A la fin du premier semestre de lannée, le groupe Royal Air Maroc qui vient en tête dans le pays avec le nombre de passagers transportés lan dernier, compte reprendre du service tourné exclusivement vers le marché intérieur.
En juin prochain, le groupe Royal Air Maroc comptera une nouvelle compagnie aérienne dans son giron. Atlas Inter ou RAM Express - son nom n'est pas encore défini - va naître des cendres de Régionale Airlines, la première compagnie privée du Royaume.
"Nous allons reprendre le réseau intérieur de la RAM récemment abandonné par Régional Airlines" confirme Driss Benhima, PDG du groupe qui jugeait impensable de laisser vide le ciel marocain. Régionale Airlines, qui vient de passer sous le contrôle d'Air Arabia, une compagnie low-cost des Emirats Arabes Unis, devrait disparaître au profit d'une nouvelle entité qui, à partir du hub de Rabat à l'intention de pénétrer les marchés d'Afrique du nord et d'Europe du sud. Pur produit maison, la nouvelle compagnie RAM disposera quant à elle de 8 appareils de 70 sièges et sera "aux couleurs de la RAM, avec des hôtesses de la RAM", comme aime à le souligner son PDG. Cette substitution sur le marché domestique devrait s'opérer en deux phases. Tout d'abord, une phase de remplacement avec multiplication des fréquences vers des villes à fort potentiel telles: Oujda, Tanger, Fès et bien sûr Agadir. Ensuite, une phase de croissance avec augmentation des fréquences de vols, mise en place d'horaires plus conviviaux et d'un service de qualité. "C'est la marque Royal Air Maroc que nous engageons ici. Nous devons donc offrir un produit de qualité à nos concitoyens" insiste Driss Benhima. Outre un accroissement des connexions qui rendra moins longs le temps de transit à Casablanca pour les vols internationaux (accès sur GDS code AT), ce plan de diversification sur le réseau intérieur aura surtout l'avantage de permettre aux Marocains de voyager plus aisément à l'intérieur du royaume à des prix raisonnables. Hasard du calendrier ou concertation, cette nouvelle compagnie s'inscrit parfaitement dans le plan de développement d'un tourisme intérieur voulu, présenté et baptisé "Biladi" (mon pays) par le ministère du tourisme.
En juin prochain, le groupe Royal Air Maroc comptera une nouvelle compagnie aérienne dans son giron. Atlas Inter ou RAM Express - son nom n'est pas encore défini - va naître des cendres de Régionale Airlines, la première compagnie privée du Royaume.
"Nous allons reprendre le réseau intérieur de la RAM récemment abandonné par Régional Airlines" confirme Driss Benhima, PDG du groupe qui jugeait impensable de laisser vide le ciel marocain. Régionale Airlines, qui vient de passer sous le contrôle d'Air Arabia, une compagnie low-cost des Emirats Arabes Unis, devrait disparaître au profit d'une nouvelle entité qui, à partir du hub de Rabat à l'intention de pénétrer les marchés d'Afrique du nord et d'Europe du sud. Pur produit maison, la nouvelle compagnie RAM disposera quant à elle de 8 appareils de 70 sièges et sera "aux couleurs de la RAM, avec des hôtesses de la RAM", comme aime à le souligner son PDG. Cette substitution sur le marché domestique devrait s'opérer en deux phases. Tout d'abord, une phase de remplacement avec multiplication des fréquences vers des villes à fort potentiel telles: Oujda, Tanger, Fès et bien sûr Agadir. Ensuite, une phase de croissance avec augmentation des fréquences de vols, mise en place d'horaires plus conviviaux et d'un service de qualité. "C'est la marque Royal Air Maroc que nous engageons ici. Nous devons donc offrir un produit de qualité à nos concitoyens" insiste Driss Benhima. Outre un accroissement des connexions qui rendra moins longs le temps de transit à Casablanca pour les vols internationaux (accès sur GDS code AT), ce plan de diversification sur le réseau intérieur aura surtout l'avantage de permettre aux Marocains de voyager plus aisément à l'intérieur du royaume à des prix raisonnables. Hasard du calendrier ou concertation, cette nouvelle compagnie s'inscrit parfaitement dans le plan de développement d'un tourisme intérieur voulu, présenté et baptisé "Biladi" (mon pays) par le ministère du tourisme.