"Les deuxièmes phases du projet solaire au Maroc sont financièrement non viables et leur électricité difficilement exportable".
Une très mauvaise appréciation du futur de l’énergie solaire au Maroc a été produite conjointement par la banque mondiale et la Banque Africaine de développement.
Une étude prévisionnelle a été, en effet, réalisée par les deux institutions financières internationales, qui a conclu à la non faisabilité à long terme du projet d’énergie solaire marocain, du point de vue des seules critères d’efficience économique et du marché.
En fait, l’énergie solaire au Maroc si elle garantirait au royaume son indépendance énergétique partielle vis-à-vis des marchés mondiaux des hydrocarbures, cette indépendance aurait lourd prix économique et financier, vu que coté coûts d’investissement, l’énergie solaire serait difficilement amortissable et le retour sur investissement serait difficilement réalisable, vu que le marché à l’export des surplus énergétiques notamment vers l’Europe serait, selon la BM et la BAD, peu réceptif.
Selon cette étude le projet solaire marocain ne pourrait survivre que via un fastidieux effort de subventions que le Maroc devra s’assurer en interne et à travers des institutions financières internationales comme c’est le cas du Clean Technology Fund qui octroyé un emprunt préférentiel au royaume d’un montant de 238 millions de dollars pour couvrir une partie des couts de constructions des stations.
A noter que cette situation s’est encore compliquée après le ralentissement partiel du projet européen DESERTEC, auquel le royaume comptait initialement associer ses projets.
Source
http://www.lemag.ma/Energie-Solaire...t-la-BAD-pessimistes-sur-l-avenir_a84328.html
Une très mauvaise appréciation du futur de l’énergie solaire au Maroc a été produite conjointement par la banque mondiale et la Banque Africaine de développement.
Une étude prévisionnelle a été, en effet, réalisée par les deux institutions financières internationales, qui a conclu à la non faisabilité à long terme du projet d’énergie solaire marocain, du point de vue des seules critères d’efficience économique et du marché.
En fait, l’énergie solaire au Maroc si elle garantirait au royaume son indépendance énergétique partielle vis-à-vis des marchés mondiaux des hydrocarbures, cette indépendance aurait lourd prix économique et financier, vu que coté coûts d’investissement, l’énergie solaire serait difficilement amortissable et le retour sur investissement serait difficilement réalisable, vu que le marché à l’export des surplus énergétiques notamment vers l’Europe serait, selon la BM et la BAD, peu réceptif.
Selon cette étude le projet solaire marocain ne pourrait survivre que via un fastidieux effort de subventions que le Maroc devra s’assurer en interne et à travers des institutions financières internationales comme c’est le cas du Clean Technology Fund qui octroyé un emprunt préférentiel au royaume d’un montant de 238 millions de dollars pour couvrir une partie des couts de constructions des stations.
A noter que cette situation s’est encore compliquée après le ralentissement partiel du projet européen DESERTEC, auquel le royaume comptait initialement associer ses projets.
Source
http://www.lemag.ma/Energie-Solaire...t-la-BAD-pessimistes-sur-l-avenir_a84328.html