de comprendre que ces Syriens voulaient rendre visite à
des membres de leurs familles qui se trouvent au Maroc.
Ainsi, les gendarmes ont évité une situation similaire à celle
qui a failli créer un problème diplomatique dans laquelle une
cinquantaine de Syriens qui ont traversé illégalement la frontière
ont été interceptés par le Makhzen marocain qui a crié
faussement au refoulement illégal par les autorités algériennes
de ces Syriens.
Les 32 Syriens ont été pris en charge par les responsables
locaux en attendant de les transférer vers le centre pour réfugiés
syriens d’Oran.
 
En toute objectivité, quand je lis ce genre d'article, qui reste encore mesuré comparé à ceux auxquels on nous a habitués, je me rends compte, qu'au Maroc, on ne peut porter un autre regard sur ce conflit que celui du Makhzen.
D'un côté, les Algériens, un peuple meskin qui souffre de la dictature de ses gouvernants, fidèles haineux du Maroc; et d'un autre côté, les Marocains, peuple heureux de son roi bienfaiteur, seul représentant des forces du bien dans le Maghreb.
Rien que cette semaine, le Makhzen a tenté d'alimenter le conflit ethnique dans le Mzab; le FIS a bénéficié du soutien de H2 durant toute la décennie noire...et j'en passe. Des coups bas, on en assène et on en reçoit des deux côtés. Personnellement, ça ne m'émeut plus, et je fais la part des choses. J'aurais certes préféré un règlement pacifique et définitif du conflit, peu importe le statut du Sahara, mais tant que ce n'est pas le cas, je continuerai à m'amuser de ce constant échange de "politesses" :D entre les deux pays.
 
Rien que cette semaine, le Makhzen a tenté d'alimenter le conflit ethnique dans le Mzab; le FIS a bénéficié du soutien de H2 durant toute la décennie noire...et j'en passe. Des coups bas, on en assène et on en reçoit des deux côtés. Personnellement, ça ne m'émeut plus, et je fais la part des choses. J'aurais certes préféré un règlement pacifique et définitif du conflit, peu importe le statut du Sahara, mais tant que ce n'est pas le cas, je continuerai à m'amuser de ce constant échange de "politesses" entre les deux pays.

De graves accusations ca!! Tu'as aussi des preuves ?
tu veux dire que c'est le Maroc le responsable chaque fois que des algeriens s'entretuent entre eux?? o_O

C'est justement ce genre de fausses accusations qui rendent la solution plus complexe et difficile..
 
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