C’est une information assez curieuse qui est actuellement relayée par la presse espagnole au sujet des Marocains à Melilla. Les professionnels de la santé les accusent de « surpeupler » les services des urgences de l’hôpital régional de la ville autonome. C’est ce que rapporte le quotidien El Faro.
Leur prise en charge implique « deux fois plus de travail » ?
« De nombreux malades [dans les services des urgences] sont du Maroc », indique la centrale des syndicats indépendants dite CSI-F, estimant que cette affluence est renforcée par l’arrivée des vacanciers marocains en provenance de leur pays d’origine.
D’après le CSI-F, la prise en charge de ces patients implique « deux fois plus de travail » car très peu s’expriment correctement en castillan. Ce qui rend difficile la communication avec le personnel soignant. De plus, ils viennent généralement « sans aucun dossier médical », explique la même source. Du coup les médecins ignorent tout d’eux et ne savent pas comment ils peuvent réagir à tel ou tel médicament. Ils doivent tout recommencer à zéro dans un intervalle de temps réduit, pendant que plusieurs autres malades patientent. « Tout le temps accordé aux malades marocains influe non seulement sur le travail du personnel des urgences, mais aussi sur celui de ceux qui sont à la radiographie et au laboratoire », estime la centrale syndicale.
Cette intervention fait suite à la sortie médiatique du syndicat des médecins de Melilla qui dénonçait, hier mardi la « saturation » des services des urgences. Mais alors que le groupement évoquait plutôt des raisons liés à l’organisation, l’infrastructure et la pénurie des ressources humaines notamment, le CSI-F rend pour responsables les Marocains vacanciers et ceux résidant dans la ville autonome.
Pour l’instant aucun officiel, ni association de Marocains à Melilla n’a réagi aux allégations de la centrale syndicale. Toutefois, disons-le tout de suite, nul ne choisit de tomber malade pendant les vacances.
Yadibaldi
Leur prise en charge implique « deux fois plus de travail » ?
« De nombreux malades [dans les services des urgences] sont du Maroc », indique la centrale des syndicats indépendants dite CSI-F, estimant que cette affluence est renforcée par l’arrivée des vacanciers marocains en provenance de leur pays d’origine.
D’après le CSI-F, la prise en charge de ces patients implique « deux fois plus de travail » car très peu s’expriment correctement en castillan. Ce qui rend difficile la communication avec le personnel soignant. De plus, ils viennent généralement « sans aucun dossier médical », explique la même source. Du coup les médecins ignorent tout d’eux et ne savent pas comment ils peuvent réagir à tel ou tel médicament. Ils doivent tout recommencer à zéro dans un intervalle de temps réduit, pendant que plusieurs autres malades patientent. « Tout le temps accordé aux malades marocains influe non seulement sur le travail du personnel des urgences, mais aussi sur celui de ceux qui sont à la radiographie et au laboratoire », estime la centrale syndicale.
Cette intervention fait suite à la sortie médiatique du syndicat des médecins de Melilla qui dénonçait, hier mardi la « saturation » des services des urgences. Mais alors que le groupement évoquait plutôt des raisons liés à l’organisation, l’infrastructure et la pénurie des ressources humaines notamment, le CSI-F rend pour responsables les Marocains vacanciers et ceux résidant dans la ville autonome.
Pour l’instant aucun officiel, ni association de Marocains à Melilla n’a réagi aux allégations de la centrale syndicale. Toutefois, disons-le tout de suite, nul ne choisit de tomber malade pendant les vacances.
Yadibaldi