Maroc : les agriculteurs se mobilisent contre la fiscalisation du secteur agricole !

ould khadija

fédalien
Contributeur
Les appréhensions s’exacerbent et les peurs montent, au sein de la communauté des agriculteurs marocains.
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Après l’annonce faite par le Roi Mohammed VI, lors d’un récent discours à la nation, du devoir d’instauration d’une fiscalisation des activités agricoles des grands exploitants, le nouveau régime fiscal institué par le gouvernement d’Abdelilah Benkirane, applicable au secteur agricole, en a fini de confirmer ces craintes.


En effet, le nouveau texte, met fin, à l’exonération fiscale instituée au royaume depuis l’ère Hassan II, au profit de tous les agriculteurs marocains, grands exploitants et petits Fellahs.


Un large pan de l’économie nationale reviendrait ainsi, sous le giron du fisc et en ces temps de grave crise économique, il contribuera aux ressources de l’Etat, lui le secteur qui contribue grandement au PIB et dont la qualité de sa saison en définit celle de la croissance.


A peine le nouveau projet, mettant fin à des années d’avantages fiscaux, sorti, le lobby des agriculteurs, s’est actionné afin de tenter de résister à sa mise en application.


Les critiques fusent sur cette tentative de fiscalisation de l’agriculture.


Se multiplient les explications tentant de démontrer combien, payer ses impôts, nuirait à l’entreprise agricole et à l’essor du secteur en entier.


"Les marocains mangeront de la tomate importée"


Selon l’agence Ecofin, le vice-président de l’Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (Apefel), Omar Mounir, après avoir décrié l’unilatéralisme du gouvernement dans sa démarche de conception de ce projet fiscalisant, et l’absence de concertation avec la profession, il a indiqué que cette taxe «tuera sans doute les petits agriculteurs».


Mounir a ajouté :«A l’heure actuelle, il est déjà difficile d’investir dans l’agriculture et les banques suivent rarement».


Selon le vice président de l’Apefel , «ce régime fiscal ne prend pas en compte une possible flambée des prix. C’est une menace pour le plan Maroc Vert».


Omar Mounir, qui fit ses déclarations, à l’issue d’une réunion des agriculteurs avec les ministres de l’Agriculture et des Finances ainsi que le directeur général des impôts, a laissé exprimé sa «grande déception» de cette rencontre :


«Nous sommes déçus.. Nous avons le sentiment que tout ce qui a été positif jusqu’ici dans le cadre du Plan Maroc Vert, nous a été nié» a-t-il déclaré.


Omar Mounir conclut amèrement que «Si le Maroc se met à taxer ses agriculteurs, alors dans cinq ans, les Marocains mangeront de la tomate importée».


A noter que ce régime de taxation nouveau est proportionnel aux chiffres d’affaires (CA), ces taux plafonds peuvent atteindre les 39%.




Source
http://www.lemag.ma/Maroc-Les-agriculteurs-ont-ils-raison-d-avoir-peur_a76293.html
 
Sont quand même gonflés nos grands exploitants agricoles : ils ont profité pendant plus d'un 1/4 de siécle d'exonération fiscale , certains réalisant de juteux bénéfices "détaxés" .....et aujourd'hui que leur pays qui traverse une zone de turbulence nécessitant l'implication de tous (agriculteurs, industriels...) ...a besoin d'eux , ces "grands exploitants" veulent continuer à béneficier de l'exonération fiscale que rien ne justifie !

non mais ...

Allez M. Benkirane : faites passer à la Caisse ces éternels râleurs de "grands exploitants agricoles" :D
 
Que Fait l'état concernant les fermes de La SOGETA de la SODEA et dont la passation a été fait au temps Hassan II en faveur de haut gradés, élus politiques, chefs de partis, Sportifs et autres familles influentes ??
La location des terres de l'état à des prix modiques ? Il y a même de ces terres qui ne sont pas exploitées.
Par contre des ingénieurs d'applications en agricultures, des jeunes dans le monde rural, des jeunes d'instituts techniques chôment ou sont payés au SMIG ? Pourquoi ne pas constituer des coopératives avec l'aide de l'état, des banques et leur louer ces milliers d'hectars ?
- Que fait on avec les débits d'irrigation des barages pour les grands et les ptits agriculteurs ?
C'est le temps de s'attaquer aux agriculteurs qui ont profité longuement de la détaxation.
Dernière question: Est ce que les domaines royaux paient des taxes ? S'ils commencent par donner l'exemple, tout le monde suivra SAUF les ptits agriculteurs qui doivent souscrire obligatoirement à une assurance (l'interet est de les dédomager en cas de sécheresse ou de catastrophe naturelle).
 
Que Fait l'état concernant les fermes de La SOGETA de la SODEA et dont la passation a été fait au temps Hassan II en faveur de haut gradés, élus politiques, chefs de partis, Sportifs et autres familles influentes ??

Ces exploitations agricoles ont été cédées du temps de H2 dans des conditions que tout le monde connait : que peut bien faire l'Etat contre leurs propriétaires actuels ?

La location des terres de l'état à des prix modiques ? Il y a même de ces terres qui ne sont pas exploitées.

Effectivement , les baux emphytéotiques consentis aux locataires des terres SODEA/SOGETA sont faibles mais l'Etat impose aux locataires "un cahier de charge" contraignant en matiére d'investissements sur le long terme, de rendement, etc...., au risque de voir "leur bail" résilié !

Dernière question: Est ce que les domaines royaux paient des taxes ?

Ils étaient exonérés comme toutes les exploitations agricoles !

Si le secteur agricole entre dans le champ de l'impôt, ils seront "imposés" comme toutes les exploitations agricole, je pense !

Les Stés commerciales où la famille royale posséde des intérêts sont bien assujetties à "l'impôt" , non ?
 
la colére des grands agriculteurs est ailleurs ! non seulement ils doivent payér leurs impôts , mais des visites leur sont faites pour contrôle des salaires de leurs personnels et les conditions de travail +voir si ils sont assurés,si ils ont la cnss ect ..... je suis en ce moment à la campagne et ils sont passés chez moi et je suis heureuse de ces initiatives en faveurs des employés .même le fkih du jame3 ,qui vivait generalement de la solidarité des gens de la tribu , a été regularisé par le ministére des habous au même titre que les imams en ville .il a un salaire et ce qui va avec ! la belle vie quoi ! et il en est fier et heureux .:):)
 
Et les arguments poussés sont à ma non surprise.. lamentables.

il a indiqué que cette taxe «tuera sans doute les petits agriculteurs».
«ce régime fiscal ne prend pas en compte une possible flambée des prix. C’est une menace pour le plan Maroc Vert».
«Si le Maroc se met à taxer ses agriculteurs, alors dans cinq ans, les Marocains mangeront de la tomate importée».
 
Et les arguments poussés sont à ma non surprise.. lamentables.

il a indiqué que cette taxe «tuera sans doute les petits agriculteurs».
«ce régime fiscal ne prend pas en compte une possible flambée des prix. C’est une menace pour le plan Maroc Vert».
«Si le Maroc se met à taxer ses agriculteurs, alors dans cinq ans, les Marocains mangeront de la tomate importée».

Il faut attaquer les grands proprietaires des hectars et non pas ceux qui possedent des ares.
Le Maroc vert a besoin encore de l argent...
Il se peut que ses impots vont aider a accomplir le plan.
 
Il faut attaquer les grands proprietaires des hectars et non pas ceux qui possedent des ares.
Le Maroc vert a besoin encore de l argent...
Il se peut que ses impots vont aider a accomplir le plan.
Ce sont (en gras) des citations de l'article.. les arguments des opposants à la fiscalisation. Un ramassis de niaiseries.
 
Salut,

Il faut doubler la subvention sur les hydrocarbures pour labourer, moissonner, récolter ...
Il faut abaisser le prix des engrais et phosphates ...
Il faut abaisser les prix des sacs, des cageots, des caisses et emballages ...
Il faut construire des barrages et mettre l'eau à disposition, des dispensaires ...
Il faut des vétérinaires gratuits ...

Le secteur des "haciendas" d’Amérique latine et des "latifundia" de l"empire romain, au Maroc, regroupe toujours les mêmes énergumènes : des initiés ...
Ceux qui ont acquis à vil prix des terrains là où était projeté la construction des barrages, des collabos devenus notables, ceux qui placent le fruit de la corruption en patrimoine dans la région d'origine etc ...

La mise à niveau (volet fiscal) "imposée" par l'UE, inclut la taxation des produits agricoles et une formation des prix, non susceptible de favoriser une concurrence déloyale des agriculteurs espagnols et européens ...

Enfin, il est temps que le secteur de l'agriculture contribue au développement économique du pays ...
 
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