Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré jeudi que sa déclaration sur la réponse possible de Moscou au bouclier anti-missile européen mené par les Etats-Unis était "parfaitement réfléchie" et n'était pas une rhétorique pré-élection.
M. Medvedev s'est exprimé à ce sujet lorsque le Premier ministre Vladimir Poutine et lui-même ont rencontré près de 200 partisans à Moscou pour discuter de la campagne du Parti Russie Unie (au pouvoir) à la veille des élections législatives de dimanche.
"La déclaration (sur la défense anti-missile) n'est pas de nature tactique ou pré-électorale. Il s'agit d'une déclaration parfaitement considérée", a souligné M. Medvedev.
"Pour être honnête, j'ai été obligé (de faire cette déclaration)", a ajouté M. Medvedev, précisant que ses initiatives sur la création d'un système de sécurité conjoint en Europe n'étaient pas soutenues par l'OTAN.
Le président russe a averti que la Russie était prête à prendre d'autres mesures si la défense anti-missile européenne venait à se développer davantage et aucun accord ne serait atteint dans les prochaines huit à dix années.
"D'autres mesures suivront, si nécessaire. Mais je n'aimerais pas qu'un leader russe ait à prendre des décisions sur le déploiement de nos forces de combat à nos frontières", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, selon M. Medvedev, la Russie reste "entièrement ouverte à d'autres négociations".
Il avait déclaré la semaine dernière que la Russie pourrait déployer des systèmes de défense anti-missile, y compris l'Iskander, dans l'ouest et le sud du pays, si les Etats-Unis déployaient des missiles supplémentaires en Europe.
Moscou s'oppose depuis longtemps au déploiement des installations de défense anti-missile de l'OTAN près de ses frontières. Il veut des garanties juridiquement contraignant de la part des Etats-Unis et de l'OTAN que le bouclier de défense anti-missile ne vise pas la Russie.
Source: xinhua
M. Medvedev s'est exprimé à ce sujet lorsque le Premier ministre Vladimir Poutine et lui-même ont rencontré près de 200 partisans à Moscou pour discuter de la campagne du Parti Russie Unie (au pouvoir) à la veille des élections législatives de dimanche.
"La déclaration (sur la défense anti-missile) n'est pas de nature tactique ou pré-électorale. Il s'agit d'une déclaration parfaitement considérée", a souligné M. Medvedev.
"Pour être honnête, j'ai été obligé (de faire cette déclaration)", a ajouté M. Medvedev, précisant que ses initiatives sur la création d'un système de sécurité conjoint en Europe n'étaient pas soutenues par l'OTAN.
Le président russe a averti que la Russie était prête à prendre d'autres mesures si la défense anti-missile européenne venait à se développer davantage et aucun accord ne serait atteint dans les prochaines huit à dix années.
"D'autres mesures suivront, si nécessaire. Mais je n'aimerais pas qu'un leader russe ait à prendre des décisions sur le déploiement de nos forces de combat à nos frontières", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, selon M. Medvedev, la Russie reste "entièrement ouverte à d'autres négociations".
Il avait déclaré la semaine dernière que la Russie pourrait déployer des systèmes de défense anti-missile, y compris l'Iskander, dans l'ouest et le sud du pays, si les Etats-Unis déployaient des missiles supplémentaires en Europe.
Moscou s'oppose depuis longtemps au déploiement des installations de défense anti-missile de l'OTAN près de ses frontières. Il veut des garanties juridiquement contraignant de la part des Etats-Unis et de l'OTAN que le bouclier de défense anti-missile ne vise pas la Russie.
Source: xinhua