Le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a saisi le 28 Novembre 2012 le CESE (Conseil économique et social) sur la question suivante : « Assurer un accès équitable et généralisé aux soins santé de base » le 28
Après plus d'un an d'étude, le conseil atteste d'une situation grave dans le pays qui a un taux de mortalité infantile et maternelle parmi les plus élevés du MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
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A/ Les constats relativement positifs du CESE
Les dépenses totales de santé du pays représentent 6,2 % du PIB, le seuil minimum étant de 6 % pour assurer des soins de santé de base à la population.
Toutefois la mortalité a déjà fortement chuté entre 1962 et 2010.
En effet l'espérance de vie est passée de 47 à 75 ans et la mortalité maternelle a été réduite de 359 à 112 décès pour 100 000 naissances.
La mortalité juvéno-infantile a quant à elle décru de 38 % à 36 %.
B/Mais il reste énormément d'insuffisance en matiére d'accès équitable et généralisé aux soins santé de base
Le constat du CESE reste affligeant : en plus d'avoir un taux très élevé de mortalité infantile et maternelle, le conseil a enregistré que 92 % des décès pourraient être évités car il relèvent de maladies infantiles facilement traitables et de blessures évitables.
Les insuffisances à combler :
-Répartition inéquitable des établissements de soins de santé de base entre les régions et au sein d'une même région.
- La différence est également notable entre milieu urbain et rural où les enfants de moins de 5 ans encourent trois fois plus de risques de mort évitable.
- Très grande pénurie de professionnels de santé : il y a environ 6,2 médecins pour 10 000 habitants, ce qui reste très inférieur aux normes de l'OMS.
- De même le personnel paramédical lié aux soins de l'accouchement est en dessous du seuil critique de 2,28 pour 1000 habitants.
- Le Prix des médicaments très élevé reste également un problème majeur pour l'accès aux soins de base des Marocains
En résumé, il y aurait un manque de plus de 6000 médecins et quelques 9000 paramédicaux pour combler les manques de la population.
Le Maroc va devoir investir massivement dans le domaine de la santé.
En effet, la faible capacité de formation des médecins et infirmiers, l'émigration et le peu de postes à pourvoir rendent la situation critique pour le pays. .
Source :
http://www.lasantepublique.fr/missi...afrique-du-nord-,866.html#wrH8uU3Y7oMIW0sM.99
Après plus d'un an d'étude, le conseil atteste d'une situation grave dans le pays qui a un taux de mortalité infantile et maternelle parmi les plus élevés du MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
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A/ Les constats relativement positifs du CESE
Les dépenses totales de santé du pays représentent 6,2 % du PIB, le seuil minimum étant de 6 % pour assurer des soins de santé de base à la population.
Toutefois la mortalité a déjà fortement chuté entre 1962 et 2010.
En effet l'espérance de vie est passée de 47 à 75 ans et la mortalité maternelle a été réduite de 359 à 112 décès pour 100 000 naissances.
La mortalité juvéno-infantile a quant à elle décru de 38 % à 36 %.
B/Mais il reste énormément d'insuffisance en matiére d'accès équitable et généralisé aux soins santé de base
Le constat du CESE reste affligeant : en plus d'avoir un taux très élevé de mortalité infantile et maternelle, le conseil a enregistré que 92 % des décès pourraient être évités car il relèvent de maladies infantiles facilement traitables et de blessures évitables.
Les insuffisances à combler :
-Répartition inéquitable des établissements de soins de santé de base entre les régions et au sein d'une même région.
- La différence est également notable entre milieu urbain et rural où les enfants de moins de 5 ans encourent trois fois plus de risques de mort évitable.
- Très grande pénurie de professionnels de santé : il y a environ 6,2 médecins pour 10 000 habitants, ce qui reste très inférieur aux normes de l'OMS.
- De même le personnel paramédical lié aux soins de l'accouchement est en dessous du seuil critique de 2,28 pour 1000 habitants.
- Le Prix des médicaments très élevé reste également un problème majeur pour l'accès aux soins de base des Marocains
En résumé, il y aurait un manque de plus de 6000 médecins et quelques 9000 paramédicaux pour combler les manques de la population.
Le Maroc va devoir investir massivement dans le domaine de la santé.
En effet, la faible capacité de formation des médecins et infirmiers, l'émigration et le peu de postes à pourvoir rendent la situation critique pour le pays. .
Source :
http://www.lasantepublique.fr/missi...afrique-du-nord-,866.html#wrH8uU3Y7oMIW0sM.99
