Médiation sociale : Quand les jeunes valorisent leurs quartiers :

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Comment pousser les jeunes marocains à s’intéresser au quartier qui les voit vivre, en étant un vecteur de développement ? La médiation sociale est une solution. Ainsi une campagne de sensibilisation dans ce sens est en cours à Casablanca. La suite de cette campagne serait la création de centres de médiation sociale pour les jeunes et à travers les jeunes, dans plusieurs villes marocaines.
La médiation sociale s’installe petit à petit dans les quartiers populaires du Royaume. Pour ce faire l’ONG américaine Search for Common Ground en collaboration avec de jeunes médiateurs sociaux fraîchement formés, organise jusqu’au 31 décembre des campagnes de sensibilisation sur la médiation sociale par les jeunes et pour les jeunes à Casablanca.

Jeunes acteurs de changement

Ces campagnes de sensibilisation prennent la forme d'activité environnementale pour des quartiers propres, d'un tournoi de football dans les lycées, d'une campagne intitulée “non à la violence” dans les écoles, et de tables rondes sur la médiation dans les écoles, etc.

Elles sont organisées par 75 jeunes médiateurs, (filles et garçons dans une proportion égale), dans les quartiers ciblés: Mers Sultan el Fida, Moulay Rachid et Sidi Bernoussi-Sidi Moumen.

Les campagnes de sensibilisation s’inscrivent dans le cadre du projet mis en œuvre par l’ONG Search for Common Ground en collaboration avec l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH) et avec le soutien de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), sur le thème: “Soutenir l’initiative pilote de création de 3 centres de médiation sociale et de promotion de l’esprit d’entreprenariat pour les jeunes à Casablanca”.

Ce plan vise en premier lieu à former des jeunes aux techniques de la médiation sociale afin qu’ils deviennent des acteurs de changement positif dans la société, à prévenir la violence et à renforcer la cohésion sociale en engageant d'autres jeunes dans des projets constructifs qui permettent de soutenir le processus de développement démocratique et économique local.

Selon Kawtar Amraoui, chef du projet, les objectifs de la campagne de sensibilisation s’articulent autour de trois volets. Renforcer les capacités des jeunes leaders, créer une crédibilité autour du projet, et préparer le terrain pour une inauguration réussie des trois cellules de médiation sociale et de promotion de l’esprit d’entreprenariat des jeunes.

Par ailleurs une journée d'étude pour le lancement du projet d'un Centre de médiation sociale au profit des jeunes sera organisée vendredi prochain à Tétouan.

Cette rencontre vise rendre opérationnel en 2009 quatre centres de médiation sociale (Trois à Casablanca et un à Tétouan).

Selon Mme Amraoui cinq nouveaux centres de médiation sociale seront créés à Rabat, Salé, Marrakech, Fès et Meknès.

Créée en 1982 et basée à Washington, l'ONG “Search for common ground” dispose de 18 sections à l'étranger dont celle de Rabat (2001). Elle œuvre à diffuser la culture du dialogue et de la paix.

Comment s'opère la médiation sociale ?

Mme Kawtar Amraoui explique que dans le cadre de situation de conflits, les médiateurs sociaux eux-mêmes issus du quartier, favorisent le dialogue entre les parties, soutiennent des activités d’écoute et de prise de parole, ou orientent les intervenants vers des ressources ou des structures spécialisées.
L’objectif de la médiation sociale n'est pas simplement de régler des litiges et des conflits mais également de créer des opportunités de socialisation dans les quartiers. Ce projet de médiation sociale permet ainsi de proposer aux citoyens une alternative dans le cadre de la résolution informelle de leurs litiges et de leurs conflits.

Auteur : Ahmed El Mekkaoui
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
très très bonne initiative en espérant qu'elle s'inscrive dans le durée et la continuité surtout..quand tu vois la non chalence de certains jeunes et leur je m en foutiste y a de quoi se poser des questions, gspère tout simplement que tout le monde jouera le jeu
 
Comment pousser les jeunes marocains à s’intéresser au quartier qui les voit vivre, en étant un vecteur de développement ? La médiation sociale est une solution. Ainsi une campagne de sensibilisation dans ce sens est en cours à Casablanca. La suite de cette campagne serait la création de centres de médiation sociale pour les jeunes et à travers les jeunes, dans plusieurs villes marocaines.
La médiation sociale s’installe petit à petit dans les quartiers populaires du Royaume. Pour ce faire l’ONG américaine Search for Common Ground en collaboration avec de jeunes médiateurs sociaux fraîchement formés, organise jusqu’au 31 décembre des campagnes de sensibilisation sur la médiation sociale par les jeunes et pour les jeunes à Casablanca.

Jeunes acteurs de changement

Ces campagnes de sensibilisation prennent la forme d'activité environnementale pour des quartiers propres, d'un tournoi de football dans les lycées, d'une campagne intitulée “non à la violence” dans les écoles, et de tables rondes sur la médiation dans les écoles, etc.

Elles sont organisées par 75 jeunes médiateurs, (filles et garçons dans une proportion égale), dans les quartiers ciblés: Mers Sultan el Fida, Moulay Rachid et Sidi Bernoussi-Sidi Moumen.

Les campagnes de sensibilisation s’inscrivent dans le cadre du projet mis en œuvre par l’ONG Search for Common Ground en collaboration avec l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH) et avec le soutien de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), sur le thème: “Soutenir l’initiative pilote de création de 3 centres de médiation sociale et de promotion de l’esprit d’entreprenariat pour les jeunes à Casablanca”.

Ce plan vise en premier lieu à former des jeunes aux techniques de la médiation sociale afin qu’ils deviennent des acteurs de changement positif dans la société, à prévenir la violence et à renforcer la cohésion sociale en engageant d'autres jeunes dans des projets constructifs qui permettent de soutenir le processus de développement démocratique et économique local.

Selon Kawtar Amraoui, chef du projet, les objectifs de la campagne de sensibilisation s’articulent autour de trois volets. Renforcer les capacités des jeunes leaders, créer une crédibilité autour du projet, et préparer le terrain pour une inauguration réussie des trois cellules de médiation sociale et de promotion de l’esprit d’entreprenariat des jeunes.

Par ailleurs une journée d'étude pour le lancement du projet d'un Centre de médiation sociale au profit des jeunes sera organisée vendredi prochain à Tétouan.

Cette rencontre vise rendre opérationnel en 2009 quatre centres de médiation sociale (Trois à Casablanca et un à Tétouan).

Selon Mme Amraoui cinq nouveaux centres de médiation sociale seront créés à Rabat, Salé, Marrakech, Fès et Meknès.

Créée en 1982 et basée à Washington, l'ONG “Search for common ground” dispose de 18 sections à l'étranger dont celle de Rabat (2001). Elle œuvre à diffuser la culture du dialogue et de la paix.

Comment s'opère la médiation sociale ?

Mme Kawtar Amraoui explique que dans le cadre de situation de conflits, les médiateurs sociaux eux-mêmes issus du quartier, favorisent le dialogue entre les parties, soutiennent des activités d’écoute et de prise de parole, ou orientent les intervenants vers des ressources ou des structures spécialisées.
L’objectif de la médiation sociale n'est pas simplement de régler des litiges et des conflits mais également de créer des opportunités de socialisation dans les quartiers. Ce projet de médiation sociale permet ainsi de proposer aux citoyens une alternative dans le cadre de la résolution informelle de leurs litiges et de leurs conflits.

Auteur : Ahmed El Mekkaoui

ce qu'ils manquent c l'argent et l'implication politique
dommage
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
ce qu'ils manquent c l'argent et l'implication politique
dommage
ce ne sont pas les bienfaiteurs dans les quartiers qui manquent y a qu'à voir le nombre de mosquées qui poussent comme des champignons..donc l'argent est là suffit de savoir comment le gérer et avoir des personnes de confiance pour cela et surtout ce qu'on nomme LA VOLONTE et la CONVICTION ;)
 
ce ne sont pas les bienfaiteurs dans les quartiers qui manquent y a qu'à voir le nombre de mosquées qui poussent comme des champignons..donc l'argent est là suffit de savoir comment le gérer et avoir des personnes de confiance pour cela et surtout ce qu'on nomme LA VOLONTE et la CONVICTION ;)

Il faut l'implication de l'adminsistration ,c comme cela au maroc ,sinon tu pourras rien faire meme avec du flouss
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Il faut l'implication de l'adminsistration ,c comme cela au maroc ,sinon tu pourras rien faire meme avec du flouss
sincérement pour moi son travail se limiterai en tout ce qui est urbain et assurer l'équipement de tout ce qui est lié à l'éducation national (immobilier, mobilier, corp professoral..)..le reste ça reste de notre essor à tous nous sommes tous responsables de l'avenir des générations à venir et si on peut aider pourquoi pas..toi comme moi tu sais qu'un jeune un prof avec le nombre de gosses qu'il a par classe il ne l'écouterai pas et le dialogue n'existe pas déjà alors pour le créer et surtout l'animer pas mieux que ceux qui sont proches à ces jeunes que ce soit voisins ou cousins ou potes je pense que cela apporterai plus de fruits
 
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