Le Maure
Taza avant Gaza
RABAT — Le Maroc a décidé lundi de consacrer plus de 900 millions d'euros au renforcement de l'infrastructure routière dans la région frontalière avec l'Algérie pour faire face au désenclavement des populations et attirer l'investissement, selon une source officielle.
Une partie de ce projet a été consacrée à l'autoroute qui "s'étendra sur 328 km et qui va relier Fès (centre) à Oujda (nord-est)", une ville frontalière avec l'Algérie, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de l'Equipement et des Transports marocain.
Une autre autoroute reliant Taza et Al Hoceima (est) est également prévue. Elle s'étend sur 142 km et a nécessité un investissment de 542 millions d'euros, a-t-on ajouté.
Près de cinq millions d'euros ont été consacrés notamment à une route régionale reliant Aknoul à Tizi ou Sli, dans le nord-est du royaume, et à l'aménagement d'un aérodrome dans la même région.
Ce projet a pour objectif le "désenclavement des populations, notamment rurales", et il vise aussi à "attirer l'investissement" dans cette région frontalière de l'Algérie.
La frontière terrestre entre les deux pays a été fermée en 1994 à la suite d'un attentat islamiste à Marrakech que Rabat avait imputé aux services secrets algériens.
Alger met comme condition à la réouverture de la frontière la résolution globale des contentieux en suspens, y compris le conflit du Sahara occidental.
AFP
Une partie de ce projet a été consacrée à l'autoroute qui "s'étendra sur 328 km et qui va relier Fès (centre) à Oujda (nord-est)", une ville frontalière avec l'Algérie, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de l'Equipement et des Transports marocain.
Une autre autoroute reliant Taza et Al Hoceima (est) est également prévue. Elle s'étend sur 142 km et a nécessité un investissment de 542 millions d'euros, a-t-on ajouté.
Près de cinq millions d'euros ont été consacrés notamment à une route régionale reliant Aknoul à Tizi ou Sli, dans le nord-est du royaume, et à l'aménagement d'un aérodrome dans la même région.
Ce projet a pour objectif le "désenclavement des populations, notamment rurales", et il vise aussi à "attirer l'investissement" dans cette région frontalière de l'Algérie.
La frontière terrestre entre les deux pays a été fermée en 1994 à la suite d'un attentat islamiste à Marrakech que Rabat avait imputé aux services secrets algériens.
Alger met comme condition à la réouverture de la frontière la résolution globale des contentieux en suspens, y compris le conflit du Sahara occidental.
AFP