Maroc: un militant des droits de l'Homme condamné à 4 mois de prison

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Tayri nem tuder g-ul inu
Le co-président du Comité pour le respect des libertés au Sahara occidental (Corelso), Ennama Asfari, arrêté lors d'un contrôle de police à Tan Tan (nord du Sahara occidental), a été condamné le 27 août à 4 mois de prison ferme pour outrage à un policier, a-t-on appris mardi.

Selon l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW), un cousin d'Ennama Asfari, Ali Roubiou, également interpellé lors du même contrôle de police le 14 août, a pour sa part été condamné à 2 mois de prison avec sursis. Selon l'agence MAP, "les deux accusés avaient refusé de présenter leur carte d'identité aux agents de police, lors d'un contrôle de routine à l'entrée de la ville".

Ennama Asfari, 39 ans, qualifié par la MAP de "repris de justice", était poursuivi pour "outrage à agent public lors de l'exercice de ses fonctions", "coups et blessures contre des agents de police" et "refus de présenter les documents du véhicule". Toujours selon la MAP, son cousin, 21 ans, était accusé de "refus de présenter (sa) carte d'identité".

Dans un communiqué, HRW précise qu'Ennama Asfari avait déjà été condamné à 2 mois de prison avec sursis en 2007, puis à 2 mois de prison ferme en 2008 après des procès "apparemment inspirés par la volonté des autorités (marocaines) de le punir pour ses activités politiques".

Le ministre marocain de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, avait dénoncé la semaine dernière les "provocations menées par les partisans du séparatisme, qui violent systématiquement la loi et visent à politiser les procès de droit commun afin de s'attirer des sympathies internationales soutenant les thèses séparatistes".

Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc qui l'administre depuis cette date et propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté. Le Front Polisario, un mouvement armé soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance du territoire et un référendum d'autodétermination. Quatre séries de négociations officielles ont déjà eu lieu à Manhasset (New York) entre le Maroc et le Polisario. Elles n'ont pas permis de rapprocher les points de vue et d'aboutir à un compromis.

afp
 
Le co-président du Comité pour le respect des libertés au Sahara occidental (Corelso), Ennama Asfari, arrêté lors d'un contrôle de police à Tan Tan (nord du Sahara occidental), a été condamné le 27 août à 4 mois de prison ferme pour outrage à un policier, a-t-on appris mardi.

Selon l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW), un cousin d'Ennama Asfari, Ali Roubiou, également interpellé lors du même contrôle de police le 14 août, a pour sa part été condamné à 2 mois de prison avec sursis. Selon l'agence MAP, "les deux accusés avaient refusé de présenter leur carte d'identité aux agents de police, lors d'un contrôle de routine à l'entrée de la ville".

Ennama Asfari, 39 ans, qualifié par la MAP de "repris de justice", était poursuivi pour "outrage à agent public lors de l'exercice de ses fonctions", "coups et blessures contre des agents de police" et "refus de présenter les documents du véhicule". Toujours selon la MAP, son cousin, 21 ans, était accusé de "refus de présenter (sa) carte d'identité".

Dans un communiqué, HRW précise qu'Ennama Asfari avait déjà été condamné à 2 mois de prison avec sursis en 2007, puis à 2 mois de prison ferme en 2008 après des procès "apparemment inspirés par la volonté des autorités (marocaines) de le punir pour ses activités politiques".

Le ministre marocain de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, avait dénoncé la semaine dernière les "provocations menées par les partisans du séparatisme, qui violent systématiquement la loi et visent à politiser les procès de droit commun afin de s'attirer des sympathies internationales soutenant les thèses séparatistes".

Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc qui l'administre depuis cette date et propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté. Le Front Polisario, un mouvement armé soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance du territoire et un référendum d'autodétermination. Quatre séries de négociations officielles ont déjà eu lieu à Manhasset (New York) entre le Maroc et le Polisario. Elles n'ont pas permis de rapprocher les points de vue et d'aboutir à un compromis.

afp
quand ça touche la sureté alors ça deborde 4mois c'est peu
 
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