Maroc: encore quelques pas avant la puissance

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Derrière l’émergence -voire la puissance- de plusieurs pays, il y a les intérêts géopolitiques des Etats-Unis! C’est du moins la théorie avancée par Alain Simon, juriste, économiste et conférencier, lors d’une rencontre organisée récemment par la section Marocaine des anciens de l’université Dauphine. Il explique d’abord qu’un pays émergent est un pays qui base sa croissance sur son commerce extérieur, et où la main d’oeuvre se libère grâce au mouvement des paysans vers les villes, au profit de la montée de l’industrialisation. C’est justement dans cette configuration que se trouvaient, d’une part, l’Angleterre post révolution industrielle, mais aussi le Japon, la France, l’Italie, l’Allemagne (ou plus généralement l’Europe), après la deuxième guerre mondiale. Si ces derniers pays sont des puissances aujourd’hui, c’est en partie grâce à l’ouverture du marché qui leur a été accordée par les Etats-Unis. Mais ce n’est pas par générosité qu’ils leur ont ouvert les frontières. L’Amérique avait besoin d’alliées de taille pour contrer le communisme, et a fait de son commerce extérieur son arme de guerre. Dans les années 80, inquiets de l’Union Soviétique, les Etats-Unis vont, cette fois, doper le commerce extérieur de ces pays, en passant par l’augmentation de la valeur du dollar. Ainsi, les monnaies de ces deux pays devenaient moins chères (le dollar étant l’étalon international), leurs produits plus accessibles sur le marché américain, et la relance de leurs économies assurée. Alain Simon appelle ces pays les «émergents classiques».
Par ailleurs, et toujours selon la théorie d’Alain Simon, la Corée du Sud et le Taiwan (deux grands pays émergents au sens commun) vont profiter de la «générosité» américaine, pour contrer la montée de la Chine. Dans les années 90, c’est à la Chine elle-même que les USA vont ouvrir les bras et les frontières. Conscients de la fragilité politique de ce pays, ils ont préféré tisser des relations commerciales avec lui.


la suite:

http://www.leconomiste.com/article/895371-emergences-et-politiqueles-corr-lations-insoup-onn-es
 
Derrière l’émergence -voire la puissance- de plusieurs pays, il y a les intérêts géopolitiques des Etats-Unis! C’est du moins la théorie avancée par Alain Simon, juriste, économiste et conférencier, lors d’une rencontre organisée récemment par la section Marocaine des anciens de l’université Dauphine. Il explique d’abord qu’un pays émergent est un pays qui base sa croissance sur son commerce extérieur, et où la main d’oeuvre se libère grâce au mouvement des paysans vers les villes, au profit de la montée de l’industrialisation. C’est justement dans cette configuration que se trouvaient, d’une part, l’Angleterre post révolution industrielle, mais aussi le Japon, la France, l’Italie, l’Allemagne (ou plus généralement l’Europe), après la deuxième guerre mondiale. Si ces derniers pays sont des puissances aujourd’hui, c’est en partie grâce à l’ouverture du marché qui leur a été accordée par les Etats-Unis. Mais ce n’est pas par générosité qu’ils leur ont ouvert les frontières. L’Amérique avait besoin d’alliées de taille pour contrer le communisme, et a fait de son commerce extérieur son arme de guerre. Dans les années 80, inquiets de l’Union Soviétique, les Etats-Unis vont, cette fois, doper le commerce extérieur de ces pays, en passant par l’augmentation de la valeur du dollar. Ainsi, les monnaies de ces deux pays devenaient moins chères (le dollar étant l’étalon international), leurs produits plus accessibles sur le marché américain, et la relance de leurs économies assurée. Alain Simon appelle ces pays les «émergents classiques».
Par ailleurs, et toujours selon la théorie d’Alain Simon, la Corée du Sud et le Taiwan (deux grands pays émergents au sens commun) vont profiter de la «générosité» américaine, pour contrer la montée de la Chine. Dans les années 90, c’est à la Chine elle-même que les USA vont ouvrir les bras et les frontières. Conscients de la fragilité politique de ce pays, ils ont préféré tisser des relations commerciales avec lui.


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Sauf que les pays d'Extrême Orient ont le sens de l'honneur, du sérieux et du travail... Ce que le Maroc n'as pas. A voir la corruption qui gangrène et étouffe le pays, c'est peine perdue...
 
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