a ville de Safi, dirigée par le PJDiste Abdeljalil El Badaoui, a connu une catastrophe écologique. Le conseil de la ville a validé un marché vendant 442 arbres d’eucalyptus qui ont été arraché du périmètre urbain.
Alors que les villes marocaines manquent cruellement d’espaces verts et cherchent à en créer en plantant des arbres et fleurs le long de leurs routes, la ville de Safi vend ses arbres aux enchères. C’est du moins ce que rapporte le quotidien Al Alkhbar dans son édition du vendredi 14 juin, affirmant que plus de 442 arbres d’eucalyptus ont été arraché du périmètre urbain de la ville.
Selon le journal, cela a été fait avec la bénédiction du conseil de la ville, présidé par le PJDiste Abdeljalil El Badaoui. Ce dernier a validé une vente aux enchères des arbres mythiques de Safi. Les 442 arbres ont été déracinés le long de la route menant à Dar Si Aissa au centre-est de la ville.
Pour le journal, le scandale ne réside pas seulement dans le fait que les dirigeants de la ville aient autorisé une telle action, il réside également dans la mise de départ pour décrocher le marché. La vente aux enchères, qui a eu lieu le 7 mars dernier, a démarré à 200.000 DH assure Al Akhbar.
Le journal révèle par ailleurs que le conseil de la ville a également mis en vente des restes de bois brut d’eucalyptus avec une mise de départ ne dépassant pas les 40.000 DH.
Sur ce registre, le journal s’interroge sur le volet financier de ce marché. Selon les calculs d’Al Akhbar, chaque arbre arraché a été vendu à 450 DH alors qu’il pèse entre 5 et 10 tonnes. Or, le bois d’eucalyptus est vendu sur le marché, au bas mot, à 1000 DH la tonne.
Par ailleurs, c’est une catastrophe écologique pour la ville, car il faut 20 ans pour qu’un arbre d’Eucalyptus atteigne l’âge de maturité. Al Akhbar se demande comment les responsables de la ville ont pu autoriser une telle opération alors que Safi, classée parmi les villes les plus polluées, souffre d’un manque d’espaces verts. Même que la multiplication des zones industrielles dans la ville nécessite la mise en place d’une ceinture verte pour protéger la ville de la pollution des complexes chimiques et de la nouvelle centrale thermique.
Alors que les villes marocaines manquent cruellement d’espaces verts et cherchent à en créer en plantant des arbres et fleurs le long de leurs routes, la ville de Safi vend ses arbres aux enchères. C’est du moins ce que rapporte le quotidien Al Alkhbar dans son édition du vendredi 14 juin, affirmant que plus de 442 arbres d’eucalyptus ont été arraché du périmètre urbain de la ville.
Selon le journal, cela a été fait avec la bénédiction du conseil de la ville, présidé par le PJDiste Abdeljalil El Badaoui. Ce dernier a validé une vente aux enchères des arbres mythiques de Safi. Les 442 arbres ont été déracinés le long de la route menant à Dar Si Aissa au centre-est de la ville.
Pour le journal, le scandale ne réside pas seulement dans le fait que les dirigeants de la ville aient autorisé une telle action, il réside également dans la mise de départ pour décrocher le marché. La vente aux enchères, qui a eu lieu le 7 mars dernier, a démarré à 200.000 DH assure Al Akhbar.
Le journal révèle par ailleurs que le conseil de la ville a également mis en vente des restes de bois brut d’eucalyptus avec une mise de départ ne dépassant pas les 40.000 DH.
Sur ce registre, le journal s’interroge sur le volet financier de ce marché. Selon les calculs d’Al Akhbar, chaque arbre arraché a été vendu à 450 DH alors qu’il pèse entre 5 et 10 tonnes. Or, le bois d’eucalyptus est vendu sur le marché, au bas mot, à 1000 DH la tonne.
Par ailleurs, c’est une catastrophe écologique pour la ville, car il faut 20 ans pour qu’un arbre d’Eucalyptus atteigne l’âge de maturité. Al Akhbar se demande comment les responsables de la ville ont pu autoriser une telle opération alors que Safi, classée parmi les villes les plus polluées, souffre d’un manque d’espaces verts. Même que la multiplication des zones industrielles dans la ville nécessite la mise en place d’une ceinture verte pour protéger la ville de la pollution des complexes chimiques et de la nouvelle centrale thermique.