Maroc - Sahara : le rapport qui n'a jamais été publié

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rebonjour,
L’indice de développement humain des trois régions du sud est de 0,729 contre 0,672 au niveau national.
Scolarisation, santé, éducation, accès aux infrastructures…, elles font largement mieux que la moyenne nationale.
Le taux de pauvreté le plus bas du Maroc et un niveau de vie réel supérieur à celui des pays arabes.
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C’est l’histoire d’un rapport qui n’a jamais été publié. Le fait n’est pas inhabituel certes, mais s’agissant des provinces du sud, il prend toute son importance. Mené par un expert indépendant et aboutissant, de surcroît, à des conclusions très positives, son cas intrigue : pourquoi le Maroc n’en a-t-il pas profité, notamment pour améliorer son image à l’international dans le dossier du Sahara ? Car, si l’on devait retenir une seule conclusion, c’est que 35 ans après leur récupération, les territoires compris dans les provinces du sud se sont totalement transformés. En 1975, ces régions affichaient les taux de développement les plus bas. Aujourd’hui, ils sont dans le haut du panier.
Basé sur les chiffres officiels fournis par les administrations, sur les travaux du Haut commissariat au Plan (recensement, enquêtes sur l’emploi, sur le niveau de vie, sur la consommation) ainsi que des enquêtes de terrain, le rapport a été élaboré, à la demande de l’Etat, par un économiste, ex-expert auprès du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Titré «Rapport sur le développement humain dans les provinces du sud du Royaume : Acquis et perspectives», il a été finalisé en août 2008, mais n’a jamais fait l’objet d’une communication publique.
En 1975, près de 50% de la population du Sahara vivait en dessous du seuil de pauvreté et l’analphabétisme était quasi généralisé. De même, l’indice de développement humain dans cette zone était déjà largement inférieur à celui affiché à l’époque par le reste du pays. Après un long processus de développement initié par les pouvoirs publics, la situation aujourd’hui s’est complètement inversée. Ainsi, les conditions de vie dans les trois régions de Oued Ed Dahab-Lagouira, Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et Guelmim-Smara sont meilleures que celles de toutes les régions du pays, à l’exception des deux régions centrées autour de Rabat et de Casablanca.
Entre 1984 et 2004, le niveau de vie a pratiquement doublé dans les provinces du sud. Le PIB par habitant a connu une croissance telle qu’il dépasse aujourd’hui la moyenne nationale dans les deux régions de Oued Ed Dahab et de Laâyoune. Les salaires versés par l’administration publique y sont pour beaucoup puisque celle-ci accorde 84% de la rémunération de l’ensemble des salariés des trois régions, soit l’équivalent de 8 milliards de DH.
Le taux de croissance du bien-être économique (PIB par habitant exprimé en partie de pouvoir d’achat) ou encore du niveau de vie réel lui aussi y a atteint des taux records : 3,3% par an contre 1,7% pour l’ensemble du Maroc. Le taux de pauvreté y est passé de 29,4% en 1975, qui était le taux le plus élevé au Maroc à l’époque, à 9,6% en 2004, le plus bas du pays. En vingt ans, la pauvreté a diminué de 66%, soit deux fois plus rapidement qu’à l’échelle nationale.

suite de l'article tres interessant :http://www.lavieeco.com/economie/15465-maoc-sahara-le-rapport-qui-n-a-jamais-ete-publie.html
 
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