Mbark Boussoufa victime de racisme

boptitprince

je ne suis qu'un prince..
Mbark Boussoufa victime de racisme
11 septembre 2010 - Commentaires? - En discuter sur les forums? -
L’international marocain Mbark Boussoufa a dénoncé les propos racistes dont il a été victime lors de la rencontre Anderlecht - Sint Truiden (0-2) en Belgique vendredi.


Mbark Boussoufa dit avoir été victime de commentaires racistes de la part du public mais aussi des joueurs. "J’ai eu droit à plusieurs remarques racistes. Je ne citerais pas de noms, mais il y avait aussi des joueurs et pas qu’une seule fois".

"J’ai été choqué par ce qui s’est passé en dehors du terrain" explique Boussoufa. "J’ai essayé de ne pas en tenir compte, mais je ne suis qu’un homme. Ça gâche mon plaisir de jouer au football".

L’international avait déjà été victime d’un acte raciste en avril 2009. Le joueur, contrôlé par la police à Bruxelles Midi, avait été menotté et plaqué au sol avant d’être emmené au commissariat. Boussoufa, qui avait simplement oublié ses papiers dans sa voiture, avait été rapidement relâché. Une rapport sur l’interpellation avait d’ailleurs été exigé par le maire de Bruxelles, Freddy Thielemans.
 
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il en a pas marre de se plaindre tout le temps celui là?


il est l'une des 100 personnes les MIEUX payé de toute la Belgique et il arrive encore a se plaindre...


Il y a deux ans il a refusé de montrer sa carte d'identité a des policiers et après monsieur se plaind de racisme...


Franchement il m'ennerve...

L'adage : "tout dans les muscles, rien dans la tête" lui convient très bien ce petit bourgeois...
 
C'est pour ça que le foot belge est ce qu'il est,de la m...
Le racisme a tjrs existé envers les joueurs allochtones et il faut être blindé pour faire carriere dans ce bled...
Tant que ça gagne ok mais dès que...
C'est du chantage des plus ignobles!

Blindez-vous alors jeunes pouces!
 
C'est pour ça que le foot belge est ce qu'il est,de la m...
Le racisme a tjrs existé envers les joueurs allochtones et il faut être blindé pour faire carriere dans ce bled...
Tant que ça gagne ok mais dès que...
C'est du chantage des plus ignobles!

Blindez-vous alors jeunes pouces!

voila ce qui confirme ce que tu dis :



Le foot belge échappe au racisme... en général


(Syfia Belgique) Bonne nouvelle : en Belgique, les acteurs du monde du football relèvent peu d'attitudes racistes. Rares sont les joueurs africains à s'en plaindre. A moins qu'ils s'y résignent ? A titre préventif, l'Union belge de football s'attaque en tout cas au racisme et aux discriminations.

mi-août, l'Union belge de football et le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme signaient une « charte sociale » qui prétend lutter contre le racisme et promouvoir la tolérance sur les terrains de foot. Des principes relativement larges : le football ouvert à tous, interdit de toute discrimination…, Le football belge semble relativement épargné par les actes racistes spectaculaires vus en Italie, en Angleterre ou ailleurs. En mars dernier, les Français Patrick Vieira et Thierry Henri ainsi que l'Ivoirien Kolo Touré, d'Arsenal, s'étaient fait copieusement insulter lors d'un match à Valence, en Espagne. Nordin Jbari, belge d'origine marocaine, qui a joué notamment à Troyes (France) avant de venir à Bruges (Belgique), rappelait naguère que « Bougnoule, macaque… » sont parmi les injures que l'on entend régulièrement. « En Belgique, cela arrive parfois dans certains clubs, notamment au nord du pays, précise Moustapha Douai, joueur d'origine marocaine. Mais pas souvent. » Beaucoup a déjà été dit sur les liens entre des groupes de supporteurs et l'extrême droite, coloriant de brun des parties de tribunes. A Rome, certains affichent parfois ouvertement des banderoles racistes.


Intimider

Moins connus, toutefois, sont les propos peu amènes qui s'échangent sur le terrain, loin des micros. Entre joueurs, on n'est pas toujours tendres, les journalistes spécialisés en témoignent. A Bruxelles, l'un d'eux, qui ne souhaite pas être nommé, raconte qu'il a entendu des témoignages de ce qui se dit sur le terrain, « et parfois de la part de joueurs belges qui, par ailleurs, semblent parfaitement éduqués ». Si le stress de la compétition peut expliquer des gros mots que l'on oublie aussitôt, justifie-t-il la connotation raciste de certains propos ? « Attention, précise Felipe Antonissen, de l'Union belge du football, qui gère cette problématique : « Sur un terrain, on cherche aussi à déstabiliser l'adversaire. A un joueur blanc on dira ‘fils de p…' ;

à un Africain, ‘sale noir'. Mais ce n'est pas vraiment du racisme ». Un sondage auprès de joueurs africains en Belgique le confirme. « Il m'est déjà arrivé de me faire insulter par des attaquants adverses, explique Moustapha Douai, mais c'était plutôt pour m'intimider. »
 
« Le but est d'essayer de nous déconcentrer », renchérit Louis Gomis, Sénégalais de l'AE Mons. « ‘Sale black' ou ‘retourne dans ta cabane ‘, oui, je l'entends quelquefois , témoigne à son tour Mahamoudou Kéré, du Burkina Faso, qui joue à Charleroi, mais je m'y fais ; cela ne me coupe pas les jambes ».Des bons et des c… partout


Aruna Dindane, international ivoirien jouant à Anderlecht (Belgique), dit « ignorer si le problème est vraiment grave. En quatre ans en Belgique, une seule fois, j'ai eu à en souffrir. Un joueur de l'équipe adverse m'a crié ‘rentre chez toi ‘. Même en discutant avec d'autres Africains dans des clubs belges, j'ai entendu peu de plaintes concernant des actes ou paroles racistes entre joueurs. » Il reconnaît qu'il n'en va pas de même dans les tribunes, mais, précise-t-il, « c'est inévitable. Il y a des bons et des **** partout. Ceux qui n'ont pas compris que le foot est international, tant pis pour eux. » Son compatriote Mamoudou Coulibaly, qui a joué à Bouaké (Côte d'Ivoire) avant de venir en Belgique, confirme : « C'est ma quatrième saison ici, et je n'ai jamais eu ce genre de problème, ni entendu autour de moi ». « Papi » Kimoto, le Congolais du Standard, est cependant plus explicite : « J'ai joué dans une équipe où les Africains étaient nombreux. Quand nous perdions, on nous faisait sentir que c'était à cause de nous. Même de la part des dirigeants ». A écouter le non-dit, on perçoit chez plusieurs joueurs une sorte de résignation. Aruna Dindane, par exemple, admet que « nous ne pouvons pas oublier que nous restons des étrangers ici, c'est normal, nous ne sommes pas chez nous ». Même point de vue chez son compatriote Gilles Yapi-Yapo : « Une ou deux fois, un adversaire m'a crié ‘retourne chez toi'. Je savais, en venant en Europe, que cela arriverait, parce qu'on n'est pas chez nous. » « Je suis venu ici pour travailler, je m'attendais à un certain racisme, ajoute Kéré. Un jour, des cris de singes venaient des tribunes ; un de mes équipiers, africain aussi, en pleurait. Je lui ai dit de ne pas s'en faire, que c'est normal. » « Normal » au point de devoir accepter les injures ? Non, précise Aruna Dindane, mais « cela ne vaut pas la peine d'y accorder tant d'importance ». L'explication vient peut-être de Moussa Sanogo : « Plus tu accordes d'importance aux paroles racistes, plus tu en suscites. » La Fédération belge a désormais une charte, qui ne prévoit cependant aucune sanction. « Notre texte est d'ordre symbolique, explique Felipe Antonissen, mais il est destiné malgré tout à être traduit en actes. » Lui-aussi note que la Belgique est faiblement touchée : « Depuis deux ans que je m'en occupe, j'ai eu 2 ou 3 plaintes, qui concernaient toujours des matches de province. L'une d'entre elles visait un arbitre qui aurait été trop sévère avec les joueurs noirs de peau ; une autre, un arbitre… moins strict avec eux, parce qu'il voulait les protéger. » Match nul ?
 
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