Le Maroc compte 3.500 kilomètres de côtes.
Avec un prix des sardines atteignant les 30 Dirhams /kg , cest vraiment hallucinant.
Ça sent la morue.[/b]
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Les Marocains sont décidément fâchés avec la nutrition.
Le poisson, aliment nutritif essentiel, ne relève pas de leurs traditions nutritives.
Pourtant le pays dispose de deux façades maritimes, sur lOcéan Atlantique et la Mer Méditerranée, qui sétendent sur une longueur de plus de 3.500 km.
(...)
Le Maroc est un des plus importants producteurs et exportateurs des produits de la mer dans le monde arabe et en Afrique.
Environ, 90% de cette production est destinée à lexportation : voilà ce qui explique pourquoi le Marocain nest pas gâté par les richesses de son pays, qui profite aux autres.[/b]
Pis, quand le poisson est disponible, vendu à un prix raisonnable, il est exposé aux gaz déchappements des véhicules, à la poussière et au soleil. Fi de lexigence de qualité et de lhygiène !
En période de jeûne, cependant, les Marocains aiment le poisson.
Connaissant cette prédilection, les spéculateurs, appelés communément « chennaka », font tout pour sengraisser sur le dos des pauvres citoyens, usant de leurs manigances et autres subterfuges pour élever le prix au max.
Faisant un tour de quelques marchés de poisson, on est presque écuré :
-La sardine est à 25 dirhams, voire 30 le kilo
-Le merlan entre 80 et 100 DH.
-Quant aux crevettes, faut pas rêver : 100 DH ! Et cest à prendre ou à laisser.
Le poisson a pris du galon.
La sardine a vraiment la grosse tête, « dar groun » comme ont dit, et déserte désormais les plats des Marocains.
Toujours est-il que la réalité du marché apporte un cinglent démenti aux déclarations mirifiques des responsables promettant la stabilité des prix durant ce mois sacré.
La hausse des prix na pas seulement touché que le poisson, mais tous les produits de première nécessité et les denrées, comme nous informe le Haut commissariat au Plan (HCP) dans une note diffusée ce mardi 16 Juillet .
Que reste-t-il alors aux pauvres, aux smicards ? Même pas de quoi acheter une corde pour se pendre.
Abdelkader El-Aine
menara.ma
Avec un prix des sardines atteignant les 30 Dirhams /kg , cest vraiment hallucinant.
Ça sent la morue.[/b]
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Les Marocains sont décidément fâchés avec la nutrition.
Le poisson, aliment nutritif essentiel, ne relève pas de leurs traditions nutritives.
Pourtant le pays dispose de deux façades maritimes, sur lOcéan Atlantique et la Mer Méditerranée, qui sétendent sur une longueur de plus de 3.500 km.
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Le Maroc est un des plus importants producteurs et exportateurs des produits de la mer dans le monde arabe et en Afrique.
Environ, 90% de cette production est destinée à lexportation : voilà ce qui explique pourquoi le Marocain nest pas gâté par les richesses de son pays, qui profite aux autres.[/b]
Pis, quand le poisson est disponible, vendu à un prix raisonnable, il est exposé aux gaz déchappements des véhicules, à la poussière et au soleil. Fi de lexigence de qualité et de lhygiène !
En période de jeûne, cependant, les Marocains aiment le poisson.
Connaissant cette prédilection, les spéculateurs, appelés communément « chennaka », font tout pour sengraisser sur le dos des pauvres citoyens, usant de leurs manigances et autres subterfuges pour élever le prix au max.
Faisant un tour de quelques marchés de poisson, on est presque écuré :
-La sardine est à 25 dirhams, voire 30 le kilo
-Le merlan entre 80 et 100 DH.
-Quant aux crevettes, faut pas rêver : 100 DH ! Et cest à prendre ou à laisser.
Le poisson a pris du galon.
La sardine a vraiment la grosse tête, « dar groun » comme ont dit, et déserte désormais les plats des Marocains.
Toujours est-il que la réalité du marché apporte un cinglent démenti aux déclarations mirifiques des responsables promettant la stabilité des prix durant ce mois sacré.
La hausse des prix na pas seulement touché que le poisson, mais tous les produits de première nécessité et les denrées, comme nous informe le Haut commissariat au Plan (HCP) dans une note diffusée ce mardi 16 Juillet .
Que reste-t-il alors aux pauvres, aux smicards ? Même pas de quoi acheter une corde pour se pendre.
Abdelkader El-Aine
menara.ma