Maroc : rabat rêve de lumières

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Confinée de longue date au statut de ville administrative, la capitale du Maroc se rêve en cité internationale de la culture et du savoir.
Dans la tête d’un Casablancais, Rabat est une ville où il ne se passe rien, vivant au rythme d’un tic-tac monotone qui déteindrait sur le comportement de ses habitants, réputés balourds. Inversement, pour un Rbati, les Casablancais sont stressés, impétueux, au point de manquer de savoir-vivre. Des clichés profondément ancrés dans la mémoire populaire, qui a toujours associé la capitale administrative à l’ordre et à la lenteur, et la capitale économique à la turbulence et au désordre.
Mais tout cela va bientôt changer avec les mutations que connaissent les deux villes. Si Casablanca ambitionne de se refaire une virginité urbanistique en éradiquant les bidonvilles et autres poches de pauvreté, Rabat, elle, veut se construire une image de ville culturelle. Cité impériale classée par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité, la capitale administrative est aussi une ville qui respire : 20 m2 d’espaces verts par habitant, le double de ce que recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle dispose déjà de nombreux atouts culturels, comme la Grande Bibliothèque nationale, le Théâtre Mohammed-V, la salle d’exposition de Bab Rouah, sans oublier Mawazine, le festival aux 2,6 millions de spectateurs.
Une transformation réglée comme du papier à musique :
Le roi Mohammed VI, qui veut faire de la ville de ses ancêtres alaouites une capitale culturelle internationale, à l’instar de Paris, Rome ou Londres, a vu les choses en grand. À la clé, un plan quinquennal de 9,42 milliards de dirhams (835 millions d’euros), abondé par le fonds Wessal Capital, pour financer le projet « Rabat ville lumière ». Référence à Paris ?
« Non, il faut comprendre la « lumière » dans le sens du savoir, du rayonnement, de la découverte », explique Abderrafie Zouiten, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT). Le Maroc tient à ses spécificités, qu’il désire mettre en avant tout en alliant essor culturel et développement du tourisme. C’est à ce titre d’ailleurs que le directeur de l’ONMT a déjà commencé à faire la promotion de cette (future) destination à l’international.
La consécration culturelle de Rabat est le fruit d’une transformation réglée comme du papier à musique. Placée sous la supervision du roi, la capitale du Maroc a toujours été gérée d’une façon très stricte. Le lobby immobilier n’a pas pu y faire autant de dégâts qu’à Casablanca. Les jardins ont été préservés, et l’exode rural, avec son lot de bidonvilles, a été mieux maîtrisé. Ce qui a permis de mener à bien les chantiers de la mobilité urbaine, comme le tramway ou le grand pont Hassan-II, qui a réconcilié Rabat avec sa jumelle Salé, considérée jusque-là comme une cité-dortoir.
Un Grand Théâtre de 2 000 places
Le plan quinquennal prévoit la construction d’un Grand Théâtre de 2 000 places, conçu par la célèbre architecte irako-britannique Zaha Hadid, d’un Musée des arts modernes et contemporains, qui ouvrira ses portes en septembre sous l’impulsion de Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées, et d’un Musée de l’archéologie et des sciences de la terre, qui abritera le plus vieux dinosaure jamais découvert. « Tous ces projets seront accompagnés par une politique de formation et par la signature de conventions avec des musées internationaux », assure Abderrafie Zouiten. Gageons que dans quelques années l’image du Rbati balourd ne sera plus qu’un vieux souvenir. Même pour un Casablancais .

Source : algerieconfluences.com
 
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Confinée de longue date au statut de ville administrative, la capitale du Maroc se rêve en cité internationale de la culture et du savoir.
Dans la tête d’un Casablancais, Rabat est une ville où il ne se passe rien, vivant au rythme d’un tic-tac monotone qui déteindrait sur le comportement de ses habitants, réputés balourds. Inversement, pour un Rbati, les Casablancais sont stressés, impétueux, au point de manquer de savoir-vivre. Des clichés profondément ancrés dans la mémoire populaire, qui a toujours associé la capitale administrative à l’ordre et à la lenteur, et la capitale économique à la turbulence et au désordre.
Mais tout cela va bientôt changer avec les mutations que connaissent les deux villes. Si Casablanca ambitionne de se refaire une virginité urbanistique en éradiquant les bidonvilles et autres poches de pauvreté, Rabat, elle, veut se construire une image de ville culturelle. Cité impériale classée par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité, la capitale administrative est aussi une ville qui respire : 20 m2 d’espaces verts par habitant, le double de ce que recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle dispose déjà de nombreux atouts culturels, comme la Grande Bibliothèque nationale, le Théâtre Mohammed-V, la salle d’exposition de Bab Rouah, sans oublier Mawazine, le festival aux 2,6 millions de spectateurs.
Une transformation réglée comme du papier à musique :
Le roi Mohammed VI, qui veut faire de la ville de ses ancêtres alaouites une capitale culturelle internationale, à l’instar de Paris, Rome ou Londres, a vu les choses en grand. À la clé, un plan quinquennal de 9,42 milliards de dirhams (835 millions d’euros), abondé par le fonds Wessal Capital, pour financer le projet « Rabat ville lumière ». Référence à Paris ?
« Non, il faut comprendre la « lumière » dans le sens du savoir, du rayonnement, de la découverte », explique Abderrafie Zouiten, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT). Le Maroc tient à ses spécificités, qu’il désire mettre en avant tout en alliant essor culturel et développement du tourisme. C’est à ce titre d’ailleurs que le directeur de l’ONMT a déjà commencé à faire la promotion de cette (future) destination à l’international.
La consécration culturelle de Rabat est le fruit d’une transformation réglée comme du papier à musique. Placée sous la supervision du roi, la capitale du Maroc a toujours été gérée d’une façon très stricte. Le lobby immobilier n’a pas pu y faire autant de dégâts qu’à Casablanca. Les jardins ont été préservés, et l’exode rural, avec son lot de bidonvilles, a été mieux maîtrisé. Ce qui a permis de mener à bien les chantiers de la mobilité urbaine, comme le tramway ou le grand pont Hassan-II, qui a réconcilié Rabat avec sa jumelle Salé, considérée jusque-là comme une cité-dortoir.
Un Grand Théâtre de 2 000 places
Le plan quinquennal prévoit la construction d’un Grand Théâtre de 2 000 places, conçu par la célèbre architecte irako-britannique Zaha Hadid, d’un Musée des arts modernes et contemporains, qui ouvrira ses portes en septembre sous l’impulsion de Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées, et d’un Musée de l’archéologie et des sciences de la terre, qui abritera le plus vieux dinosaure jamais découvert. « Tous ces projets seront accompagnés par une politique de formation et par la signature de conventions avec des musées internationaux », assure Abderrafie Zouiten. Gageons que dans quelques années l’image du Rbati balourd ne sera plus qu’un vieux souvenir. Même pour un Casablancais .

Source : algerieconfluences.com

la célèbre architecte irako-britannique Zaha Hadid, Alors le budget va exploser et les délais à rallonge aussi.
Mais c'est beau.
 
Celui de Rabat sur le papier est juste MAGNIFIQUE
Un des plus beau theâtre que j'ai vu, une sorte d'Opéra de Sydney mais à Rabat.
Celui de Casa ne m'emballe pas trop, un gros carré posé comme ça.. boof
Tu dois etre un rbati. Les rb'atis sont complexés de Casa, tiens exemple :

j'aime beaucoup Rabat. C'est calme propre et agréable et je déteste Casa ville qui a mauvaise réputation



okey je sors <= :D
 
lol je suis pas de Rabat mais bien tenté bozo:D
On s'en tape un peu d'où tu viens che8dia :D

Pour ta gouverne, hormis les deux grandes villes marocaines à forte vocation touristique ( Kech & Agadir), Casa est la ville la plus visitée par les étrangers. Et tu sais pourquoi ? parce qu'elle a une mauuuuuvaise réputation internationale. :p
 
On s'en tape un peu d'où tu viens che8dia :D

Pour ta gouverne, hormis les deux grandes villes marocaines à forte vocation touristique ( Kech & Agadir), Casa est la ville la plus visitée par les étrangers. Et tu sais pourquoi ? parce qu'elle a une mauuuuuvaise réputation internationale. :p
toi tu es casaoui! et je m'en tape aussi
j'ai donné mon avis je préfére Rabat à CAsa !
 
Celui de Rabat sur le papier est juste MAGNIFIQUE
Un des plus beau theâtre que j'ai vu, une sorte d'Opéra de Sydney mais à Rabat.
Celui de Casa ne m'emballe pas trop, un gros carré posé comme ça.. boof
Peut‑être c’est à l’intérieur qu’il faut voir, pour celui de Casa.
 
Dernière édition:
la célèbre architecte irako-britannique Zaha Hadid, Alors le budget va exploser et les délais à rallonge aussi.
Mais c'est beau.

Pourquoi tu avance des choses sans apporter de preuves. Pourquoi tu veux que le budget explose ? On n'est pas en Algérie ou l'autoroute annoncé à 7 Milliards de $ atteint 18 milliards de $.
Nous sommes au Maroc, ne l'oublie pas.
 
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