Après la saisie de deux hebdomadaires en août pour la publication d'un sondage sur la popularité de Mohammed VI, c'est un article sur la santé royale qui vaut des problèmes à un quotidien marocain.
Début août déjà, la liberté de la presse au Maroc, qui pourtant s'est améliorée sous le règne de Mohammed VI, avait subi deux sérieux coups de canif avec la double saisie, sur ordre du ministère de l'Intérieur, d'un numéro de l'hebdomadaire TelQuel et d'un autre de l'hebdomadaire Nichane, accusés d'avoir enfreint le code de la presse. Cette semaine, c'est Ali Anouzla, directeur et rédacteur en chef du quotidien Al Jarida Al Oula, qui doit répondre aux questions de la police.
Ce qui lui est reproché : la publication récente d'un article sur la santé du roi, le 27 août dernier. Intitulé "la maladie du roi reporte les causeries religieuses et son déplacement à Casablanca", il contiendrait, selon le parquet, "des faits mensongers et de fausses informations concernant la santé de Sa Majesté le Roi", qui sont "dénués de tout fondement".
"La monarchie au Maroc ne peut faire l'objet d'un débat"
La question de la santé royale reste un sujet difficile à aborder au Maroc, monarchie constitutionnelle de droit divin. Le communiqué du parquet fustige d'ailleurs un article qui "s'est basé sur des sources anonymes, contrairement à la vérité contenue dans le communiqué officiel (...) signé par le médecin personnel" du roi. Par ailleurs, selon l'agence officielle marocaine MAP, le médecin personnel du roi a saisi le président du Conseil des médecins sur ce cas.
La saisie des deux hebdomadaires début août avait déjà, elle aussi, pour origine des articles concernant le roi. Il s'agissait en l'occurrence de la publication d'un sondage sur la popularité du roi, dix ans après son accession au trône. Le sondage avait également été publié en France par Le Monde, qui s'était associé aux deux titres marocains, et il se révélait plutôt positif pour le souverain : les sondés étaient 91% à juger positif le bilan de cette décennie de règne et 49% à estimer que le Maroc est une monarchie démocratique, contre 33% qui la jugeaient autoritaire.
Les Marocains se montraient toutefois plus réservés sur l'action du roi dans la lutte contre la pauvreté et sur la réforme du code de la famille. Pour autant, et même si le bilan du roi était vu de manière positive à travers cette étude, la monarchie au Maroc "ne peut faire l'objet d'un débat, même par voie de sondage", avait expliqué le ministre de la Communication.
http://tf1.lci.fr/infos/monde/afriq...teur-d-un-journal-entendu-par-la-police-.html
Début août déjà, la liberté de la presse au Maroc, qui pourtant s'est améliorée sous le règne de Mohammed VI, avait subi deux sérieux coups de canif avec la double saisie, sur ordre du ministère de l'Intérieur, d'un numéro de l'hebdomadaire TelQuel et d'un autre de l'hebdomadaire Nichane, accusés d'avoir enfreint le code de la presse. Cette semaine, c'est Ali Anouzla, directeur et rédacteur en chef du quotidien Al Jarida Al Oula, qui doit répondre aux questions de la police.
Ce qui lui est reproché : la publication récente d'un article sur la santé du roi, le 27 août dernier. Intitulé "la maladie du roi reporte les causeries religieuses et son déplacement à Casablanca", il contiendrait, selon le parquet, "des faits mensongers et de fausses informations concernant la santé de Sa Majesté le Roi", qui sont "dénués de tout fondement".
"La monarchie au Maroc ne peut faire l'objet d'un débat"
La question de la santé royale reste un sujet difficile à aborder au Maroc, monarchie constitutionnelle de droit divin. Le communiqué du parquet fustige d'ailleurs un article qui "s'est basé sur des sources anonymes, contrairement à la vérité contenue dans le communiqué officiel (...) signé par le médecin personnel" du roi. Par ailleurs, selon l'agence officielle marocaine MAP, le médecin personnel du roi a saisi le président du Conseil des médecins sur ce cas.
La saisie des deux hebdomadaires début août avait déjà, elle aussi, pour origine des articles concernant le roi. Il s'agissait en l'occurrence de la publication d'un sondage sur la popularité du roi, dix ans après son accession au trône. Le sondage avait également été publié en France par Le Monde, qui s'était associé aux deux titres marocains, et il se révélait plutôt positif pour le souverain : les sondés étaient 91% à juger positif le bilan de cette décennie de règne et 49% à estimer que le Maroc est une monarchie démocratique, contre 33% qui la jugeaient autoritaire.
Les Marocains se montraient toutefois plus réservés sur l'action du roi dans la lutte contre la pauvreté et sur la réforme du code de la famille. Pour autant, et même si le bilan du roi était vu de manière positive à travers cette étude, la monarchie au Maroc "ne peut faire l'objet d'un débat, même par voie de sondage", avait expliqué le ministre de la Communication.
http://tf1.lci.fr/infos/monde/afriq...teur-d-un-journal-entendu-par-la-police-.html