Au Maroc, le Printemps arabe prend la forme d'une course de fond menée par le roi Mohammed VI. En inaugurant une haute instance chargée d'émettre ses recommandations sur la mise en oeuvre de la réforme de la justice, en gestation dans la nouvelle Constitution de 2011, le souverain répond à une forte demande des Marocains.
La réactivité du roi Mohammed VI est désarmante... ou le « timing » est impeccable. Le lendemain où le Club des magistrats du Maroc a lancé un appel à l'indépendance de la justice dans le royaume, signé par 1 800 juges, le souverain a inauguré à Casablanca une Haute instance du dialogue national chargée de la réforme « globale et profonde » de la Justice. Une cérémonie solennelle qui s'est déroulée en présence du Premier ministre Abdelillah Benkirane, des présidents des deux chambres du Parlement, des conseillers du roi et des autres membres du gouvernement.
La haute instance est composée de quarante membres comprenant notamment le ministre de la justice Mustapha Ramid, ainsi que de des juristes, magistrats, enseignants, ONG et experts. Elle devra se prononcer sur la mise en uvre du nouveau statut de la justice consacré par la réforme constitutionnelle de juillet 2011, qui stipule « la garantie par la loi de l'indépendance de la justice à part entière par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif », a rappelé le roi dans son discours.
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La réactivité du roi Mohammed VI est désarmante... ou le « timing » est impeccable. Le lendemain où le Club des magistrats du Maroc a lancé un appel à l'indépendance de la justice dans le royaume, signé par 1 800 juges, le souverain a inauguré à Casablanca une Haute instance du dialogue national chargée de la réforme « globale et profonde » de la Justice. Une cérémonie solennelle qui s'est déroulée en présence du Premier ministre Abdelillah Benkirane, des présidents des deux chambres du Parlement, des conseillers du roi et des autres membres du gouvernement.
La haute instance est composée de quarante membres comprenant notamment le ministre de la justice Mustapha Ramid, ainsi que de des juristes, magistrats, enseignants, ONG et experts. Elle devra se prononcer sur la mise en uvre du nouveau statut de la justice consacré par la réforme constitutionnelle de juillet 2011, qui stipule « la garantie par la loi de l'indépendance de la justice à part entière par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif », a rappelé le roi dans son discours.
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