salam
Jamaâ Chlouh, Moha ou Said, Sidi Fateh, Boutouil..., dans ces quartiers de l'Ancienne médina de Casablanca des maisons peuvent s'écrouler à tout moment. A la vétusté des habitations presque centenaires s'est ajoutée la surélévation pour pouvoir louer des chambres supplémentaires.
Casablanca ancienne médina
Nous sommes à Jamaâ Chlouh, derb Zayzouna, dans lAncienne médina. Pas loin des deux quartiers où des effondrements de vieilles maisons ont coûté la vie à huit personnes, il y a quelques jours. Un point commun à ces quartiers : les maisons qui «ornent» les ruelles sont pour la plupart des habitations menaçant ruine (voir reportage photos en pages 56 et 57).
Dans cette ruelle, une maison sest effondrée, il y a quelques mois, sans faire de victimes. Dautres suivront, sans doute, vu létat de délabrement du quartier. Nous sommes dans lAncienne médina intra muros, celle concernée par des travaux daménagement, censés restaurer le quartier historique de la ville, et en faire une attraction touristique de la capitale économique.
Atiq Abderrahim, 46 ans, est employé dans une entreprise de ramassage dordures. Ce père de trois enfants est né à Derb Zayzouna, il y a grandi et habite la même maison avec femme et enfants. Pas moins de 20 familles vivent dans cette maison de deux étages. Des familles nombreuses.
Les enfants jouent devant la porte et Abderrahim qui loue une chambre avec sa famille nous invite à faire le tour de cette bâtisse, qui croule sous le poids des ans et de ses propres habitants. Au deuxième étage, censé être une terrasse, des petites pièces ont été construites illégalement par le propriétaire et louées.
Lune delles sest effondrée il y a quatre mois. Rabiâ, 57 ans, y vivait là avec ses six enfants et son mari, qui travaille comme agent de sécurité. «A peine sortie de la chambre, jai entendu un craquement suivi de leffondrement du sol. Cest un miracle que nous soyons encore en vie», raconte-t-elle, encore sous le choc. Elle vit aujourdhui dans une autre pièce, à côté. Une chambre qui risque fort de subir le même sort très prochainement : les murs sont fissurés et le sol montre un état dérosion avancé.
Abdellah, le mari de Rabiâ, ne demande quà quitter cette maison. «Jai peur quun jour, on dort tous pour ne plus nous réveiller. Mais si on dort encore dans cette chambre, cest quon na pas le choix. Car je préfère mourir chez moi que de vivre dans la rue», lance-t-il avec colère.
http://www.lavieeco.com/news/societ...-un-jour-le-toit-vous-tombe-dessus-22564.html
Jamaâ Chlouh, Moha ou Said, Sidi Fateh, Boutouil..., dans ces quartiers de l'Ancienne médina de Casablanca des maisons peuvent s'écrouler à tout moment. A la vétusté des habitations presque centenaires s'est ajoutée la surélévation pour pouvoir louer des chambres supplémentaires.
Casablanca ancienne médina
Nous sommes à Jamaâ Chlouh, derb Zayzouna, dans lAncienne médina. Pas loin des deux quartiers où des effondrements de vieilles maisons ont coûté la vie à huit personnes, il y a quelques jours. Un point commun à ces quartiers : les maisons qui «ornent» les ruelles sont pour la plupart des habitations menaçant ruine (voir reportage photos en pages 56 et 57).
Dans cette ruelle, une maison sest effondrée, il y a quelques mois, sans faire de victimes. Dautres suivront, sans doute, vu létat de délabrement du quartier. Nous sommes dans lAncienne médina intra muros, celle concernée par des travaux daménagement, censés restaurer le quartier historique de la ville, et en faire une attraction touristique de la capitale économique.
Atiq Abderrahim, 46 ans, est employé dans une entreprise de ramassage dordures. Ce père de trois enfants est né à Derb Zayzouna, il y a grandi et habite la même maison avec femme et enfants. Pas moins de 20 familles vivent dans cette maison de deux étages. Des familles nombreuses.
Les enfants jouent devant la porte et Abderrahim qui loue une chambre avec sa famille nous invite à faire le tour de cette bâtisse, qui croule sous le poids des ans et de ses propres habitants. Au deuxième étage, censé être une terrasse, des petites pièces ont été construites illégalement par le propriétaire et louées.
Lune delles sest effondrée il y a quatre mois. Rabiâ, 57 ans, y vivait là avec ses six enfants et son mari, qui travaille comme agent de sécurité. «A peine sortie de la chambre, jai entendu un craquement suivi de leffondrement du sol. Cest un miracle que nous soyons encore en vie», raconte-t-elle, encore sous le choc. Elle vit aujourdhui dans une autre pièce, à côté. Une chambre qui risque fort de subir le même sort très prochainement : les murs sont fissurés et le sol montre un état dérosion avancé.
Abdellah, le mari de Rabiâ, ne demande quà quitter cette maison. «Jai peur quun jour, on dort tous pour ne plus nous réveiller. Mais si on dort encore dans cette chambre, cest quon na pas le choix. Car je préfère mourir chez moi que de vivre dans la rue», lance-t-il avec colère.
http://www.lavieeco.com/news/societ...-un-jour-le-toit-vous-tombe-dessus-22564.html