Maroc : Les mariages des adolescentes ...sont à éviter, dit l'ONU

ould khadija

fédalien
Contributeur
À l’occasion de la Journée mondiale de la population, le Fonds des Nations Unies pour la population( UNFP) et Initiatives pour la protection des droits des femmes (IFDF) ont organisé, vendredi à Rabat, une rencontre sous le thème “Les grossesses des adolescentes”.

Une occasion d’aborder aussi les mariages des mineures, qui ont concerné 11% des mariages au Maroc en 2010.


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Les risques de décès sont deux fois plus importants pendant la grossesse et l’accouchement chez les adolescentes âgées entre 15 et 19 ans que chez des femmes plus âgées.

Plus grave encore, ce risque est multiplié par quatre ou cinq pour les filles de moins de 15 ans.

De même, le risque de mortalité néonatale précoce, tardive ou infantile, est plus élevé dans les cas pré-cités.

Ces remarques ont été faites vendredi, lors de la rencontre sur “Les grossesses des adolescentes”.

Un fléau qui est loin d’épargner le Maroc classé dans le rapport Global Gender Gap 2012, qui mesure l’écart entre les femmes et les hommes dans le domaine économique, éducatif, sanitaire et politique, à la 129e place sur 135 pays.[/b]

Mohamed Abdel-Ahad, directeur régional du bureau de l’UNFPA pour les pays arabes a mis l’accent, dans son discours introductif, sur l’importance de l’investissement dans les adolescentes pour l’avenir de toute société.

“Des filles éduquées et en bonne santé ont la possibilité d’accomplir leur plein potentiel et de revendiquer leurs droits fondamentaux. Elles ont aussi une meilleure chance de se marier plus tard, de différer le moment de leur première grossesse, d’avoir des enfants en meilleure santé et de gagner un revenu plus élevé, contribuant ainsi à la croissance économique du pays.”


Pour cela, il a préconisé, entre autres, d’ouvrir la voie à l’enseignement et à la formation, de promouvoir l’éducation sexuelle chez les jeunes, de limiter ou interdire les exceptions accordées par les juges pour le mariage avant 18 ans.

De son côté, Bouchra Alaoui, présidente du tribunal de première instance de Benslimane, a estimé que “le mariage et la grossesse des adolescentes constituent un crime contre l’humanité”.

Elle a souligné que l’article 20 du code de la famille accorde aux juges un pouvoir discrétionnaire et sans possibilité de pourvoi d’appel pour statuer sur les demandes de mariage des mineures.

Dans certains cas, devant un premier refus du juge, les familles reviennent quelques mois après avec la jeune fille enceinte ou tenant un bébé dans ses bras (mariée suivant le rite de la Fatiha), pour réitérer la même demande et placer le magistrat devant le fait accompli.

En dépit de toutes les actions de la société civile et des parlementaires, cet article n’a pas été abrogé.

Plus grave, aucun âge minimal pour le mariage n’est fixé par la loi, dans de pareils cas.





Source
http://m.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2013/7/5/les-mariages-precoces-indexes_214075.html
 
De son côté, Bouchra Alaoui, présidente du tribunal de première instance de Benslimane, a estimé que “le mariage et la grossesse des adolescentes constituent un crime contre l’humanité”.


Ben dis donc : elle fait pas dans la dentelle, la Bouchra Alaoui :D

NB :j'attend avec impatience le commentaire de notre ami RoquetteRPG...s'il passe par là :D
 
à éviter qu'ils disent...Sinon pour ceux qui ne peuvent pas s'en passer, on fermera les yeux..

Quand je dis que ces instances internationales sont un ramassis de gratte papier qui tentent de justifier leurs salaires, je ne me trompais pas :D
 
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