Une quantité de 1,63 million de litres d'essence de contrebande en provenance d'Algérie a été saisie à fin mai 2013, contre 1,281 million de litres durant la même période de l'année écoulée, a affirmé le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, rapporte, ce mardi 25 juin, le journal marocain Le Maroc Aujourdhui.
Selon la même source, 1.120 véhicules utilisés pour le transport de l'essence de contrebande ont également été saisis durant cette période, contre 1.263 engins au cours de la même période de l'année écoulée.[/b]
Le ministre marocain, qui répondait à une question orale à la chambre des représentants, a déploré les proportions alarmantes que prend actuellement la contrebande, notamment dans lest du pays (frontière avec lAlgérie), qui constitue le théâtre de passage illicite de différents produits de consommation, en particulier l'essence, ainsi que d'autres produits, tels les médicaments, les produits agricoles et industriels.
Le trafic de carburants entre lAlgérie et le Maroc représente, en chiffre daffaires, un manque à gagner annuel dun milliard de dirhams pour les sociétés pétrolières marocaines, selon Youssef Aherdan, secrétaire général du Groupement des pétroliers marocains (GPM), cité par LEconomiste.
Pour lui, ''le phénomène est aujourdhui à lorigine dune baisse du chiffre daffaires du secteur de 30% à 35%'' et cause une perte annuelle de près de 350 millions de dirhams pour la Douane.
Ce genre de trafic gagne, dailleurs, les régions de Meknès, Fès, El Hoceima et Taounate, loin de la frontière algérienne. Les réseaux illégaux ont ainsi débordé pour atteindre des villes comme Kénitra, voire Rabat, selon des médias marocains.
Du côté algérien, dans l'Ouest du pays et avec le début de la saison estivale, la tension dans les sations-service commence à se faire sentir.[/b]
Les automobilistes, les transporteurs et les agriculteurs sont les victimes collatérales de l'activité débordante des fameux ''hallaba'' (littéralement les trayeurs), nom donné aux frontaliers sadonnant au trafic dessence et de gasoil algériens vers le royaume chérifien.
Face à l'indigence de l'offre d'essence et de gasoil, les habitants des régions frontalières se déplacent souvent, durant la période estivale, vers les wilayas proches de Mostaganem, Mascara, Sidi Bel Abbes et Oran, y créant des tensions sur les carburants.
Suite et source
http://www.tsa-algerie.com/actualit...ssence-de-contrebande-en-provenance-d-algerie
http://www.maghrebemergent.com/actu...rie-et-penalise-les-petroliers-marocains.html
Selon la même source, 1.120 véhicules utilisés pour le transport de l'essence de contrebande ont également été saisis durant cette période, contre 1.263 engins au cours de la même période de l'année écoulée.[/b]
Le ministre marocain, qui répondait à une question orale à la chambre des représentants, a déploré les proportions alarmantes que prend actuellement la contrebande, notamment dans lest du pays (frontière avec lAlgérie), qui constitue le théâtre de passage illicite de différents produits de consommation, en particulier l'essence, ainsi que d'autres produits, tels les médicaments, les produits agricoles et industriels.
Le trafic de carburants entre lAlgérie et le Maroc représente, en chiffre daffaires, un manque à gagner annuel dun milliard de dirhams pour les sociétés pétrolières marocaines, selon Youssef Aherdan, secrétaire général du Groupement des pétroliers marocains (GPM), cité par LEconomiste.
Pour lui, ''le phénomène est aujourdhui à lorigine dune baisse du chiffre daffaires du secteur de 30% à 35%'' et cause une perte annuelle de près de 350 millions de dirhams pour la Douane.
Ce genre de trafic gagne, dailleurs, les régions de Meknès, Fès, El Hoceima et Taounate, loin de la frontière algérienne. Les réseaux illégaux ont ainsi débordé pour atteindre des villes comme Kénitra, voire Rabat, selon des médias marocains.
Du côté algérien, dans l'Ouest du pays et avec le début de la saison estivale, la tension dans les sations-service commence à se faire sentir.[/b]
Les automobilistes, les transporteurs et les agriculteurs sont les victimes collatérales de l'activité débordante des fameux ''hallaba'' (littéralement les trayeurs), nom donné aux frontaliers sadonnant au trafic dessence et de gasoil algériens vers le royaume chérifien.
Face à l'indigence de l'offre d'essence et de gasoil, les habitants des régions frontalières se déplacent souvent, durant la période estivale, vers les wilayas proches de Mostaganem, Mascara, Sidi Bel Abbes et Oran, y créant des tensions sur les carburants.
Suite et source
http://www.tsa-algerie.com/actualit...ssence-de-contrebande-en-provenance-d-algerie
http://www.maghrebemergent.com/actu...rie-et-penalise-les-petroliers-marocains.html