Meurtre dans les Marolles(02/06/2009)

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Meurtre dans les Marolles(02/06/2009)

© Gilbert Dupont
Bâillonnée et ligotée dans le dos, une dame de 69 ans, locataire d'un logement social

BRUXELLES Le cadavre d'une dame a été trouvé, vendredi soir, dans le logement social de la rue de la Querelle, 3, dans le quartier bruxellois des Marolles, que la victime louait depuis des années au Foyer bruxellois. La malheureuse gisait sur le lit. Ses poignets étaient entravés.

Selon les premiers renseignements, la victime, qui vivait seule, est très probablement morte étouffée, un bâillon enfoncé dans la bouche. Mme R'kia Metouagui, qui avait 69 ans, était d'origine marocaine.

Nous avons fait l'expérience : il ne se passe pas 30 secondes sans que quelqu'un n'entre ou sorte de ce bloc d'habitations situé au coin de la rue des Tanneurs. Et pourtant, personne n'a rien vu ni rien entendu. La découverte a été faite vers 21 h 10 par la concierge elle-même alertée par une voisine :

"La porte du studio était entrouverte et c'était anormal, bien sûr, puisque personne ne bougeait à l'intérieur. Et comme il y avait du désordre dans le petit hall d'entrée, preuve que les meubles avaient été fouillés, j'ai appelé le commissariat de la rue de l'Hectolitre. Ils m'ont dit de ne toucher à rien. Mme Metouagui était couchée sur le ventre, ses poignets liés dans le dos. C'était une dame assez gentille mais qui avait du répondant et qui ne se laissait pas faire. C'est incroyable que personne n'ait rien entendu. Si elle n'a pas crié, est-ce parce qu'elle connaissait son meurtrier ? Il y a des caméras à l'entrée et la police pourra vérifier qui est entré et sorti, et quand."

Toujours selon Mme Philo Brisbois, la concierge, la victime avait sans doute peu d'économies.

"C'est la fin du mois. Peut-être a-t-elle touché sa petite retraite qui n'était sûrement pas lourde."

Un meurtre crapuleux pour quelques centaines d'euros ?

Des indices de repas et de vaisselle font penser que les faits ont eu lieu en journée le vendredi entre 14 et 21 h.

L'assassin est-il un autre locataire ?

"C'était une dame assez petite et plutôt corpulente. Elle m'avait dit récemment que sa mère vivait à Tanger et qu'elle avait une sœur à Bruxelles, qu'elle voyait peu."

L'enquête du juge Michel Claise se poursuit au départ du voisinage immédiat.

Le drame a créé un climat. Dans le bloc, chacun se regarde un peu en chiens de faïence.
 
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