Mefaits de la Cigarette / Nicotine

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Effet de la nicotine sur le système nerveux,

Je commencerai par expliquer les neurotransmetteurs, puis la nicotine et son effet, je posterai ensuite des maladies associees au tabac, et enfin des conseils pour arreter de fumer.

Pour comprendre comment les drogues agissent, il faut savoir que nos comportements et nos émotions sont modulés par des neurotransmetteurs qui agissent comme des clés entre les neurones. La quantité de tel ou tel neurotransmetteur dans nos circuits cérébraux est réglée avec précision par de nombreux mécanismes.
Les neurotransmetteurs sont des molécules qui agissent comme des traversiers chimiques permettant à l'influx nerveux de passer d'un neurone (cellule nerveuse) à l'autre.
Relâchés dans la fente synaptique (disjonction entre deux cellules nerveuses), les neurotransmetteurs peuvent avoir deux effets opposés:
Certains favorisent la propagation de l'influx nerveux à l'intérieur de celui-ci. On dit alors qu'ils sont excitateurs.
D'autres diminuent la capacité que le neurone suivant envoie un influx. On parle alors de neurotransmetteurs inhibiteurs.
L'acétylcholine est un neurotransmetteur excitateur très répandu qui déclenche la contraction musculaire et stimule l'excrétion de certaines hormones. Dans le système nerveux central, il est entre autre impliqué dans l'éveil, l'attention, la colère, l'agression, la sexualité et la soif.
Un exemple : La maladie d'Alzheimer est associée à un manque d'acétylcholine dans certaines régions du cerveau.
La dopamine est un neurotransmetteur inhibiteur qui est impliqué dans le contrôle du mouvement et de la posture. Il module aussi l'humeur et joue un central dans le renforcement positif et la dépendance.
La perte de dopamine dans certaines parties du cerveau entraîne la rigidité musculaire typique de la maladie de Parkinson.
L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) est un neurotransmetteur inhibiteur très répandu dans les neurones du cortex. Il contribue au contrôle moteur, à la vision et à plusieurs autres fonctions corticales. Il régule aussi l'anxiété.
Des drogues qui augmentent le niveau de GABA dans le cerveau sont utilisées pour traiter les crises d'épilepsie et pour calmer les tremblements des gens atteints de la maladie d'Huntington.
Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur majeur associé à l'apprentissage et la mémoire
Il serait aussi associé à la maladie d'Alzheimer dont les premiers symptômes se font sentir au niveau de la mémoire.
La noradrénaline est un neurotransmetteur important pour l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l'apprentissage. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque.
La noradrénaline joue un rôle dans les troubles de l'humeur comme la maniaco-dépression.
La sérotonine contribue à diverses foncions comme la régulation de la température, le sommeil, l'humeur, l'appétit et la douleur.
La dépression, le suicide, les comportements impulsifs et l'agressivité impliqueraient tous certains déséquilibres de la sérotonine.



Les drogues sont des substances qui peuvent perturber cet équilibre délicat. Le cerveau va donc automatiquement s’adapter à cet apport. Tout s’équilibre à nouveau jusqu’à ce que cette dose extérieure vienne à manquer. Du coup, la personne ressent un manque jusqu’à ce que ses neurones soient alimentés.

La nicotine

La nicotine imite l'action d'un neurotransmetteur naturel, l'acétylcholine, et se fixe sur un type particulier de ses récepteurs appelé justement récepteur nicotinique.

Que ce soit l’acétylcholine ou la nicotine qui se fixe sur ce récepteur, celui-ci se comporte de la même façon : il change d’abord de conformation, ce qui ouvre le canal ionique qui lui est associé pendant quelques millisecondes ; celui-ci laisse entrer des ions sodium qui vont dépolariser la membrane et exciter le neurone. Puis, le canal se referme et le récepteur nicotinique devient transitoirement réfractaire à tout neurotransmetteur. C’est cet état de désensibilisation qui va être artificiellement allongé par l’exposition continue à la nicotine.

La dépendance au tabac, qui se développe très rapidement par la suite, vient du fait que les récepteurs nicotiniques sont présents sur les neurones. Les stimulations nicotiniques répétées chez les fumeurs augmentent donc la libération de dopamine. Cependant, le fumeur chronique maintient, entre chaque cigarette, une concentration de nicotine suffisante pour désactiver les récepteurs et pour ralentir leur renouvellement. D’où la tolérance et la réduction du plaisir ressenti.

Après une brève période d’abstinence (une nuit de sommeil par exemple) la concentration basale de nicotine redescend et permet à une partie des récepteurs de retrouver leur sensibilité. Le retour de tous ces récepteurs à un état fonctionnel hausse la neurotransmission cholinergique à un niveau anormal affectant l’ensemble des voies cholinergiques du cerveau. Le fumeur éprouve alors de l’agitation et de l’inconfort qui le conduit à fumer une nouvelle cigarette.

Une autre substance encore mal identifiée de la fumée du tabac inhibe la monoamine oxydase B (MAO , une enzyme chargée de dégrader la dopamine recapturée. D’où une concentration plus élevée de dopamine dans le circuit de la récompense qui contribue aussi à la dépendance du fumeur.
 
Effet de la nicotine sur le système nerveux,

Je commencerai par expliquer les neurotransmetteurs, puis la nicotine et son effet, je posterai ensuite des maladies associees au tabac, et enfin des conseils pour arreter de fumer.

Pour comprendre comment les drogues agissent, il faut savoir que nos comportements et nos émotions sont modulés par des neurotransmetteurs qui agissent comme des clés entre les neurones. La quantité de tel ou tel neurotransmetteur dans nos circuits cérébraux est réglée avec précision par de nombreux mécanismes.
Les neurotransmetteurs sont des molécules qui agissent comme des traversiers chimiques permettant à l'influx nerveux de passer d'un neurone (cellule nerveuse) à l'autre.
Relâchés dans la fente synaptique (disjonction entre deux cellules nerveuses), les neurotransmetteurs peuvent avoir deux effets opposés:
Certains favorisent la propagation de l'influx nerveux à l'intérieur de celui-ci. On dit alors qu'ils sont excitateurs.
D'autres diminuent la capacité que le neurone suivant envoie un influx. On parle alors de neurotransmetteurs inhibiteurs.
L'acétylcholine est un neurotransmetteur excitateur très répandu qui déclenche la contraction musculaire et stimule l'excrétion de certaines hormones. Dans le système nerveux central, il est entre autre impliqué dans l'éveil, l'attention, la colère, l'agression, la sexualité et la soif.
Un exemple : La maladie d'Alzheimer est associée à un manque d'acétylcholine dans certaines régions du cerveau.
La dopamine est un neurotransmetteur inhibiteur qui est impliqué dans le contrôle du mouvement et de la posture. Il module aussi l'humeur et joue un central dans le renforcement positif et la dépendance.
La perte de dopamine dans certaines parties du cerveau entraîne la rigidité musculaire typique de la maladie de Parkinson.
L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) est un neurotransmetteur inhibiteur très répandu dans les neurones du cortex. Il contribue au contrôle moteur, à la vision et à plusieurs autres fonctions corticales. Il régule aussi l'anxiété.
Des drogues qui augmentent le niveau de GABA dans le cerveau sont utilisées pour traiter les crises d'épilepsie et pour calmer les tremblements des gens atteints de la maladie d'Huntington.
Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur majeur associé à l'apprentissage et la mémoire
Il serait aussi associé à la maladie d'Alzheimer dont les premiers symptômes se font sentir au niveau de la mémoire.
La noradrénaline est un neurotransmetteur important pour l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l'apprentissage. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque.
La noradrénaline joue un rôle dans les troubles de l'humeur comme la maniaco-dépression.
La sérotonine contribue à diverses foncions comme la régulation de la température, le sommeil, l'humeur, l'appétit et la douleur.
La dépression, le suicide, les comportements impulsifs et l'agressivité impliqueraient tous certains déséquilibres de la sérotonine.



Les drogues sont des substances qui peuvent perturber cet équilibre délicat. Le cerveau va donc automatiquement s’adapter à cet apport. Tout s’équilibre à nouveau jusqu’à ce que cette dose extérieure vienne à manquer. Du coup, la personne ressent un manque jusqu’à ce que ses neurones soient alimentés.

La nicotine

La nicotine imite l'action d'un neurotransmetteur naturel, l'acétylcholine, et se fixe sur un type particulier de ses récepteurs appelé justement récepteur nicotinique.

Que ce soit l’acétylcholine ou la nicotine qui se fixe sur ce récepteur, celui-ci se comporte de la même façon : il change d’abord de conformation, ce qui ouvre le canal ionique qui lui est associé pendant quelques millisecondes ; celui-ci laisse entrer des ions sodium qui vont dépolariser la membrane et exciter le neurone. Puis, le canal se referme et le récepteur nicotinique devient transitoirement réfractaire à tout neurotransmetteur. C’est cet état de désensibilisation qui va être artificiellement allongé par l’exposition continue à la nicotine.

La dépendance au tabac, qui se développe très rapidement par la suite, vient du fait que les récepteurs nicotiniques sont présents sur les neurones. Les stimulations nicotiniques répétées chez les fumeurs augmentent donc la libération de dopamine. Cependant, le fumeur chronique maintient, entre chaque cigarette, une concentration de nicotine suffisante pour désactiver les récepteurs et pour ralentir leur renouvellement. D’où la tolérance et la réduction du plaisir ressenti.

Après une brève période d’abstinence (une nuit de sommeil par exemple) la concentration basale de nicotine redescend et permet à une partie des récepteurs de retrouver leur sensibilité. Le retour de tous ces récepteurs à un état fonctionnel hausse la neurotransmission cholinergique à un niveau anormal affectant l’ensemble des voies cholinergiques du cerveau. Le fumeur éprouve alors de l’agitation et de l’inconfort qui le conduit à fumer une nouvelle cigarette.

Une autre substance encore mal identifiée de la fumée du tabac inhibe la monoamine oxydase B (MAO , une enzyme chargée de dégrader la dopamine recapturée. D’où une concentration plus élevée de dopamine dans le circuit de la récompense qui contribue aussi à la dépendance du fumeur.

Quand est ce que les gens le comprendront : que c'est nuisible à la santé!!!
 
Fumer a des consequences nefastes sur la sante:

L’habitude de fumer est la plus importante cause de mauvaise santé dans le monde. Elle est responsable de mauvaise qualité de vie et de l’augmentation de la mortalité.

L’intoxication tabagique est une toxicomanie qui revêtent 2 aspects :
*Intoxication active : le fumeur qui aspire sa cigarette.
*Intoxication passive : sujets qui se trouvent dans un atmosphère enfumé( équivalent de 2 à 3 cigarettes pendant la même heure)

Les méfaits du tabac sont liés aussi bien au tabagisme actif que passif :

1_ le tabac est responsable de la survenue de maladies respiratoires :
Cancers broncho-pulmonaires (90 pour cent du global des cancers B-P),
bronchites aigues
broncho-pneumopathies chroniques obstructives.

2_ maladies de la sphère ORL :
Cancers du larynx,
cancers du pharynx,
angines
Altération du goût et de l’olfaction


3_maladies cardio-vasculaires :
Hypertension artérielle
Cardiopathies ischémiques (infarctus du myocarde, ischémie myocardique..)
Artériopathie des membres inférieures,
Accidents vasculo-cérébraux .

4_maladies digestives :
Cancers de l’œsophage
cancers du pancréas
Ulcères gastriques et duodénaux.

5_femme fumeuse ou exposée à la fumée :
Avortements
Mortalité périnatale
Accouchements prématurés
Hypotrophie du fœtus, du nouveau né

6_cancers des lèvres, langue, vessie…..
Diminution de l’activité sexuelle
Altération de la peau
Modification des dents et fragilisation des gencives
Ralentissement de la cicatrisation.
 
Arrêter de fumer n’est pas chose facile, c’est une évidence.
De nouvelles études dévoilent même que les échecs sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes.
D’autres facteurs pourraient également intervenir parmi lesquels des différences génétiques.
On sait combien arrêter de fumer est difficile, malgré tous les procédés proposés pour essayer de faciliter le sevrage.

Est-ce une question de volonté ? Sans doute, mais un nombre croissant de données indiquent que des facteurs génétiques jouent également un rôle, par des mécanismes qui restent à élucider.
plusieurs gènes semblent être impliqués mais l’un des plus régulièrement incriminés est le gène du récepteur D2 de la dopamine. Comme tous les gènes de l’organisme celui-ci est présent en deux exemplaires (allèles), qui peuvent avoir deux structures différentes : A1 ou A2.
Les personnes ayant hérité d’un ou deux allèles A2 semblent être relativement prédisposées à l’alcoolisme, à la toxicomanie ou au tabagisme. Plusieurs travaux ont ainsi montré que le tabagisme est plus fréquent et plus précoce chez les personnes ayant les deux allèles A2.
Une autre étude montre l’influence de ce gène, non plus sur le développement d’un tabagisme, mais sur les difficultés du sevrage.

Mais une susceptibilité génétique ne doit en aucun cas être une ruse pour continuer à fumer, la volonté l'emporte.
Je reviendrai sur le sujet avec des conseils pour arrêter de fumer.
 
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