BRUXELLES Effervescence hier après midi boulevard Lemonnier, à Bruxelles, juste en face de la gare du Midi... Mbark Boussoufa a été arrêté et emmené au commissariat ! À notre arrivée sur place, les commentaires allaient bon train. Pour résumer : l'arrestation était scandaleuse.
Mais que s'est-il passé ? Comme il le fait régulièrement, Mbark Boussoufa est venu prendre son petit déjeuner dans le café Tétouan , fréquenté par des fans de foot. "On supporte surtout les joueurs de l'équipe nationale marocaine", nous précise Hicham, le patron.
Alors qu'il mangeait en compagnie de ses fans, des jeunes ont commis une agression dans la rue. "C'est courant ici", nous indique Momo, un habitué. "La police est arrivée. La victime a expliqué que les voleurs étaient rentrés dans un des cafés." À côté du Tétouan , il y a deux autres salons de thé marocains. "La police est entrée, elle a fouillé partout, y compris derrière le comptoir", rajoute le patron du Tétouan. "Et puis, ils ont demandé les cartes d'identité."
Un contrôle pour vérifier qui est qui... Mais voilà, Boussoufa n'avait pas sa carte d'identité avec lui. Or, la loi est claire : "À partir de l'âge de 15 ans, il est obligatoire de porter sa carte d'identité sur soi."
Le ton est monté . Et les policiers ont décidé d'emmener la star d'Anderlecht au commissariat. "C'est choquant, c'est honteux. D'ailleurs, il leur a demandé de quel droit il lui demandait sa carte d'identité", nous explique Hicham, qui s'est installé avec nous à la table de son café, en compagnie de collègues journalistes de la RTBF. "Il savait bien que c'est Boussoufa, il l'avait reconnu", poursuit le patron. "Ces policiers sont à peine éduqués", lance le cameraman de la RTBF.
Voilà donc toute la problématique... La police, qui cherche des auteurs d'une agression, a, en contrôlant les clients de ce café, heurté les sensibilités. "On a en marre d'être contrôlés." Et surtout choqués de voir leur idole se faire interpeller.
Emmanuelle Praet
© La Dernière Heure 2009
Mais que s'est-il passé ? Comme il le fait régulièrement, Mbark Boussoufa est venu prendre son petit déjeuner dans le café Tétouan , fréquenté par des fans de foot. "On supporte surtout les joueurs de l'équipe nationale marocaine", nous précise Hicham, le patron.
Alors qu'il mangeait en compagnie de ses fans, des jeunes ont commis une agression dans la rue. "C'est courant ici", nous indique Momo, un habitué. "La police est arrivée. La victime a expliqué que les voleurs étaient rentrés dans un des cafés." À côté du Tétouan , il y a deux autres salons de thé marocains. "La police est entrée, elle a fouillé partout, y compris derrière le comptoir", rajoute le patron du Tétouan. "Et puis, ils ont demandé les cartes d'identité."
Un contrôle pour vérifier qui est qui... Mais voilà, Boussoufa n'avait pas sa carte d'identité avec lui. Or, la loi est claire : "À partir de l'âge de 15 ans, il est obligatoire de porter sa carte d'identité sur soi."
Le ton est monté . Et les policiers ont décidé d'emmener la star d'Anderlecht au commissariat. "C'est choquant, c'est honteux. D'ailleurs, il leur a demandé de quel droit il lui demandait sa carte d'identité", nous explique Hicham, qui s'est installé avec nous à la table de son café, en compagnie de collègues journalistes de la RTBF. "Il savait bien que c'est Boussoufa, il l'avait reconnu", poursuit le patron. "Ces policiers sont à peine éduqués", lance le cameraman de la RTBF.
Voilà donc toute la problématique... La police, qui cherche des auteurs d'une agression, a, en contrôlant les clients de ce café, heurté les sensibilités. "On a en marre d'être contrôlés." Et surtout choqués de voir leur idole se faire interpeller.
Emmanuelle Praet
© La Dernière Heure 2009