el jadida
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* Maroc : Les antennes relais de Maroc Telecom alimentées par le solaire !
Pour étendre son réseau de téléphonie mobile dans les zones rurales du pays, lopérateur historique chérifien, Maroc Telecom, a choisi lalimentation solaire pour ses antennes, aidé pour cela par Ericsson. Avec à la clé trois objectifs : poursuite de sa croissance, limitation des coûts d'exploitation et limitation des impacts environnementaux, selon le site web www.neteco.com
Cependant, ces antennes relais, au nombre de 200 actuellement, sont exclusivement réservées aux zones non desservies par les installations électriques traditionnelles. Selon Rachid Chihani, chef de marché chez Ericsson, en charge du Maroc, «Les sites solaires sont installés dans des régions isolées, non couvertes par le réseau électrique. Le principal avantage consiste à pouvoir utiliser l'énergie solaire au lieu de générateurs diesel, qui nécessitent du carburant et des ressources pour le transporter. La présence de ce site permet également aux zones rurales de créer leur propre économie, d'être reliées aux villes et au reste du monde».
Mais notre source saisit cette opportunité pour rappeler une certaine idée de développement dans certains, à savoir un développement qui ne concerne que les grandes agglomérations. «La présence de ce type d'antennes dans des régions reculées révèle pourtant que les investissements de développement et environnementaux dans les pays du Sud ne bénéficient pas toujours directement aux populations locales. Bien qu'on s'accorde généralement sur les bénéfices de la téléphonie mobile pour le développement, on est en droit de se demander en quoi ces services peuvent être utiles à des populations n'ayant pas d'accès à l'énergie électrique ou même parfois à l'eau courante».
De quoi mettre laccent sur des politiques dites de développement régional, prônées ici et là par certains pays en développement.
Dailleurs, même sil faut les saluer, nous devons garder à lesprit une autre réalité, que «les investissements dans le solaire des entreprises télécom ne feront pas oublier les lacunes des circuits actuels de recyclage de ces appareils très polluants et parfois toxiques», indique notre source.
Pour étendre son réseau de téléphonie mobile dans les zones rurales du pays, lopérateur historique chérifien, Maroc Telecom, a choisi lalimentation solaire pour ses antennes, aidé pour cela par Ericsson. Avec à la clé trois objectifs : poursuite de sa croissance, limitation des coûts d'exploitation et limitation des impacts environnementaux, selon le site web www.neteco.com
Cependant, ces antennes relais, au nombre de 200 actuellement, sont exclusivement réservées aux zones non desservies par les installations électriques traditionnelles. Selon Rachid Chihani, chef de marché chez Ericsson, en charge du Maroc, «Les sites solaires sont installés dans des régions isolées, non couvertes par le réseau électrique. Le principal avantage consiste à pouvoir utiliser l'énergie solaire au lieu de générateurs diesel, qui nécessitent du carburant et des ressources pour le transporter. La présence de ce site permet également aux zones rurales de créer leur propre économie, d'être reliées aux villes et au reste du monde».
Mais notre source saisit cette opportunité pour rappeler une certaine idée de développement dans certains, à savoir un développement qui ne concerne que les grandes agglomérations. «La présence de ce type d'antennes dans des régions reculées révèle pourtant que les investissements de développement et environnementaux dans les pays du Sud ne bénéficient pas toujours directement aux populations locales. Bien qu'on s'accorde généralement sur les bénéfices de la téléphonie mobile pour le développement, on est en droit de se demander en quoi ces services peuvent être utiles à des populations n'ayant pas d'accès à l'énergie électrique ou même parfois à l'eau courante».
De quoi mettre laccent sur des politiques dites de développement régional, prônées ici et là par certains pays en développement.
Dailleurs, même sil faut les saluer, nous devons garder à lesprit une autre réalité, que «les investissements dans le solaire des entreprises télécom ne feront pas oublier les lacunes des circuits actuels de recyclage de ces appareils très polluants et parfois toxiques», indique notre source.